Nick Cave And The Bad Seeds
Live Seeds |
Label :
Mute |
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Déçu par la production de David Briggs sur Henry's Dream, Nick Cave publie ce Live peu après la tournée de promotion de cet album, afin de rendre justice aux chansons qu'il estime gâchées par un traitement ne rendant pas les émotions qu'il souhaitait véhiculer sur ce disque.
Les Bad Seeds ont presque trouvé leur formation définitive, et c'est donc un groupe d'une rare cohérence que l'on peut entendre à l'œuvre sur ce live. Pour ceux qui avaient besoin de la preuve que les Bad Seeds sont de vrais bêtes de scène, ce disque est pour vous !
Les grands moments qui font d'un concert de Nick Cave une expérience inoubliable, sont là (on peut cependant regretter l'absence de "Saint Huck" ainsi que des extraits de Your Funeral, My Trial) : de l'ouverture ("The Mercy Seat" et son crescendo cataclysmique), jusqu'à l'adieu apaisé emprunté à Tender Prey ("New Morning"), ce concert enregistré sur diverses dates de la tournée se vit comme un tour en montagnes russes sans ceinture de sécurité, où chaque virage peut être fatal. Des morceaux comme "Papa Won't Leave You Henry" ou "John Finn's Wife", prennent ici toute leur ampleur dramatique, et on imagine sans peine le chanteur possédé par ses mots, les genoux au sol vivant pleinement chaque syllabe lui sortant de sa gorge meurtrie par sa vie tourmentée.
A noter ici l'étonnante relecture du magnifique "Plain Gold Ring" chanté naguère par la divine Nina Simone, et prenant sous l'égide des Bad Seeds une telle tournure dramatique que l'on pourrait jurer qu'il s'agit là d'un morceau original du groupe. Ce document définitif sur la maîtrise artistique du groupe peut ressembler à une sorte de bilan, tant tout ici semble mis en œuvre pour prouver que l'australien ne sait pas seulement écrire des chansons, mais qu'il sait aussi les mettre en scène ("The Weeping Song" au hasard).
Voici donc un live aux allures de bilan de mi-parcours, qui permettra aux néophytes de se voir confrontés au répertoire varié et cohérent d'un groupe, que l'on peut qualifier d'original et de fascinant.
Les Bad Seeds ont presque trouvé leur formation définitive, et c'est donc un groupe d'une rare cohérence que l'on peut entendre à l'œuvre sur ce live. Pour ceux qui avaient besoin de la preuve que les Bad Seeds sont de vrais bêtes de scène, ce disque est pour vous !
Les grands moments qui font d'un concert de Nick Cave une expérience inoubliable, sont là (on peut cependant regretter l'absence de "Saint Huck" ainsi que des extraits de Your Funeral, My Trial) : de l'ouverture ("The Mercy Seat" et son crescendo cataclysmique), jusqu'à l'adieu apaisé emprunté à Tender Prey ("New Morning"), ce concert enregistré sur diverses dates de la tournée se vit comme un tour en montagnes russes sans ceinture de sécurité, où chaque virage peut être fatal. Des morceaux comme "Papa Won't Leave You Henry" ou "John Finn's Wife", prennent ici toute leur ampleur dramatique, et on imagine sans peine le chanteur possédé par ses mots, les genoux au sol vivant pleinement chaque syllabe lui sortant de sa gorge meurtrie par sa vie tourmentée.
A noter ici l'étonnante relecture du magnifique "Plain Gold Ring" chanté naguère par la divine Nina Simone, et prenant sous l'égide des Bad Seeds une telle tournure dramatique que l'on pourrait jurer qu'il s'agit là d'un morceau original du groupe. Ce document définitif sur la maîtrise artistique du groupe peut ressembler à une sorte de bilan, tant tout ici semble mis en œuvre pour prouver que l'australien ne sait pas seulement écrire des chansons, mais qu'il sait aussi les mettre en scène ("The Weeping Song" au hasard).
Voici donc un live aux allures de bilan de mi-parcours, qui permettra aux néophytes de se voir confrontés au répertoire varié et cohérent d'un groupe, que l'on peut qualifier d'original et de fascinant.
Parfait 17/20 | par Fistsoflove |
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