John Zorn
Moonchild |
Label :
Orkhestra |
||||
Nouvel essai du duo Zorn-Patton, voici Moonchild: disque qui joue à nous faire peur...
Saturation toujours à la limite du larsen, hurlements hystériques de Mike, batterie d'ambiance tantôt haletante ("Equinox"), tantôt d'une angoissante lenteur ("616") sous la direction d'un Zorn qui triture la musique, la décharne au point de la rendre nuisible.
Moonchild apparaît alors comme un conte pour enfants pas sages (voir le titre éponyme), noir à les empêcher de dormir.
L'ensemble transpire une tension inouïe, épileptique, à laquelle il n'existe pas de remède. Qu'elles soient enlevées ("Abraxas") ou plus en retenue ("The Summoning") chaque piste est un morceau de souffrance, produisant l'effet que procurerait sans doute, une lobotomie sans anesthésie (sinon c'est pas drôle).
Bien sûr, les mauvaises langues diront que cela sonne comme un Fantomas bis -Trevor Dunn est de la partie-...
Oui, effectivement, Patton nous sert encore une fois ses gimmicks qui sentent le réchauffé, cependant la recherche musicale me semble plus profonde, plus poussée qu'à l'habitude: "Possession", "Caligula" ou encore "Le Part Maudit" font preuve d'une force et d'une folie qui lui est propre et, de ce fait, rend l'album incontournable.
Pas un LP à passer chez Mamie !
Saturation toujours à la limite du larsen, hurlements hystériques de Mike, batterie d'ambiance tantôt haletante ("Equinox"), tantôt d'une angoissante lenteur ("616") sous la direction d'un Zorn qui triture la musique, la décharne au point de la rendre nuisible.
Moonchild apparaît alors comme un conte pour enfants pas sages (voir le titre éponyme), noir à les empêcher de dormir.
L'ensemble transpire une tension inouïe, épileptique, à laquelle il n'existe pas de remède. Qu'elles soient enlevées ("Abraxas") ou plus en retenue ("The Summoning") chaque piste est un morceau de souffrance, produisant l'effet que procurerait sans doute, une lobotomie sans anesthésie (sinon c'est pas drôle).
Bien sûr, les mauvaises langues diront que cela sonne comme un Fantomas bis -Trevor Dunn est de la partie-...
Oui, effectivement, Patton nous sert encore une fois ses gimmicks qui sentent le réchauffé, cependant la recherche musicale me semble plus profonde, plus poussée qu'à l'habitude: "Possession", "Caligula" ou encore "Le Part Maudit" font preuve d'une force et d'une folie qui lui est propre et, de ce fait, rend l'album incontournable.
Pas un LP à passer chez Mamie !
Très bon 16/20 | par Judas |
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