Neil Young

After The Gold Rush

After The Gold Rush

 Label :     Reprise 
 Sortie :    août 1970 
 Format :  Album / CD  Vinyle  K7 Audio   

Je m'étonnais que ce disque ne soit pas encore chroniqué. Peut-être n'a-t-on point jugé nécessaire de défendre cet incontestable sommet de la discographie du Loner... Et pourtant, on a là un chef-d'oeuvre bien moins connu que le classique Harvest, son successeur. Or After The Gold Rush, c'est simple: c'est Harvest, en mieux - franchement mieux, en fait. Plus varié, plus lyrique, plus libre. Un disque que l'on adopte vite et que l'on ne quitte plus. A écouter la nuit, les yeux fermés, sur son vieux balladeur; à passer en boucle en voiture, sur la route des vacances; à faire découvrir aux vieux amis - et aux nouveaux aussi - quand tout le reste a fini par lasser. Multi-usage, et fascinant à tout âge... Que trouve-t-on ici au juste ? De belles chansons - parmi les toutes meilleures de Neil Young, toutes périodes confondues. Ni plus, ni moins. Poétiques, mélodiques, au style inimitable, taillées dans le bois dont on fait les meilleures guitares, portées par un Crazy Horse d'exception. Intemporelles, en somme.


Intemporel ! ! !   20/20
par Jubre


 Moyenne 17.00/20 

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Posté le 21 octobre 2010 à 07 h 54

Y'a un mec là-haut qui dit des çonneries (sans cédille) : d'après que
cette rondelle à la pochette transgénique serait plus mieux que Harvest... Pourquoi essayer de se compliquer les choses, pourquoi faire l'intéressant à tout prix ? On finit par se demander si le mec il sait de quoi il parle !
L'égout, les couleuvres, me direz-vous benoîtement et l'œil torve...
Neil Youg comme le Dylan ou le Corgan a une voix de chat qu'on égorge, du genre à se faire jeter vite fait de la Starac', une nasillarde voix de gorge rédhibitoire, mais on s'y est fait et le peuple en redemande, soit.

Alors ça commence par un des clous surréaliste de la béatitude yougienne, "Tell Me Why" sur acoustique (merci le bugle), suivi du titre éponyme sur le piano cette fois mais c'est la même en fait.
Bien sur le brio du Southern man (malgré quelque longer sur les chorus de grat'), le toujours magnifique "Don't Let It Bring You Down" et ce "When You Dance You Can Really Love" impeccable.

Dans la série les slows de l' été, le futur loner, le papa du grunge, l'homme au concert à presque 150 euros la place, nous sort les "Only Love Can Break Your Yeart" et "I Believe In You".

"Till The Morning Comes" c'est un gag, comme "Cripple Creek Ferry" est du Band.
Album hors du temps, album concept, non non c'est pas du progressif, les chansons sont inspirées d'un scénar' d'un film jamais réalisé, le jeune Neil fait moins le mariole que sur son précédent opus, un peu rangé des voitures déjà.

Mais me direz-vous pourquoi avoir acquis ce disque en cd que je connais sur le bout des tympans depuis mon vinyle 70 depuis l'année de mes 16 ans, c'est du masochisme pur et simple.
Sympa   14/20







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