The Smashing Pumpkins
1979 |
Label :
Virgin |
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1979 est le deuxième maxi tiré de Mellon Collie And The Infinite Sadness. Le simple Bullet With Butterfly Wings ne comportait qu'un morceau supplémentaire, celui-ci en compte cinq ! Mais l'exploit ne s'arrête pas là. En effet, ce maxi et les suivants ont leur ambiance propre en relation directe avec le morceau principal. Loin de coller des morceaux sans relation, les Smashing Pumpkins proposent des mini-albums complètement cohérents. Tous les morceaux de 1979 évoquent donc la nostalgie de l'adolescence et plus particulièrement les souvenirs amoureux.
Pas la peine de revenir sur le morceau titre, véritable chef-d'oeuvre où la musique est en adéquation totale avec le sujet, trip nostalgique sans égal, véritable madeleine de Proust pour tout fan ayant entendu pour la première fois ce morceau en pleine adolescence. Les autres morceaux s'inscrivent dans la même ligne thématique. Dégoût de soi et conscience du vieillissement inéluctable ("Ugly"), amours impossibles ("Cherry"), amour fou ("The Boy")...
Musicalement, le groupe alterne morceaux intimistes et dépouillés tels "Ugly" ou "Believe", magnifiquement chanté par la voix fluette de James Iha et titres plus recherchés. "The Boy" est une perle new-wave au rythme calqué sur "1979" et aux vocaux très originaux une nouvelle fois de James Iha. "Cherry", pépite du disque, est un titre minimaliste hérité directement des Cure. Pour finir, "Set The Ray To Jerry", d'une noirceur digne de Adore, montre une facette alors inconnue du groupe: mélodie simple et glauque discrète appuyée par une basse assez présente, le tout noyé sous la batterie magistrale de Jimmy Chamberlin mixée de plus ne plus en avant. Le chemin est tout tracé pour l'album suivant...
1979 est donc un disque indispensable à tout amateur des Smashing Pumpkins. Loin d'un simple maxi comme le propose souvent les groupes, il s'avère plutôt un mini album étoffant certaines facettes de Mellon Collie And The Infinite Sadness. Excellent et incontournable.
Pas la peine de revenir sur le morceau titre, véritable chef-d'oeuvre où la musique est en adéquation totale avec le sujet, trip nostalgique sans égal, véritable madeleine de Proust pour tout fan ayant entendu pour la première fois ce morceau en pleine adolescence. Les autres morceaux s'inscrivent dans la même ligne thématique. Dégoût de soi et conscience du vieillissement inéluctable ("Ugly"), amours impossibles ("Cherry"), amour fou ("The Boy")...
Musicalement, le groupe alterne morceaux intimistes et dépouillés tels "Ugly" ou "Believe", magnifiquement chanté par la voix fluette de James Iha et titres plus recherchés. "The Boy" est une perle new-wave au rythme calqué sur "1979" et aux vocaux très originaux une nouvelle fois de James Iha. "Cherry", pépite du disque, est un titre minimaliste hérité directement des Cure. Pour finir, "Set The Ray To Jerry", d'une noirceur digne de Adore, montre une facette alors inconnue du groupe: mélodie simple et glauque discrète appuyée par une basse assez présente, le tout noyé sous la batterie magistrale de Jimmy Chamberlin mixée de plus ne plus en avant. Le chemin est tout tracé pour l'album suivant...
1979 est donc un disque indispensable à tout amateur des Smashing Pumpkins. Loin d'un simple maxi comme le propose souvent les groupes, il s'avère plutôt un mini album étoffant certaines facettes de Mellon Collie And The Infinite Sadness. Excellent et incontournable.
Parfait 17/20 | par Abe-sapien |
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