Queens Of The Stone Age

Feel Good Hit Of The Summer

Feel Good Hit Of The Summer

 Label :     Interscope 
 Sortie :    février 2001 
 Format :  Maxi / CD  Vinyle  K7 Audio   

En tant que premier véritable tube de Queens Of The Stone Age, Feel Good Hit Of The Summer a droit à son propre maxi. La particularité première de ce morceau est bien évidemment ses paroles qui sont un inventaire de substances psychotropes et dopantes, illicites ou légales, récitées en boucle. La pochette donne d'ailleurs le ton avec cette composition à base des produits mentionnés. Mais c'est loin d'être le seul intérêt du morceau. En effet, musicalement, "Feel Good Hit Of The Summer" est l'équivalent d'une montée d'adrénaline implacable. La basse de Nick Oliveri donne la direction cradingue avant la déflagration endiablée d'une rythmique de bûcheron anabolisé. Toute la folie de Queens Of The Stone Age période Oliveri est résumée dans ces 2 minutes 43 : riffs simples martelés, ruptures de rythmes, arrangements seventies (guitare slide, clavier...). Un morceau purement jouissif.
Celui-ci est agrémenté de trois morceaux inédits. Tout d'abord "You're So Vague", titre assez planant, alternant passages envolés typiquement Kyussiens et refrain mélodique. Les arrangements de chant et d'effets divers sont parfaits, comme à l'accoutumée, et étoffent grandement l'ampleur du morceau.
Viennent ensuite deux reprises : "Never Say Never" de Romeo Void et "Who'll Be The Next In Line" des Kinks. Cette dernière se révèle aussi basique qu'ennuyante. Bizarre d'avoir choisi ce titre pas vraiment bandant au milieu des quantités de tubes des Kinks. Même Nick Oliveri, qui assure le chant, semble à moitié endormi par ce qu'il joue...
"Never Say Never" s'avère par contre particulièrement intéressante. C'est une reprise d'un groupe new-wave de San Fransisco qui m'est totalement inconnu (en même temps, la new wave, hein...) et c'est l'unique occasion d'entendre les guitares de Queens Of The Stone Age sans disto (ou presque) et affublées d'un rythme digne d'un singe-batteur (de la pure new-wave donc !). Seule la basse et quelques grondements salvateurs viennent rugir là au milieu. Le chant laconique de Josh Homme s'avère parfait pour un morceau très rafraichissant et finalement bienvenu par sa rupture de ton.


Très bon   16/20
par Abe-sapien


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