Eels
With Strings - Live At Town Hall |
Label :
Vagrant |
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Il aura fallu attendre 10 ans pour qu'un live de Eels bénéficie d'une distribution digne de ce nom, "What A Beautiful Morning et Electro-Shock Blues Live n'étant disponible que par correspondance.
Ce DVD retrace donc un concert à New York, lors de la tournée qui a suivi la sortie de Blinking Lights And Other Revelations, sorte de live Unplugged, faisant la part belle à d'excellents arrangements à cordes.
Le premier quart du concert constitue le passage obligé du dernier album. Puis, à partir de "Dirty Girl", tout ceux qui n'ont pas eu la chance de voir le groupe en concert se rendent compte de ce qu'ils ont pu rater. Chansons remaniées ("Novocaine For The Soul", "Dirty Girl"), reprises inspirées ("Girl From North Country" de Dylan), ambiances intimistes ("Dead Of Winter", "Railroad Man") ou festives ("Hey Man (Now You ‘re Really Living")), un set remarquablement varié et cohérent.
Malheureusement, au-delà des cadrages, à mon goût pas toujours pertinents, la réalisation laisse à désirer. Premier constat, les coulisses en noir et blanc (non sous-titrées) entre chaque chanson cassent l'atmosphère instaurée par les morceaux. Deuxièmement, l'ordre, complètement différent de celui du concert tel qu'il a été donné ce soir-là. De plus, quel est l'intérêt de passer les images de la reprise du "I Could Never Take The Place Of Your Man" de Prince si c'est pour entendre les commentaires de E et non la musique ? Histoire de droits ? Pourquoi pas mais dans ce cas, autant ne pas le montrer, car c'en est d'autant plus frustrant, tout comme le fait qu'aucun échange entre E et le public n'ait été gardé, et quand on connaît la répartie du bonhomme, ce manque est cruel.
Pour avoir eu la chance de les voir au Bataclan, je trouve que ce DVD, au final, résume assez bien le talent de réarrangeur de E, et la capacité de ses délicieuses comptines à s'adapter aux humeurs des tournées, mais il ne met pas en valeur ses qualités d'interprête et de showman.
Dernière chose, la maison de disque a cru malin de supprimer 4 morceaux ("Spunky", "Suicide Life", "Poor Side Of Town" et "It's A Motherfucker", 4 morceaux pas anodins, donc) pour les mettre uniquement sur la version CD, version CD elle-même amputée de 8 morceaux qu'on retrouve sur le DVD. Il ne faudra pas dire après qu'on ne prend pas les gens qui achètent pour des vaches à lait.
Ce DVD retrace donc un concert à New York, lors de la tournée qui a suivi la sortie de Blinking Lights And Other Revelations, sorte de live Unplugged, faisant la part belle à d'excellents arrangements à cordes.
Le premier quart du concert constitue le passage obligé du dernier album. Puis, à partir de "Dirty Girl", tout ceux qui n'ont pas eu la chance de voir le groupe en concert se rendent compte de ce qu'ils ont pu rater. Chansons remaniées ("Novocaine For The Soul", "Dirty Girl"), reprises inspirées ("Girl From North Country" de Dylan), ambiances intimistes ("Dead Of Winter", "Railroad Man") ou festives ("Hey Man (Now You ‘re Really Living")), un set remarquablement varié et cohérent.
Malheureusement, au-delà des cadrages, à mon goût pas toujours pertinents, la réalisation laisse à désirer. Premier constat, les coulisses en noir et blanc (non sous-titrées) entre chaque chanson cassent l'atmosphère instaurée par les morceaux. Deuxièmement, l'ordre, complètement différent de celui du concert tel qu'il a été donné ce soir-là. De plus, quel est l'intérêt de passer les images de la reprise du "I Could Never Take The Place Of Your Man" de Prince si c'est pour entendre les commentaires de E et non la musique ? Histoire de droits ? Pourquoi pas mais dans ce cas, autant ne pas le montrer, car c'en est d'autant plus frustrant, tout comme le fait qu'aucun échange entre E et le public n'ait été gardé, et quand on connaît la répartie du bonhomme, ce manque est cruel.
Pour avoir eu la chance de les voir au Bataclan, je trouve que ce DVD, au final, résume assez bien le talent de réarrangeur de E, et la capacité de ses délicieuses comptines à s'adapter aux humeurs des tournées, mais il ne met pas en valeur ses qualités d'interprête et de showman.
Dernière chose, la maison de disque a cru malin de supprimer 4 morceaux ("Spunky", "Suicide Life", "Poor Side Of Town" et "It's A Motherfucker", 4 morceaux pas anodins, donc) pour les mettre uniquement sur la version CD, version CD elle-même amputée de 8 morceaux qu'on retrouve sur le DVD. Il ne faudra pas dire après qu'on ne prend pas les gens qui achètent pour des vaches à lait.
Pas mal 13/20 | par Francislalanne |
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