Nine Inch Nails
Broken EP |
Label :
Interscope |
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1992. J'avais alors 5 ans, inconscient de la violence du monde qui nous entoure. Pedant ce temps là, certains ne perdaient pas leur temps ..
Trent Renzord, le cerveau, l'âme de NIN, son géniteur, son moteur, était très énervé contre sa maison de disque de l' époque pour des histoires de droits d'auteur.
Il a sorti un disque qui fut un pilier du indus à guitares : 6 morceaux exceptionnels, et 2 interludes qui permettent d'installer une ambiance sombre et glauque, mais surtout violente.
Les guitares sont massives, implacables ; on a l'impression de plonger dans un vortex de violence libératrice. Dans le fond, ces chansons sont assez simples, mais elles ont une telle pêche, une telle énergie, qu'en live elle sont devenus des classiques, comme "Wish" ou "Hurt".
Du riff puissant de "Last" aux "I Am So Dirty From The Inside" sussurés du point d'orgue, en passant par le phénoménal "Physical", ce maxi ne contient pas de remplissage : chaque morceau est indispensable et trouve sa place.
Broken un putain de bon disque, en à peine 30 minutes !
Trent Renzord, le cerveau, l'âme de NIN, son géniteur, son moteur, était très énervé contre sa maison de disque de l' époque pour des histoires de droits d'auteur.
Il a sorti un disque qui fut un pilier du indus à guitares : 6 morceaux exceptionnels, et 2 interludes qui permettent d'installer une ambiance sombre et glauque, mais surtout violente.
Les guitares sont massives, implacables ; on a l'impression de plonger dans un vortex de violence libératrice. Dans le fond, ces chansons sont assez simples, mais elles ont une telle pêche, une telle énergie, qu'en live elle sont devenus des classiques, comme "Wish" ou "Hurt".
Du riff puissant de "Last" aux "I Am So Dirty From The Inside" sussurés du point d'orgue, en passant par le phénoménal "Physical", ce maxi ne contient pas de remplissage : chaque morceau est indispensable et trouve sa place.
Broken un putain de bon disque, en à peine 30 minutes !
Excellent ! 18/20 | par Chtitelf |
Ce maxi a été édité sous différentes versions (dont une version vinyl rare), avec un tracklisting légèrement altéré à chaque fois.
Posté le 17 septembre 2005 à 00 h 28 |
Après l'ère électro de "Pretty Hate Machine", Trent Reznor se tourne vers le gros son métal. Son influence principale est Ministry ? ... Ca s'entend ici, aucun problème : les guitares sont affûtées et hurlent à la mort, soutenues par la batterie monstrueuse de Chris Vrenna (que devient-il ?). Mais là où la bande à Jourgensen reproduit une boucle pendant 6 mn, Trent écrit de vraies chansons aux paroles d'une crudité affolante("Wish", "Happiness In Slavery"), tout en les transcendant par ce son aussi subtil qu'un Concorde au décollage amplifié par la basse de Lemmy. Résultat : probablement le disque le plus violent de l'histoire de la musique. Seul répit, les plages 7 à 97 (muettes) ; même les deux intrumentaux donnent envie de descendre dans la rue pour provoquer le premier venu.
Mais comment Trent Reznor a t-il pu survivre à cet état qui l'a poussé à nous montrer toute la noirceur de son âme (voir les paroles de "Wish")? ... Quels sont les démons qui le rongèrent alors ? Comment sa maison de disque (avec qui il était alors en conflit, d'où une partie de sa haine d'alors) a t-elle osé commercialiser une chose pareille ? Comment les paroles peuvent-elles se montrer aussi extrêmes que la musique, sans pour autant tomber dans le grand-guignolesque de pacotille ?
Toute personne qui découvrira ce disque se posera ces questions. Et ne se remettra pas de ce chaos orchestré de main de maître.
