Nine Inch Nails

Ghosts I-IV

Ghosts I-IV

 Label :     The Null Corporation 
 Sortie :    dimanche 02 mars 2008 
 Format :  Album / CD  Vinyle   

Dimanche 2 Mars 2008, sans crier gare, Trent Reznor, inspiré par le lancement de In Rainbows de Radiohead sur internet quelques mois plus tôt et confirmé par sa collaboration avec Saul Williams, surprend tout le petit monde de Nine Inch Nails qui ne s'attendait pas à voir débouler un nouvel album si tôt. Il est clair que la distribution via internet lui permet, et il le souligne, de sauter les étapes intermédiaires et être en lien direct avec ses auditeurs. Mise à part de sérieux problèmes sur la plateforme de téléchargement mise en place sur le site officiel, nous nous retrouvons, après quelques péripéties, en possession de 36 fichiers mp3, autant de photos, et quelques wallpapers. Autant dire tout de suite que l'appréhension face à cet album devient aussi forte que la surprise de sa subite mise à disposition. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que l'écoute de la galette entièrement instrumentale a provoqué chez moi, le premier soir, une nuit blanche casquée.

Pour commencer, il faut souligner le soin apporté au son de l'album, premières critiques des "internet-ô-sceptique" ; je suis le premier à avoir râlé quand Radiohead a balancé avec nonchalance In Rainbows en 160kbit, très étrange pour un groupe qui apporte habituellement des détails extraordinaires au son. Ici, NIN propose déjà plusieurs versions, dont quelques éditions "physiques" à partir de 10$. Pour le téléchargement, l'auditeur a le choix sur un mp3 de qualité (en 320kbit), et même du FLAC, format qui respecte entièrement la qualité du son pendant la compression.
Et la musique alors ? D'où sort ce Ghosts ? Apparemment dix semaines de sessions intensives où 4 EP sont enregistrés avec les aides précieuses d'Atticus Ross à la programmation, aux arrangements et à la production et celle également du très fidèle Alan Moulder.
Mais disons-le d'emblée, ce disque est froid. La musique de NIN ne s'est jamais faite chaleureuse, je suis d'accord, mais quand même. Les 36 instrumentaux ne sont finalement assimilables à pratiquement rien dans la longue discographie de Trent Reznor. Non, ça ne ressemble pas aux instrumentaux de Still, non, l'ambiance post-apocalyptique de Year Zero n'est plus là. Ici, pratiquement toutes les compositions ont une base piano, un thème, qui se développe au gré des envies du maître ("12 Ghosts" sur la deuxième partie en est la parfaite illustration) en triturant l'électronique jusqu'à n'en plus finir, pour se rapprocher quelques fois des derniers efforts d'Aphex Twin ou d'Amon Tobin. Mais bien vite, la mélancolie que l'on a tous bien connu dans The Fragile revient au pas. Car si tout est nouveau, la patte de Reznor, cette familiarité aiguë, se ressent sur des sensations éprouvées par nous (écoutez absolument "13 Ghosts"), auditeurs. Très souvent déconcertés, mais tout le temps rassurés ; Trent Reznor joue avec nos oreilles ; il les flatte, les agresse, les mord. Nous sommes perdus en territoire connu. Il atteint avec ce Ghosts ce qui l'a toujours voulu faire : de l'indus-ambiant, sans pour autant laisser tomber sa grosse machine qu'il appelle Nine Inch Nails. Aussi, sur le site officiel, il présente d'ailleurs son travail dans une perspective visuelle (ce qui nous vaut le fichier PDF avec une photo par piste). Une musique comme bande originale pour "rêver". Un côté très urbain pour déambuler le soir dans une grande ville ; un autre côté plus onirique, plus abandonné, pour pouvoir se perdre dans des lieux presque désertiques, dans une friche industrielle par exemple. Mais il est clair de toute façon que la musique de Nine Inch Nails devient de plus en plus cinématique depuis la composition d'anticipation qu'était Year Zero. Ce disque, pour le moins étrange et indescriptible (voyez comme je galère), s'apparente finalement très bien aux photos proposées dans le sens où c'est un disque figé, monobloc, sans temps mort, racé comme un disque de hip-hop ("24 Ghosts (III)", où l'on peut vraiment se rendre compte du travail titanesque effectué par Reznor sur le dernier album de Saul Williams), subtil et intimiste comme de l'éléctronica.

