Yo La Tengo
Electr-O-Pura |
Label :
Matador |
||||
Encore un chef d'oeuvre...
"Electr-O-Pura" regorge de tout ce qu'on peut rêver trouver dans un disque : émotions aussi variées que palpitantes ou lancinantes, sons impeccables et variés, puissance et énergie via un groove fantômatique, chants originaux et touchants, inspiration foudroyante...
Cela peut paraître dingue, et pourtant ! "Electr-O-Pura" n'est fait que de tubes en puissance, à peine camouflés, pour ne toucher que les personnes au coeur pur...
Grandiose, et puis voilà !
"Electr-O-Pura" regorge de tout ce qu'on peut rêver trouver dans un disque : émotions aussi variées que palpitantes ou lancinantes, sons impeccables et variés, puissance et énergie via un groove fantômatique, chants originaux et touchants, inspiration foudroyante...
Cela peut paraître dingue, et pourtant ! "Electr-O-Pura" n'est fait que de tubes en puissance, à peine camouflés, pour ne toucher que les personnes au coeur pur...
Grandiose, et puis voilà !
Excellent ! 18/20 | par X_Shape104 |
Posté le 18 février 2008 à 17 h 55 |
Coincé entre deux albums référentiels, Electr-O-Pura reste souvent dans l'ombre de la discographie exceptionnelle de Yo La Tengo. Pourtant celui-ci mérite amplement d'être mis au même niveau que Painful. Plus sûr de lui, le groupe développe ici sa recette de pop-noise-atmosphérique éprouvée sur l'album précédent et transcende son style pour accoucher d'un album unique.
Musicalement le groupe utilise les mêmes ingrédients que sur l'album précédent hormis une présence bien moindre des claviers. Mais la principale différence vient au niveau de l'atmosphère. Les diverses textures musicales créées par le groupe s'accordent parfaitement pour construire une ambiance urbaine, grise, râpeuse, hypnotisante, plutôt froide et même parfois franchement glauque. Les fulgurances de guitares noises, les dissonances, les rythmes envoutants et groovy ainsi que les couches de claviers participent à ce tableau encore inhabituel chez Yo La Tengo. Jamais le groupe n'était encore allé si loin vers ce côté sombre et assez mélancolique. A part quelques réminiscences folks très discrètes ("Pablo And Andrea"), tous les morceaux s'inscrivent dans cette veine et ce dès "Decora" qui pose tout de suite l'ambiance par la voix désabusée de Georgia, des mélodies et des couches de guitares empoisonnées.
L'ensemble de Electr-O-Pura se tient dans la qualité mais on notera tout de même que le groupe propose sur ce disque certains de ses morceaux les plus exceptionnels. Des ballades crépusculaires ("Don't Say A Word (Hot Chicken #2)", "The Hour Grows Late", "My Heart's Reflection"), des mélopées hypnotiques et entêtantes ("False Alarm", "The Ballad Of Red Buckets"), un titre hanté ("Paul Is Dead") mais les pépites les plus précieuses sont ces montées noises complètement trippantes aux voix aériennes et à la musique envoutante : "(Straight Down To The) Bitter End", "Flying Lesson (Hot Chicken #1)" et le chef d'œuvre qui vient clore ce disque magique : "Blue Line Swinger" et ses neuf minutes de jam où la mise en place du trio est époustouflante de justesse. Cette galette vaudrait sa note même si elle ne comportait que ce morceau...
Electr-O-Pura s'avère encore plus réussi que son déjà exceptionnel prédécesseur. Et même si le groupe ne brise pas moult barrières en étoffant son son et son style cette fois, le résultat est tout de même plus que jamais admirable. Un des albums les plus réussis de Yo La Tengo.
Musicalement le groupe utilise les mêmes ingrédients que sur l'album précédent hormis une présence bien moindre des claviers. Mais la principale différence vient au niveau de l'atmosphère. Les diverses textures musicales créées par le groupe s'accordent parfaitement pour construire une ambiance urbaine, grise, râpeuse, hypnotisante, plutôt froide et même parfois franchement glauque. Les fulgurances de guitares noises, les dissonances, les rythmes envoutants et groovy ainsi que les couches de claviers participent à ce tableau encore inhabituel chez Yo La Tengo. Jamais le groupe n'était encore allé si loin vers ce côté sombre et assez mélancolique. A part quelques réminiscences folks très discrètes ("Pablo And Andrea"), tous les morceaux s'inscrivent dans cette veine et ce dès "Decora" qui pose tout de suite l'ambiance par la voix désabusée de Georgia, des mélodies et des couches de guitares empoisonnées.
L'ensemble de Electr-O-Pura se tient dans la qualité mais on notera tout de même que le groupe propose sur ce disque certains de ses morceaux les plus exceptionnels. Des ballades crépusculaires ("Don't Say A Word (Hot Chicken #2)", "The Hour Grows Late", "My Heart's Reflection"), des mélopées hypnotiques et entêtantes ("False Alarm", "The Ballad Of Red Buckets"), un titre hanté ("Paul Is Dead") mais les pépites les plus précieuses sont ces montées noises complètement trippantes aux voix aériennes et à la musique envoutante : "(Straight Down To The) Bitter End", "Flying Lesson (Hot Chicken #1)" et le chef d'œuvre qui vient clore ce disque magique : "Blue Line Swinger" et ses neuf minutes de jam où la mise en place du trio est époustouflante de justesse. Cette galette vaudrait sa note même si elle ne comportait que ce morceau...
Electr-O-Pura s'avère encore plus réussi que son déjà exceptionnel prédécesseur. Et même si le groupe ne brise pas moult barrières en étoffant son son et son style cette fois, le résultat est tout de même plus que jamais admirable. Un des albums les plus réussis de Yo La Tengo.
Excellent ! 18/20
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