Bob Dylan
Christmas In The Heart |
Label :
Columbia |
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Même à soixante-huit ans, Dylan surprend. Dans un studio de Santa Monica, accompagné de son groupe habituel et d'une bande de choristes, il décide d'enregistrer une collection de chansons de Noël. Christmas in the Heart est un mélange de traditionnels comme "The Little Drummer Boy" ou "Silver Bells" et de raretés comme le calypso "Christmas Island" ou "The Christmas Blues". En tout, quinze titres interprétés au premier degré par un amoureux de belles chansons chrétiennes et de la tradition américaine. Après tout, le Christmas Album fut pendant longtemps, un passage obligatoire dans la carrière d'un artiste, en particulier chez les héros du jeune Zimmerman, qu'il s'agisse d'Elvis ou de Sinatra.
Le résultat est assez déroutant et divise l'opinion : certains y voient un exercice très indulgent d'un grand-père gentiment sénile, d'autres la suite logique et charmante du travail unique d'un passeur de musique traditionnelle (cf : le duo de reprises "Good As I Been To You"/"World Gone Wrong" et son émission de radio anthologique Theme Time Radio Hour). Si je ne doute à aucun moment du bien-fondé de l'entreprise (dont les bénéfices furent reversés à des œuvres de charité), il m'arrive rarement d'écouter cet album sans me fendre la gueule en entendant le Zim chanter en latin ("O, Come All Ye Faithful") ou se déguiser en oncle bourré dansant la polka au repas de Noël ("Must Be Santa" dont le clip est un must).
Une curiosité donc, à consommer avec modération (le 24-25 décembre par exemple) et à ne pas mettre entre les oreilles les plus cyniques.
Le résultat est assez déroutant et divise l'opinion : certains y voient un exercice très indulgent d'un grand-père gentiment sénile, d'autres la suite logique et charmante du travail unique d'un passeur de musique traditionnelle (cf : le duo de reprises "Good As I Been To You"/"World Gone Wrong" et son émission de radio anthologique Theme Time Radio Hour). Si je ne doute à aucun moment du bien-fondé de l'entreprise (dont les bénéfices furent reversés à des œuvres de charité), il m'arrive rarement d'écouter cet album sans me fendre la gueule en entendant le Zim chanter en latin ("O, Come All Ye Faithful") ou se déguiser en oncle bourré dansant la polka au repas de Noël ("Must Be Santa" dont le clip est un must).
Une curiosité donc, à consommer avec modération (le 24-25 décembre par exemple) et à ne pas mettre entre les oreilles les plus cyniques.
Pas terrible 9/20 | par Dylanesque |
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