Johnny Cash
A Thing Called Love |
Label :
Columbia |
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Régulièrement, le fantôme de Johnny Cash me rend visite pour que l'on revisite ensemble son impressionnante discographie.
Dylanesque : Encore un bon petit album country. Mineur mais valant le détour pour sa sincérité, ses emprunts aux grands noms du genre et son aspect réconfortant. On est dans des sentiers rebattus mais parfois, c'est plaisant de savoir qu'on ne risque pas de se perdre.
Johnny Cash : Le premier morceau, c'est Marty qui l'a écrit. Marty Robbins, grand compositeur country. Encore plus grand conducteur de NASCAR. On s'est pas trop fait chier : la ligne de guitare habituelle et hop, un numéro 2 dans les charts, merci bonsoir. Même chose pour la chanson-titre même s'il faut signaler la présence plaisante de ce bon vieux Charlie McCoy à l'harmonica.
Dylanesque : Et celle plus désagréable de la chorale évangéliste du Temple Choir, gros souci de cette collection à mon goût. Encore une fois, rien contre le gospel mais là, la dose est trop généreuse pour être digeste. Désolé mais je préfère entendre les morceaux géniaux de Jerry Reed repris par Elvis. Réécoutez plutôt la bande originale de Clambake, elle déchire.
Johnny Cash : Sauf qu'en 72, j'étais quand même un peu plus en forme que le Roi obèse. Pendant qu'il roupillait entre Vegas et Graceland, je parcourais le pays à la manière des prêcheurs de la Grande Dépression, porte-parole des pauvres et des laissés pour compte.
Dylanesque : Une occupation très noble et qui explique peut-être le manque de soin apporté aux sorties studio. Mais en effet, quand la chorale se calme et que Charlie souffle dans son harmo, c'est charmant. Je pense notamment à "I Promise You", à "Mississippi Stand" ou à la très belle compo "Tear Stained Letter" que vous reprendrez plus tard sur le 4ème volume des American Recordings. Et quitte à choisir un bon gospel là-dedans, j'avoue ne pas être insensible à "The Miracle Man".
Johnny Cash : Avec le recul, je concède que c'est pas la période la plus excitante de ma discographie. La formule est très répétitive : enchaînements de chansons traditionnels et gospels teintés de l'évangélisme de mon ami Billy Graham. Mais je devais bien à mes fidèles et à Columbia de pondre au moins un disque par an. Même l'église récupère la quête à la fin de chaque messe.
Dylanesque : Encore un bon petit album country. Mineur mais valant le détour pour sa sincérité, ses emprunts aux grands noms du genre et son aspect réconfortant. On est dans des sentiers rebattus mais parfois, c'est plaisant de savoir qu'on ne risque pas de se perdre.
Johnny Cash : Le premier morceau, c'est Marty qui l'a écrit. Marty Robbins, grand compositeur country. Encore plus grand conducteur de NASCAR. On s'est pas trop fait chier : la ligne de guitare habituelle et hop, un numéro 2 dans les charts, merci bonsoir. Même chose pour la chanson-titre même s'il faut signaler la présence plaisante de ce bon vieux Charlie McCoy à l'harmonica.
Dylanesque : Et celle plus désagréable de la chorale évangéliste du Temple Choir, gros souci de cette collection à mon goût. Encore une fois, rien contre le gospel mais là, la dose est trop généreuse pour être digeste. Désolé mais je préfère entendre les morceaux géniaux de Jerry Reed repris par Elvis. Réécoutez plutôt la bande originale de Clambake, elle déchire.
Johnny Cash : Sauf qu'en 72, j'étais quand même un peu plus en forme que le Roi obèse. Pendant qu'il roupillait entre Vegas et Graceland, je parcourais le pays à la manière des prêcheurs de la Grande Dépression, porte-parole des pauvres et des laissés pour compte.
Dylanesque : Une occupation très noble et qui explique peut-être le manque de soin apporté aux sorties studio. Mais en effet, quand la chorale se calme et que Charlie souffle dans son harmo, c'est charmant. Je pense notamment à "I Promise You", à "Mississippi Stand" ou à la très belle compo "Tear Stained Letter" que vous reprendrez plus tard sur le 4ème volume des American Recordings. Et quitte à choisir un bon gospel là-dedans, j'avoue ne pas être insensible à "The Miracle Man".
Johnny Cash : Avec le recul, je concède que c'est pas la période la plus excitante de ma discographie. La formule est très répétitive : enchaînements de chansons traditionnels et gospels teintés de l'évangélisme de mon ami Billy Graham. Mais je devais bien à mes fidèles et à Columbia de pondre au moins un disque par an. Même l'église récupère la quête à la fin de chaque messe.
Pas mal 13/20 | par Dylanesque |
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