Mais comment Trent Reznor a t-il pu survivre à cet état qui l'a poussé à nous montrer toute la noirceur de son âme (voir les paroles de "Wish")? ... Quels sont les démons qui le rongèrent alors ? Comment sa maison de disque (avec qui il était alors en conflit, d'où une partie de sa haine d'alors) a t-elle osé commercialiser une chose pareille ? Comment les paroles peuvent-elles se montrer aussi extrêmes que la musique, sans pour autant tomber dans le grand-guignolesque de pacotille ?
Toute personne qui découvrira ce disque se posera ces questions. Et ne se remettra pas de ce chaos orchestré de main de maître.
Très bon 16/20
Posté le 31 janvier 2006 à 18 h 40 |
Si The Downward Spiral fait dans le glauque, Broken fait carrément dans le gore au niveau sonorité, presque deux ans auparavant. "Pinion" est un petit prélude à la boucherie qui va suivre, lorsque on semble y entendre à crescendo une lame s'affuter dent après dent. Et ça ne rate pas, "Wish" nous emmène direct au carnage : "This is the first days of my last days...", prie Reznor en remettant sa foi au Divin. L'instrumentale "Help Me I Am In Hell", avec son bruit de machine organique inquiétante à la fin, laisse présager encore le pire à venir, ouvrant pour un "Happiness In Slavery" enragé de haine. Tout le EP (6 titres plus 2 autres cachés) sonne comme du pur snuff bruyant, animé de rythmes, de beats disco, rave ou techno, et encourageant le sale travail de guitares sidérurgiques et éviscératrices.
Trent Reznor a voulu montrer à quel point Nine Inch Nails pouvait être violent, il a réussi son coup. Bienvenue en enfer!
Trent Reznor a voulu montrer à quel point Nine Inch Nails pouvait être violent, il a réussi son coup. Bienvenue en enfer!
Excellent ! 18/20
Posté le 05 décembre 2006 à 12 h 12 |
Woah !!! Tu te dis ça quand t'écoutes ce disque, tu ressens la colère et la haine dans cet album qui n'a pourtant que 8 morceaux dont 2 instrumentaux, on ressent la puissance la rage la frustration et la destruction à travers tout les morceaux!
On commence par l'entrée avec "Pinion", un morceau instrumental tout en crescendo. On attaque ensuite le plat résistance avec "Wish", "Last", "Help Me I'm In Hell", "Happinness In Slavery" et "Gave Up", tous aussi bon les uns que les autres avec seulement "Help me..." comme pause pour laisser ton ventre se reposer un petit peu.
Les 97 morceaux blanc sont un peu comme le fromage pour moi (rien du tout). Et on fini par le dessert avec les excellents "Physical (You're So)" et "Suck" qui sont un peu comme la cerise sur le gâteaux !
Broken un super bon album !! Qui sert un peu d'apéritif pour le festin qu'est The Downward Spiral...
On commence par l'entrée avec "Pinion", un morceau instrumental tout en crescendo. On attaque ensuite le plat résistance avec "Wish", "Last", "Help Me I'm In Hell", "Happinness In Slavery" et "Gave Up", tous aussi bon les uns que les autres avec seulement "Help me..." comme pause pour laisser ton ventre se reposer un petit peu.
Les 97 morceaux blanc sont un peu comme le fromage pour moi (rien du tout). Et on fini par le dessert avec les excellents "Physical (You're So)" et "Suck" qui sont un peu comme la cerise sur le gâteaux !
Broken un super bon album !! Qui sert un peu d'apéritif pour le festin qu'est The Downward Spiral...
Excellent ! 18/20
Posté le 07 août 2008 à 18 h 10 |
Pretty Hate Machine, comme son nom l'indique, était pas mal axé sur la haine. Broken va plus loin, et pénètre même dans le domaine du dégoûtant, de l'(auto)répulsion (voir les clips). Bref, Broken c'est du PHM puissance 10, et ce disque y arrive en environ une demi-heure.