Mais encore une fois je m'égare. Même après plus d'une grosse dizaine d'écoutes, je n'arrive toujours pas à saisir l'essence de cette musique. Je ne peux que parler de choses techniques, chiantes et sans intérêts ; du niveau atteint par certaines compositions ("28 Ghosts"), du travail fantastique effectué sur les samples, du chaos sonore apporté par Adrian Belew sur certains titres. Mais j'échoue d'avance. Trent Reznor gagne à tous les coups. Il reste insaisissable et avec ce Ghosts, il revient à son côté industriel, qu'il avait longtemps perdu et abandonné. Et je ne vais pas m'en plaindre.


Excellent !   18/20
par Reznor


  L'album est connu sous le nom Halo 26.


 Moyenne 17.00/20 

Proposez votre chronique !



Posté le 05 mars 2008 à 23 h 52

Voilà un disque vraiment atypique.
1/ c'est n'est pas tout à fait un disque :
il s'agit d'un album téléchargeable, et non d'une simple galette. Plusieurs types de formats sont proposés, du coffret de 300$ (limité à 2500 exemplaires épuisés dans la journée) au fameux téléchargement légal et gratuit, que Radiohead et Reznor avaient lancé déja pour In Rainbows et Niggy Tardust respectivement.
2/ Ce n'est pas un, mais quatre albums qui sont proposés.
3/ Il n'y a aucun chant sur l'album. Même si Trent Reznor s'essayait régulièrement à des instrumentaux depuis 1992 ("Help Me I Am In Hell", puis "A Warm Place" etc), jamais il n'avait poussé jusqu'au seul instrumental.
4/ La composition et l'enregistrement se sont étalés sur simplement 10 semaines, chose presque impensable au vu du rythme habituel de production du "groupe".
Qu'en est-il alors ? L'album est difficile d'écoute ; le parti instrumental pour 36 pistes y est certainement pour pas mal, mais cela ne fait pas tout. Il ressort de cette musique quelque chose à la fois de presque bâclé et d'extrêmement travaillé, d'expérimentations troublantes et de trouvailles remarquables. Mais ne vous y trompez pas ; le travail du son est ébouriffant : on reconnaît les sons de guitare typiques de NIN, les plages bruitistes de Year Zero, les ambiances océaniques de The Fragile, mais on découvre aussi beaucoup de nouveaux aspects sonores.
On parle souvent d'album du renouveau, de la maturité : Ghosts est indéniablement celui-là. Des territoires esthétiques encore à peine entraperçus sont aujourd'hui explorés, découverts, travaillés. Le côté parfois très introspectif voire malsain que d'aucuns pourraient juger caricatural s'évanouit ici : c'est autre chose qui nous attend, un univers onirique, mélancolique à peine, gai parfois, d'une fraîcheur salvatrice.
Il ne s'agit certainement pas d'un disque qui vous éblouira de prime abord : rien d'accrocheur, rien de marquant. Son éclat ne se révèle qu'à mesure, en dedans, subrepticement, pour livrer un diamant d'émotion. Diamant de musique d'ailleurs gratuit : beau pied de nez du maître à l'industrie. Sa musique n'a pas de prix.
Intemporel ! ! !   20/20



Posté le 13 mars 2008 à 14 h 59

Now Trent Reznor plays Ghosts...

Ghosts, au pluriel. Pourtant une oeuvre singulière, unique. Dans ce nouveau projet délivré via une plate-forme numérique, Nine Inch Nails revient dans toute sa grandeur et sa diversité. On pourrait même parler d'un retour inattendu et largement surprenant car Ghosts déroute : c'est un album spectral et minimaliste qui renoue avec The Fragile et pousse en même temps le concept de bande son de Year Zero beaucoup plus loin. En effet, Reznor semble réinventer le songe.

