David Bowie
Reality |
Label :
Iso |
||||
A peine plus d'un an près la sortie de l'excellent Heathen, le Thin White Duke est de retour avec un nouvel album au visuel absolument abominable. Des chutes du précédent ? Surprise: non. Bowie nous sort un album qui n'est pas du réchauffé, il a retrouvé l'envie de composer rapidement, aidé sûrement en cela par le fait qu'il est sur son propore label (plus besoin d'attendre 5 ans entre deux disques afin d'en vendre un max). En plus, l'album est produit par Tony Visconti, le complice des années glam. Alors, que demande le peuple ?
Bah, peut-être un peu plus d'originalité. C'est un album honnête, avec de bonnes chansons ("Never Get Old" connue par tous les marathoniens qui carburent à l'eau plate, "New Killer Star") mais aucune surprise. Deux reprises assez efficaces de Jonathan Richman et du quart de Beatles Georges Harrison, quelques moments sympas mais qui ne resteront pas dans les annales du Ziggy (annales avec deux N svp) comme "She'll Drive The Big Car" ou "Days", deux chansons moins bien ("The Loneliest Guy", "Looking For Water"). Bref, tout ça pour dire qu'on a un peu le sentiment que David fait du Bowie. Il a trouvé la formule pop light susceptible de passer à la radio et de plaire à ceux qui ne le connaissent pas et en abuse un peu. On est loin de Heathen et de son formidable morceau d'ouverture "Sunday" ! Ah, là on parle de prise de risque ! Quelle radio aurait passé ce single ?
Néanmoins, un morceau sauve l'album: "Bring Me The Disco King", ou comment finir un disque en beauté.
Certes, peut-être qu'on en attends un peu trop du gars. On se dit qu'un type qui a réussi à sortir cinq chefs-d'oeuvre en quatre ans à la fin des années 70 doit être capable de rééditer l'exploit. Ou du moins qu'il mérite le respect. Alors disons-nous que le prochain album sera mieux et allons voir l'animal en concert pour définitivement se convaincre qu'il a quand même écrit une sacré poignée de bonnes chansons.
Bah, peut-être un peu plus d'originalité. C'est un album honnête, avec de bonnes chansons ("Never Get Old" connue par tous les marathoniens qui carburent à l'eau plate, "New Killer Star") mais aucune surprise. Deux reprises assez efficaces de Jonathan Richman et du quart de Beatles Georges Harrison, quelques moments sympas mais qui ne resteront pas dans les annales du Ziggy (annales avec deux N svp) comme "She'll Drive The Big Car" ou "Days", deux chansons moins bien ("The Loneliest Guy", "Looking For Water"). Bref, tout ça pour dire qu'on a un peu le sentiment que David fait du Bowie. Il a trouvé la formule pop light susceptible de passer à la radio et de plaire à ceux qui ne le connaissent pas et en abuse un peu. On est loin de Heathen et de son formidable morceau d'ouverture "Sunday" ! Ah, là on parle de prise de risque ! Quelle radio aurait passé ce single ?
Néanmoins, un morceau sauve l'album: "Bring Me The Disco King", ou comment finir un disque en beauté.
Certes, peut-être qu'on en attends un peu trop du gars. On se dit qu'un type qui a réussi à sortir cinq chefs-d'oeuvre en quatre ans à la fin des années 70 doit être capable de rééditer l'exploit. Ou du moins qu'il mérite le respect. Alors disons-nous que le prochain album sera mieux et allons voir l'animal en concert pour définitivement se convaincre qu'il a quand même écrit une sacré poignée de bonnes chansons.
Pas mal 13/20 | par Thinwhitejs |
Posté le 16 juillet 2011 à 09 h 20 |
Avec le Heathen sorti quelques mois plus tôt IL AURAIT BIEN PU NOUS PONDRE UN DOUBLE ALBUM, dommage, cela aurait été un véritable bouquet d'artifice.
Quelle mouche me pique d'en rajouter une cuiller à pot. C'est louche ? Pourquoi ?
1. Parce que c'est la dernière bouteille à l'amer de l'artiste, bientôt 8 longues années...
2. Parce que cet album est très bon
3. Parce que précédemment y'a des choses qui ne me conviennent pas.
1. On ne va pas y revenir, voir la chro. de Heathen dans nos pages
2. En resserrant les rangs autour des pointures du groupe de scène qui cartonne à ses cotés avec l'immense Sterling Campbell on drum, les Gerry Leonard & Mark Plati sur les cordes, appelant à la rescousse les Slick et Garson, le beau Wie nous balance quelques titres rock superbement produits par l'ami Visconti, one more time. "Days" & "The Loneliest Guy" n'auraient d'ailleurs pas fait tâche dans le superbe Heathen.
