The Smashing Pumpkins
Zero |
Label :
Virgin |
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Zero, c'est un chiffre désignant la valeur nulle ou le cardinal (nombre d'éléments) de l'ensemble vide.
Les Smashing Pumpkins ont décidé que leur Zero serait différent... Loin d'être une valeur nulle ni un ensemble vide, l'EP se révèlent être d'une rare qualité pour un 7 titres. Tout d'abord, le single "Zero" qui ouvre l'album lance une violente rythmique dans les enceintes, avec ce riff entraînant et entêtant sur lequel vient se poser la voix nasillarde de Billy Corgan : 'I'm your lover, I'm your zero'. Mal-être ambiant instauré dès la première chanson. Le solo de James Iha est dégueulasse à souhait mais parfaitement maîtrisé, comme à son habitude. Après cette belle entrée en matière avec ce bon single, place aux autres morceaux, qui se trouvent être, pour la plupart, des chutes de studios de l'album Mellon Collie And The Infinite Sadness, et qui ne demandaient qu'à sortir sous une forme ou une autre. "God" nous rappelle cette ambiance malsaine, avec ce petit côté très post-rock avant l'heure : une section rythmique basse-batterie entrecoupée d'allers simples sur la guitare, avant de laisser déborder l'énergie pendant le refrain. "Mouth Of Babes" et "Marquis In Spade" continue dans la même veine agressive et complètement glauque et finissent de nous conquérir. "Tribute To Johnny" n'est pas sans rappeler un certain "One Inch Man" de Kyuss dans la rythmique. Encore une fois un excellent brûlot qui aurait bien mérité d'avoir sa place au soleil. Quand à "Bonnies" elle met l'accent sur la veine pop du groupe et reste dans l'esprit des "Tonight, Tonight" et autres "Bodies" C'est la seule fois dans l'EP que transparaît cette facette mélancolique et mélodique. Enfin arrive une bizarrerie comme on n'a pas coutume d'en voir. "Pastichio Medley" présente un enchaînement de riffs non utilisés pendant plus de 20 minutes. Troublant mais génial. Après on aime ou on n'aime pas. J'avouerai qu'à la fin le risque est d'avoir le cerveau comme une passoire (un peu comme avec Slayer) mais le larsen revient régulièrement finissant d'achever les quelques neurones qui nous restent. Unique.
Conclusion, pour les fans de Mellon Collie... je vous conseille cet EP pour aller plus loin dans l'univers des Smashing. Un grand moment de rock !
Les Smashing Pumpkins ont décidé que leur Zero serait différent... Loin d'être une valeur nulle ni un ensemble vide, l'EP se révèlent être d'une rare qualité pour un 7 titres. Tout d'abord, le single "Zero" qui ouvre l'album lance une violente rythmique dans les enceintes, avec ce riff entraînant et entêtant sur lequel vient se poser la voix nasillarde de Billy Corgan : 'I'm your lover, I'm your zero'. Mal-être ambiant instauré dès la première chanson. Le solo de James Iha est dégueulasse à souhait mais parfaitement maîtrisé, comme à son habitude. Après cette belle entrée en matière avec ce bon single, place aux autres morceaux, qui se trouvent être, pour la plupart, des chutes de studios de l'album Mellon Collie And The Infinite Sadness, et qui ne demandaient qu'à sortir sous une forme ou une autre. "God" nous rappelle cette ambiance malsaine, avec ce petit côté très post-rock avant l'heure : une section rythmique basse-batterie entrecoupée d'allers simples sur la guitare, avant de laisser déborder l'énergie pendant le refrain. "Mouth Of Babes" et "Marquis In Spade" continue dans la même veine agressive et complètement glauque et finissent de nous conquérir. "Tribute To Johnny" n'est pas sans rappeler un certain "One Inch Man" de Kyuss dans la rythmique. Encore une fois un excellent brûlot qui aurait bien mérité d'avoir sa place au soleil. Quand à "Bonnies" elle met l'accent sur la veine pop du groupe et reste dans l'esprit des "Tonight, Tonight" et autres "Bodies" C'est la seule fois dans l'EP que transparaît cette facette mélancolique et mélodique. Enfin arrive une bizarrerie comme on n'a pas coutume d'en voir. "Pastichio Medley" présente un enchaînement de riffs non utilisés pendant plus de 20 minutes. Troublant mais génial. Après on aime ou on n'aime pas. J'avouerai qu'à la fin le risque est d'avoir le cerveau comme une passoire (un peu comme avec Slayer) mais le larsen revient régulièrement finissant d'achever les quelques neurones qui nous restent. Unique.
Conclusion, pour les fans de Mellon Collie... je vous conseille cet EP pour aller plus loin dans l'univers des Smashing. Un grand moment de rock !
Bon 15/20 | par Boys24 |
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