The Smashing Pumpkins
Monuments To An Elegy |
Label :
BMG |
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N'essayons pas de se faire mal à la tête, à chercher quelles subtilités et significations peuvent bien se cacher derrière ce projet tentaculaire de sorties sur le long terme enrubannés sous le titre Teargarden By Kaleidyscope. Vu comment ça se goupille (plutôt bien) depuis quelques années, le Smashing Pumpkins 2.0 de Billy Corgan en solo (en fait) semble simplement vouloir donner le meilleur de sa créativité sous une forme originale. Pas une mauvaise idée, si ça peut aider à se démarquer, voire au pire faire passer la pilule sur certains titres mineurs, en les noyant dans la masse d'un concept... C'est bien la seule chose qu'on reprocherait à Corgan : d'être trop intelligent pour être spontané. À l'écoute de ces derniers - et somme-toute sympathiques - titres en date, c'est un peu comme si on le voyait assis, gratte sur les genoux stylo sur l'oreille, à élaborer savamment ces titres dans le moindre détail, le plus méticuleusement possible, pensant même les effets de production en amont et la place que prendra la chanson sur la tracklist... C'est de l'affabulation, tout en étant plausible.
Quant au contenu à proprement parler, c'est le prolongement logique du répertoire de Corgan, et c'est tant mieux. De son écriture comme de sa voix se diffusent toujours par petites touches ces évocations du Pumpkins d'antan. Déguisé en Machina premier du nom, la citrouille fait pas mal de grimaces rappelant tout de même son travail d'orfèvre des années 90. Ayant déjà tout fait, et surtout poutré les auditeurs plus d'une fois avec des putains d'albums, on constate avec réjouissance que le bonhomme ne se refuse désormais plus rien. Que cela soit en terme de riffs gras de salopard ("Anti-Hero") ou d'efficacité mélodique ("Tiberus"), comme en matière de soin apporté à la production ("Monuments" fait la somme) et d'arrangements kitschs ("Being Beige"). Et dire que certains conchiaient les audaces du merveilleux Adore ! C'est qu'ils n'avaient pas encore eut droit à un "Run2Me" tout bonnement... "incroyable", le sens du terme étant laissé à la discrétion du lecteur. Ceci dit, des perfections comme "Dorian" pardonnent tout ; et surtout comme d'hab', les grattes sont irréprochables, encore un festival de plans et sons magnifiques...
Il y a beau n'y avoir que neuf chapitres pour ce volume, on peut difficilement dire qu'on reste sur sa fin. C'est un bon petit festin. Suite et fin du bric-à-brac au prochain volume...
Quant au contenu à proprement parler, c'est le prolongement logique du répertoire de Corgan, et c'est tant mieux. De son écriture comme de sa voix se diffusent toujours par petites touches ces évocations du Pumpkins d'antan. Déguisé en Machina premier du nom, la citrouille fait pas mal de grimaces rappelant tout de même son travail d'orfèvre des années 90. Ayant déjà tout fait, et surtout poutré les auditeurs plus d'une fois avec des putains d'albums, on constate avec réjouissance que le bonhomme ne se refuse désormais plus rien. Que cela soit en terme de riffs gras de salopard ("Anti-Hero") ou d'efficacité mélodique ("Tiberus"), comme en matière de soin apporté à la production ("Monuments" fait la somme) et d'arrangements kitschs ("Being Beige"). Et dire que certains conchiaient les audaces du merveilleux Adore ! C'est qu'ils n'avaient pas encore eut droit à un "Run2Me" tout bonnement... "incroyable", le sens du terme étant laissé à la discrétion du lecteur. Ceci dit, des perfections comme "Dorian" pardonnent tout ; et surtout comme d'hab', les grattes sont irréprochables, encore un festival de plans et sons magnifiques...
Il y a beau n'y avoir que neuf chapitres pour ce volume, on peut difficilement dire qu'on reste sur sa fin. C'est un bon petit festin. Suite et fin du bric-à-brac au prochain volume...
Très bon 16/20 | par X_YoB |
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