Un songe industriel, saturé, au son diffus et plein de grain. Une rêverie composée de plages harmonieuses et dissonantes qui s'enchaînent avec volupté et facilité, quelques fois avec rage, notamment dans la 3ème partie. Ghost... esprit malin omniprésent, sons éphémères et vacillants. Réminiscence des paysages passés et inventés, un voyage initiatique du nouveau millénaire dans un continent fantômatique et mystérieux. Avec pour seuls habitants des mélodies étirées, compliquées, déstructurées, évasives. Parfois cassantes, et trop impersonnelles aussi, au point de ne rien retenir, de passer à côté. Mais elles sont touchantes, belles, envoûtantes. Et une drôle de distorsion (de magie ?) continue s'instaure entre la musique et l'oreille. Le climat change, la musique se dote de la capacité de déranger, de provoquer. De faire jaillir des idées et des images dans l'esprit captivé et tout autant perdu. Un flou total de repères menace, un sentiment hasardeux tenace. Mais il se passe bien quelque chose.

Dans cet espace musical on retrouve une incroyable richesse : beats lourds et étouffés ou électro tourmentée, épurée. La guitare se morphe selon les humeurs du Créateur et des riffs destructeurs et électriques laissent place à la répétition de cordes acoustiques dans le vide. Puis vient un piano sensible, timide, presque maladif. De nombreux effets s'invitent dans la partie et viennent aussi renforcer le particularisme de ce nouveau son, sans effacer le caractère sincère et simple de la musique. Le calme, le bruit et aussi le silence participent à son élaboration.

De plus, Ghosts est un ensemble de 36 compositions qui forment autant de visions, autant de regards, d'expérimentations, d'allunissages, de découvertes. Et ce au travers de filtres de différentes teintes. Une musique grise, noire, blanche, fondue, décolorée. Un brin mécanique, désarticulée, sans vie, froide... De tous les côtés. Et puis organique, rêveuse, au milieu de grands espaces câblés. Un catalyseur qui renferme les pulsions, les peurs et les espoirs. Et c'est aussi une bande son pour un film qui reste à inventer, détenant des ambiances proches et lointaines, intimistes et effacées.

Pour conclure, Nine Inch Nails propose une oeuvre simple, sobre, et profonde, inspirante, décomplexée. Trent Reznor joue de tous ses atouts, à la fois absent par la voix, et plus présent que jamais dans cet univers qu'il instaure. Il reste que Ghosts est un album difficile à aborder et qu'il y manque parfois des repères et une dynamique cohérente pour s'y retrouver et pouvoir savourer l'ensemble sans que l'intérêt finisse par s'essoufler. On notera quand même la qualité globale de l'oeuvre et sa démarche créative et d'une certaine manière généreuse.

Is he playing God ?
Excellent !   18/20



Posté le 13 mars 2008 à 16 h 25

L'omniprésence de Trent Reznor ces dernières années relève de l'exploit. Des tournées marathons, un DVD et surtout trois albums en quatre ans, dont les deux derniers particulièrement gratinés du point de vue des concepts et de l'inspiration. Fini les attentes de cinq ans entre deux albums. Depuis qu'il est clean, Reznor n'a jamais été si productif et inspiré...
Après avoir fait surgir concrètement un scénario fantasmé dans l'univers réel des fans avec Year Zero, le nouveau projet de Nine Inch Nails propose le contraire : poser des ambiances musicales pour que l'auditeur y installe un univers rêvé.

Point de jeu de rôle interactif pour s'immiscer dans ce nouvel album donc. En l'absence de paroles, le seul support, hormis la musique, est un portfolio de quarante pages contenant photos de studio et paysages sombres et pessimistes. Ghosts I-IV propose donc de se laisser aller à naviguer tel un fantôme dans un monde irréel vaste et complexe échafaudé par les diverses ambiances de la musique. Pas d'indices, pas de paroles, chaque auditeur y verra ce qu'il veut, s'il y parvient. Nous sommes d'ailleurs tellement habitués à être guidés par la main qu'aux premières écoutes, l'ensemble des plages ressemble à un fouillis sans cohérence, impossible à pénétrer. On notera juste des différences de techniques entre les quatre parties. La partie I est plus aérienne, naturelle, la partie II fait la part belle au piano et aux beats indus, la partie III utilise les bidouillages électroniques des albums récents et la partie IV est la plus homogène en synthétisant tout ce que Reznor a fait par le passé. Un tel éventail évite de tomber dans la lassitude malgré une durée avoisinant les deux heures.