Broken délaisse également le rock industriel synthpop pour quelque chose de clairement plus défini : le metal industriel. Trent Reznor a beau s'être réclamé de l'héritage de Ministry dès ses débuts, ce n'est véritablement qu'avec (et presque uniquement) Broken que cette influence se ressent clairement. Guitares ultra saturées, ambiance sombre et violente, hurlements déments : Broken ne fait pas dans la dentelle (une fois de plus, voir les clips...).
Outre deux instrumentaux assez originaux quoique répétitifs (mais heureusement courts) qui augurent d'une direction que Reznor aimera à poursuivre, deux titres sont particulièrement marquants : "Last" et "Happiness In Slavery". Le premier est d'une efficacité incroyable et d'une puissance rare, le second joue sur la longueur et installe un véritable enfer industriel.
Restent deux titres cachés, un "Physical" excellent qui enterre la version originale de Adam and the Ants, et un "Suck" qui clôt bien l'album.
Broken ne fait pas mieux que Pretty Hate Machine, il ne fait que consolider la légende en poursuivant dans l'excellence absolue.
Broken délaisse également le rock industriel synthpop pour quelque chose de clairement plus défini : le metal industriel. Trent Reznor a beau s'être réclamé de l'héritage de Ministry dès ses débuts, ce n'est véritablement qu'avec (et presque uniquement) Broken que cette influence se ressent clairement. Guitares ultra saturées, ambiance sombre et violente, hurlements déments : Broken ne fait pas dans la dentelle (une fois de plus, voir les clips...).
Outre deux instrumentaux assez originaux quoique répétitifs (mais heureusement courts) qui augurent d'une direction que Reznor aimera à poursuivre, deux titres sont particulièrement marquants : "Last" et "Happiness In Slavery". Le premier est d'une efficacité incroyable et d'une puissance rare, le second joue sur la longueur et installe un véritable enfer industriel.
Restent deux titres cachés, un "Physical" excellent qui enterre la version originale de Adam and the Ants, et un "Suck" qui clôt bien l'album.
Broken ne fait pas mieux que Pretty Hate Machine, il ne fait que consolider la légende en poursuivant dans l'excellence absolue.
Excellent ! 18/20
Posté le 15 avril 2009 à 10 h 21 |
Attention, chef-d'oeuvre. Comment définir mieux Broken ?
La montée est puissante et progressive. D'abord "Pinion" qui avec le son saccadé fait penser à des coups de tronçonneuse sur un mur. "Wish", avec son solo de batterie introductif : dès la première phrase, on sent que la colère se déverse. Suit "Last", un morceau tout aussi enragé.
Puis avec un petit morceau instrumental digne de l'époque du jeu vidéo Doom (qui sortira l'année d'après), arrive le controversé - à cause de son clip - "Happiness In Slavery". Quant à "Gave Up", c'est du métal dans sa plus pure expression. Et "So Physical" et "Suck" - jadis vendu comme disque bonus avec Broken, on sent la patte de Trent Reznor qui deux ans plus tard sera Mr Self Destruct.
La montée est puissante et progressive. D'abord "Pinion" qui avec le son saccadé fait penser à des coups de tronçonneuse sur un mur. "Wish", avec son solo de batterie introductif : dès la première phrase, on sent que la colère se déverse. Suit "Last", un morceau tout aussi enragé.
Puis avec un petit morceau instrumental digne de l'époque du jeu vidéo Doom (qui sortira l'année d'après), arrive le controversé - à cause de son clip - "Happiness In Slavery". Quant à "Gave Up", c'est du métal dans sa plus pure expression. Et "So Physical" et "Suck" - jadis vendu comme disque bonus avec Broken, on sent la patte de Trent Reznor qui deux ans plus tard sera Mr Self Destruct.