Et bien sûr ce "Bring Me The Disco King" petit jeu de rôle entre la voix du David et le piano du Garson, grand merci, merci pour ce so long boy, chapeau l'artiste ! Un très bon album qu'il baladera dans le Reality Tour démontrant ainsi la continuité totale de l'œuvre entre très anciennes ("The Man Who Sold The World") et toutes nouvelles chansons ("Never Get Old").
3. Bon, correctionons :
Quelqu'un s'inquiète de savoir si Bowie a trouvé une formule susceptible de passer à la radio ? Je rêve... DB il se lève le matin il prend son thé et déjà il peut te sortir 3 tubes radio, il doit même s'en méfier tellement il s‘est entendu sur les ondes cet homme, ses riffs rebel balancés entre 2 pubs sur Europe N°1, ses incitations à la danse entre 2 commentaires politiques sur France Inter, ses offres d'héroïsme entre 2 reportages sur la guerre sur RTL pas d'inquiétude, la rengaine radio il connait. Car il a effectivement écrit une sacrée poignée de bonnes chansons, le genre de poignée à cinquante doigts. Ce mec c'est une usine à tubes, du genre tuyau de plomb, c'est du lourd ça restera en mémoire.
Une reprise de Jonathan Richman (et pas deux), "Pablo Picasso" du 1er album des Modern Lovers & le aussi tarte que l'originale "Try Some, Buy Some" du Harrison. Signalons que dans le Tour Edition Cd+Dvd Release on trouve le "Waterloo Sunset" du Kinks qu'il avait déjà repiqué dans le PinUps. trois reprises de bon goût me direz-vous.
Sans compter les add-ons barrés du double Cd : les "Fly", "Queen Of All The Tarts".
Bowie semble n'avoir jamais eu autant de choses à dire.
La boucle est bouclée. Quelques reprises dans chacun des 2 disques parus en 2002 et 2003, une flopée de chansons magnifiques et de rocks bien envoyés : IL AURAIT DU EN FAIRE UN DOUBLE ALBUM !
"You promised me the ending would be clear..." nous susure-t-il, in fine.
Quelle mouche me pique d'en rajouter une cuiller à pot. C'est louche ? Pourquoi ?
1. Parce que c'est la dernière bouteille à l'amer de l'artiste, bientôt 8 longues années...
2. Parce que cet album est très bon
3. Parce que précédemment y'a des choses qui ne me conviennent pas.
1. On ne va pas y revenir, voir la chro. de Heathen dans nos pages
2. En resserrant les rangs autour des pointures du groupe de scène qui cartonne à ses cotés avec l'immense Sterling Campbell on drum, les Gerry Leonard & Mark Plati sur les cordes, appelant à la rescousse les Slick et Garson, le beau Wie nous balance quelques titres rock superbement produits par l'ami Visconti, one more time. "Days" & "The Loneliest Guy" n'auraient d'ailleurs pas fait tâche dans le superbe Heathen.
Et bien sûr ce "Bring Me The Disco King" petit jeu de rôle entre la voix du David et le piano du Garson, grand merci, merci pour ce so long boy, chapeau l'artiste ! Un très bon album qu'il baladera dans le Reality Tour démontrant ainsi la continuité totale de l'œuvre entre très anciennes ("The Man Who Sold The World") et toutes nouvelles chansons ("Never Get Old").
3. Bon, correctionons :
Quelqu'un s'inquiète de savoir si Bowie a trouvé une formule susceptible de passer à la radio ? Je rêve... DB il se lève le matin il prend son thé et déjà il peut te sortir 3 tubes radio, il doit même s'en méfier tellement il s‘est entendu sur les ondes cet homme, ses riffs rebel balancés entre 2 pubs sur Europe N°1, ses incitations à la danse entre 2 commentaires politiques sur France Inter, ses offres d'héroïsme entre 2 reportages sur la guerre sur RTL pas d'inquiétude, la rengaine radio il connait. Car il a effectivement écrit une sacrée poignée de bonnes chansons, le genre de poignée à cinquante doigts. Ce mec c'est une usine à tubes, du genre tuyau de plomb, c'est du lourd ça restera en mémoire.
Une reprise de Jonathan Richman (et pas deux), "Pablo Picasso" du 1er album des Modern Lovers & le aussi tarte que l'originale "Try Some, Buy Some" du Harrison. Signalons que dans le Tour Edition Cd+Dvd Release on trouve le "Waterloo Sunset" du Kinks qu'il avait déjà repiqué dans le PinUps. trois reprises de bon goût me direz-vous.
Sans compter les add-ons barrés du double Cd : les "Fly", "Queen Of All The Tarts".
Bowie semble n'avoir jamais eu autant de choses à dire.
La boucle est bouclée. Quelques reprises dans chacun des 2 disques parus en 2002 et 2003, une flopée de chansons magnifiques et de rocks bien envoyés : IL AURAIT DU EN FAIRE UN DOUBLE ALBUM !
"You promised me the ending would be clear..." nous susure-t-il, in fine.
Très bon 16/20
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