Mais par ce foisonnement de morceaux, Ghosts I-IV est encore plus difficile à apprivoiser que ne l'était The Fragile : sa longueur donc mais aussi des textures musicales multiples, des ambiances denses et abstraites... Tout concourt à nous laisser sur le carreau, incapables de relier thématiquement les différentes plages. Mais, après une bonne vingtaine d'écoutes (volume très fort obligatoire !), les morceaux qui semblaient plats au premier abord se révèlent incroyablement subtils, un enchainement de plages façonne une histoire et, sans que l'on s'en aperçoive, on est pris au piège de ce monde froid et inquiétant. L'absence de paroles, les titres anonymes, l'aspect 'free' des atmosphères et les enchainements hasardeux permettent même une autre prouesse : selon l'état d'esprit dans lequel l'écoute se déroule, le ressenti est complètement différent. On peut également se contenter de n'écouter que quelques parties, de faire des collages aléatoires... Les possibilités de sensations distillées par ce disque semblent alors infinies.
Bande originale de films multiples, de trips imaginaires ou de simples ballades urbaines nocturnes, Ghosts I-IV, une fois maitrisé, catalyse les idées, fait surgir des sensations d'abandons, de désolation. On est souvent assommé par une mélancolie extrême. Mais, parfois, c'est un monde grouillant de présences malveillantes qui semble nous entourer. On est alors apeurés et aux aguets. Les seules lueurs d'espoir sont souvent gangrénées de l'intérieur pour mieux faire place à encore plus de pénombre. Nine Inch Nails reste Nine Inch Nails, quel que soit le projet. L'homme et sa conscience sont toujours aussi faibles et impuissants...

Encore une fois Trent Reznor propose plus qu'un simple album. Ghosts I-IV est une nouvelle expérience, une nouvelle manière de composer qui entraine une nouvelle manière d'appréhender la musique. Même si ce projet est des plus obtus à apprivoiser par son côté vaste et déboussolant via son manque d'accroches et de limites, il en reste novateur et explose à nouveau les limites que l'industrie musicale a fixé aux artistes. Un disque fleuve dont on n'a pas fini de redécouvrir les multiples facettes...
Excellent !   18/20



Posté le 19 avril 2008 à 16 h 10

On ne peut pas dire, Ghosts I-IV suscite en effet bien des interrogations. Que recherche-t-on à l'écoute d'un disque ? Comment appréhender l'écoute d'un disque ? Peut-on faire de l'ambient sans être chiant ? Ou encore, une musique déshumanisée a-t-elle une raison d'être ? Pour les réponses par contre, c'est "démerdez-vous !", semble nous glisser Reznor.

Alors, je vais essayer d'en apporter quelques unes, des réponses, pour ceux qui n'auraient pas le courage (et ça se comprend) de s'atteler à cette oeuvre titanesque, et qui plus est imperméable.
On nous dit qu'avant d'apprécier Ghosts I-IV, il faut l'écouter 20 fois. On nous dit que pour écouter Ghosts I-IV, il faut se balader dans des endroits déserts, la nuit, etc.
OK. Mais le problème, c'est : qu'est ce qui peut nous pousser à avoir envie d'écouter un disque plusieurs fois si on ne l'apprécie pas la première ? Une forme d'incompréhension bien sûr, une richesse mélodique et/ou sonore aussi... Mais aussi être "fan de".