Exceptionnel ! ! 19/20
Posté le 08 août 2022 à 23 h 25 |
Après 3 années, des kilomètres de bitumes parcourus, des kilomètres de planches arpentées et des kilomètres de coke sniffées, le père Reznor croit en son nouveau dieu, la scène et ses guitares saturées... In Rock We Trust. Ca fait soulever les foules, ça fait soulever les filles, ça fait soulever les plumes des critiques. Alors abreuvé par toute cette énergie, il claque 8 titres, 30 minutes frontales, pied au plancher.
Après une intro devenue mythique où se cache quelque part un sample de Bowie, Wish envoie vers une autre orbite la NIN-sphère. Mais quel morceau mes amis ! Que de haine, que de hargne, que de décibels, que de distorsions... et ce break. Ce morceau devient instantanément la représentation même de NIN en live. Ce genre de morceau qui piquera la vedette à Metallica à un fa/fu-meux festival deux ans plus tard (Woodstock 94, un bootleg à écouter dans les plus bref délais).
S'enchaîne le pachydermique mais fulgurant (si si) Last, une leçon de composition.
L'abyssal Help Me I Am In Hell (le premier d'une longue liste de morceaux instrumentaux signé NIN) ouvre la porte du monstre, de la broyeuse Happiness In Slavery. Un morceau purement incroyable, au relent BDSM, à la croisée du bruitisme, du spleen et de la colère. En un mot I-N-D-U-S.
Gave Up clôture les titres originaux en te bafant façon. Un autre classique en devenir.
S'en suit, en dessert, Physical (You're So), une version encore plus salace et rock que l'original de Adam and the Ant, et Suck où Trent s'auto-reprend, puisqu'il s'agit d'une version "hard" d'un titre qu'il a enregistré lui-même avec le projet Pigface. Un classique live pour plusieurs années.
Au fil des titres, se profile une plaque fumeuse, brutale, poisseuse, sale, désespérée, incandescente. A la hauteur des clips et, surtout, du court-métrage produit par le héros Peter CHRISTOPHERSON : brièvement considéré comme un snuff, longtemps considéré comme culte, malsain et introuvable... comme quoi internet n'a pas que des défauts.
Il faut être plus que cassé pour produire un disque pareil mais c'est lorsque l'on brise la coquille que l'on peut extraire toute la substance.
Après une intro devenue mythique où se cache quelque part un sample de Bowie, Wish envoie vers une autre orbite la NIN-sphère. Mais quel morceau mes amis ! Que de haine, que de hargne, que de décibels, que de distorsions... et ce break. Ce morceau devient instantanément la représentation même de NIN en live. Ce genre de morceau qui piquera la vedette à Metallica à un fa/fu-meux festival deux ans plus tard (Woodstock 94, un bootleg à écouter dans les plus bref délais).
S'enchaîne le pachydermique mais fulgurant (si si) Last, une leçon de composition.
L'abyssal Help Me I Am In Hell (le premier d'une longue liste de morceaux instrumentaux signé NIN) ouvre la porte du monstre, de la broyeuse Happiness In Slavery. Un morceau purement incroyable, au relent BDSM, à la croisée du bruitisme, du spleen et de la colère. En un mot I-N-D-U-S.
Gave Up clôture les titres originaux en te bafant façon. Un autre classique en devenir.
S'en suit, en dessert, Physical (You're So), une version encore plus salace et rock que l'original de Adam and the Ant, et Suck où Trent s'auto-reprend, puisqu'il s'agit d'une version "hard" d'un titre qu'il a enregistré lui-même avec le projet Pigface. Un classique live pour plusieurs années.
Au fil des titres, se profile une plaque fumeuse, brutale, poisseuse, sale, désespérée, incandescente. A la hauteur des clips et, surtout, du court-métrage produit par le héros Peter CHRISTOPHERSON : brièvement considéré comme un snuff, longtemps considéré comme culte, malsain et introuvable... comme quoi internet n'a pas que des défauts.
Il faut être plus que cassé pour produire un disque pareil mais c'est lorsque l'on brise la coquille que l'on peut extraire toute la substance.
Excellent ! 18/20
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