Nick Cave And The Bad Seeds
Tender Prey |
Label :
Mute |
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LA référence. L'album par lequel la reconnaissance arrive enfin grâce au mini hit underground "The Mercy Seat" (divinement repris par le maître spirituel Johnny Cash en 2003). Dernières confessions d'un condamné avant la chaise électrique, ce morceau obsédant construit sur deux accords et un refrain presque fédérateur rends enfin accessible (en toute relativité bien sûr) la musique de l'australien . C'est avec un groupe cohérent (dont un ex Die Haut et un ex Cramps et Gun Club) que Nick livre un album à la classe digne des cabarets berlinois les moins fréquentables. Le piano semble avoir bu comme chez Tom Waits dans "Up Jumped The Devil", à moins qu'ils ne nous égrène quelques sinistres comptines dans "Sunday Slave". Le tourmenté devient tourmenteur sur "Mercy", et on a même l'impression que Nick se prend pour Gainsbourg sur "Slowly Goes The Night" !
Un album riche, varié (la magnifique ballade "Watching Alice" en témoigne), dont la pépite cachée est "City Of Refuge", vraie-fausse reprise du bluesman Blind Willie Johnson. Morceau de bravoure où furie punk et chœurs quasi-gospel nous enjoignent à fuir la ville pécheresse, où les égouts débordent de sang impur ...
You better run ...
Un album riche, varié (la magnifique ballade "Watching Alice" en témoigne), dont la pépite cachée est "City Of Refuge", vraie-fausse reprise du bluesman Blind Willie Johnson. Morceau de bravoure où furie punk et chœurs quasi-gospel nous enjoignent à fuir la ville pécheresse, où les égouts débordent de sang impur ...
You better run ...
Excellent ! 18/20 | par Fistsoflove |
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