Alors, Reznor a bien sûr commis un disque ultime, le terrible The Downward Spiral. Mais on peut légitimement être moins clément sur le reste, tout en reconnaissant la puissance que dégage par moments un The Fragile, et/ou en admirant l'efficacité mélodique d'un With Teeth quelque peu sous-estimé.
Si vous êtes dans ce cas, Ghosts I-IV risque de vous ennuyer. D'autant plus si vous n'avez déjà pas adhéré au très conceptuel mais aussi très chiant Year Zero.
Ne cherchez pas de surprise ici : ces trente six pistes ne révolutionnent en rien l'entreprise Nine Inch Nails (ni celle de l'ambient ou de l'indus). Ces sons on les connait, ces ambiances on les a déjà entendues, que ce soit dans The Fragile ou Year Zero plus particulièrement. Ou ailleurs.
Précisons qu'il y a même quelque chose d'assez agaçant dans cette entreprise "conceptuelle" : c'est qu'il n'y a aucun lien entre les morceaux. Donc quid de l'ambiance ? Quid de l'intérêt de différencier ces quatre fantômes (concept encore une fois bancal) ? "Démerdez-vous !" me répète la petite voix, "Démerdez-vous !".

Il est aussi important de souligner que vous pourrez chercher en vain quelque trace d'humanité que ce soit. Parce c'est presque tout le temps "free" mélodiquement, parce que les sons sont volontairement glaciaux. Sachez donc à quoi vous attendre, ce n'est pas "tripal". D'autant moins que chant il n'y a plus, et que celui de Trent Reznor était particulièrement possédé. Cette époque où Nine Inch Nails remuait, dérangeait, semble révolue...

Alors à moins de vouloir écrire une thèse sur l'évolution du Reznor (avec ou sans substances, c'est quoi le mieux ?), ou de s'acharner à construire son propre rêve sur des compositions étiques, Ghosts I-IV vous intéressera aussi peu qu'il s'intéresse à ses auditeurs.
Travail d'autiste ou expérimentation feignante, peu m'importe : non je n'écouterai pas plusieurs fois le dernier fruit de Nine Inch Nails. Parce que l'ambient ou l'indus sont des styles déjà trop particuliers, austères, pour qu'on puisse se permettre de se jouer de toute forme de cohérence et/ou de plaisir. Merde.
Sans intérêt   8/20



Posté le 28 juillet 2008 à 23 h 24

Expérimental dans sa forme (qui rappelle Metal Machine Music de Lou Reed), les pistes instrumentales de Ghosts I-IV restent relativement "classiques" (ça me fait mal de dire ça). Cela n'enlève rien à leur qualité. Une ambiance, sombre, grise, urbaine, pessimiste, désertique, divisée en trente-six atmosphères différentes qui en exploitent toutes les facettes. Violence, tranquillité, lenteur, bruitisme... Les pistes se succèdent, consolidant une atmosphère très particulière à laquelle Nine Inch Nails ne nous avait pas habitués. La beauté n'est jamais très loin. Et les fulgurances ne manquent pas. Certaines mélodies ou ambiances sont absolument sublimes, comme le fut "A Warm Place" sur The Downward Spiral.
Plus on écoute Ghosts, plus on a envie de revenir à son univers. Ghosts peut devenir la bande-son de vos promenades nocturnes dans des zones industrielles abandonnées. Ghosts est un sacré album.
Parfait   17/20



Posté le 06 avril 2009 à 13 h 06

Comment parler de Ghost I-IV sans employer des superlatifs ? J'avoue que c'est l'un des mes albums préférés. Que le premier quart soit disponible librement et légalement est la meilleure publicité qui puisse être faite.
J'ai du écouter une demi-douzaine de fois le premier opus avant d'acheter l'album complet. Pour tout dire, on peut écouter cet album en boucle, et c'est toujours le même plaisir qui se manifeste. Evidemment, un album uniquement instrumental est difficile à concevoir pour NiN, mais le plaisir qu'on a à l'écouter est immense.
Cet album me fait penser - sur certains plans - à la bande son de Quake, que je conseille pour les personnes qui veulent découvrir un autre travail uniquement instrumental de Mr Self Destruct.
Intemporel ! ! !   20/20







Recherche avancée
En ligne
613 invités et 0 membre
Au hasard Balthazar
Sondages
Combien dépensez vous par mois pour vos disques