New Order
Movement |
Label :
Factory |
||||
Un peu plus d'un an s'est écoulé depuis la fin de Joy Division. Nous somme en 1981 et le jeune groupe New Order fraîchement reformé avec Gillian Gilbert aux claviers et Bernard Summer au chant s'apprête à revenir sur le devant de la scène.
Et le disque qu'ils sortent est un coup de maître.
Il n'a absolument pas à rougir de la comparaison avec Joy Division.
Bien sûr l'influence de Ian Curtis est indéniable et se fait rappeler sur chaque chanson, mais comment pouvait-il en être autrement ?
Ce qui est marquant ici c'est la manière de chanter de Summer. Totalement méconnaissable.
New Order n'as pas encore du tout digéré Joy Division, et l'atmosphère ici est extrêmement noire et plombée.
La production (toujours Martin Hannett aux commandes) ici est rachitique. Elle recouvre comme une fine peau des chansons au squelette déjà fragile
Monument de la cold wave au même titre que Closer, cet album renferme des titres tout simplement magnifiques.
"Senses", "The Him" ou encore "Denial" sont des chansons à la beauté glacée.
Cet album est douloureux, sombre et rien ne viendra l'éclairer.
Les titres s'enchaînent, New Order tête dans le guidon veut en découdre une dernière fois avec Joy Division et écrit des chansons qui auraient pu largement se retrouver sur Unknown Pleasures ou Closer.
Il est alors, impossible de ne pas songer 5 minutes à comment auraient pu être ces chansons si Ian Curtis les avaient chantées ?
"Truth", notamment qui reste la pièce maîtresse de cet album pour moi, aurait été sublimée, chantée par lui.
L'ambiance qui se dégage de ce titre et surtout la ligne de basse crée ici par Peter Hook annonce avec presque 15 ans d'avance Massive Attack.
Pierre angulaire de la cold wave, historique à plus d'un titre, cet album est indispensable pour tout ceux qui aime ces sons là.
On peut ne pas aimer le tournant "radical" pris par New Order par la suite mais il est indéniable que cet album reste une référence absolue.
Et le disque qu'ils sortent est un coup de maître.
Il n'a absolument pas à rougir de la comparaison avec Joy Division.
Bien sûr l'influence de Ian Curtis est indéniable et se fait rappeler sur chaque chanson, mais comment pouvait-il en être autrement ?
Ce qui est marquant ici c'est la manière de chanter de Summer. Totalement méconnaissable.
New Order n'as pas encore du tout digéré Joy Division, et l'atmosphère ici est extrêmement noire et plombée.
La production (toujours Martin Hannett aux commandes) ici est rachitique. Elle recouvre comme une fine peau des chansons au squelette déjà fragile
Monument de la cold wave au même titre que Closer, cet album renferme des titres tout simplement magnifiques.
"Senses", "The Him" ou encore "Denial" sont des chansons à la beauté glacée.
Cet album est douloureux, sombre et rien ne viendra l'éclairer.
Les titres s'enchaînent, New Order tête dans le guidon veut en découdre une dernière fois avec Joy Division et écrit des chansons qui auraient pu largement se retrouver sur Unknown Pleasures ou Closer.
Il est alors, impossible de ne pas songer 5 minutes à comment auraient pu être ces chansons si Ian Curtis les avaient chantées ?
"Truth", notamment qui reste la pièce maîtresse de cet album pour moi, aurait été sublimée, chantée par lui.
L'ambiance qui se dégage de ce titre et surtout la ligne de basse crée ici par Peter Hook annonce avec presque 15 ans d'avance Massive Attack.
Pierre angulaire de la cold wave, historique à plus d'un titre, cet album est indispensable pour tout ceux qui aime ces sons là.
On peut ne pas aimer le tournant "radical" pris par New Order par la suite mais il est indéniable que cet album reste une référence absolue.
Exceptionnel ! ! 19/20 | par Lolipop |
Posté le 25 mai 2006 à 19 h 44 |
Premier album de New Order à sortir chez Factory, cet album est d'une beauté absolue ! Movement, produit par Martin Hannet est la suite logique de Closer ; avec la voix plutot froide de Barney,le disque commence avec "Dreams Never End",chantée par Peter Hook qui sert de lien avec Joy Division. Puis vient le titre "Truth" appuyé par un clavier minimaliste servi par Gillian, et marquant l'évolution de New Order vers le son de "Temptation" avec ce son de mélodica qui faisait déjà le charme de "In A Lonely Place". Suivi de "Senses" avec ses percussions toutes droit sorties de la machine, puis "Chosen Time", qui sur une rythmique empruntée à l'album Closer sert de lien entre ce dernier et Movement. "ICB", écrit en majuscules justifie de part son titre le décès de Joy Division (Ian Curtis Buried)."The Him", le titre suivant renvoie également à Joy Division, mais avec une montée en puissance que n'usa pas Joy Division ! Enfin, les titres "Doubts Even Here" et "Denial" montrent la volonté de New Order de se démarquer d'un passé trop présent. Génial, si l'on n'a pas conscience du passé, excellent si l'on se tourne vers l'avenir ! Le lien parfait entre Joy Division et ce que va devenir New Order, à savoir un grand groupe !
Excellent ! 18/20
Posté le 18 novembre 2007 à 23 h 57 |
Après la pendaison de son chanteur Ian Curtis le 18 mai 1980, le groupe Joy Division n'est plus. Les trois membres restant décident de poursuivre sous un autre nom, New Order, avec l'ajout d'un nouveau membre, Gillian Gilbert, au clavier et à la guitare, le guitariste Bernard Albretch devenant chanteur.
Cet album, Movement, constitue le premier effort de New Order. On sent le fantôme de Ian Curtis planer sur cet album, Albretch cherchant (sans doute de façon inconsciente) à imiter son chant si grave.
Le premier morceau, "Dreams Never End", justifie à lui seul l'achat de cet album. C'est un petit bijou. Il inspirera d'ailleurs "Inbetween Days" à The Cure. Les autres morceaux sont moins convaincants, tous lents, pesants, sombres. Ils ne réussissent pas totalement à transformer cette mélancolie en beauté.
La basse puissante et mélodieuse de Peter Hook constitue un trait d'union avec Joy Division, mais New Order s'en démarque par l'ajout de sonorités électroniques.
Le visuel de l'album est à l'unisson de la musique : minimaliste. La pochette est signée Peter Saville, graphiste de Factory, qui signait déjà celles de Joy Division. Aucune photographie du groupe n'apparaît, ni même son nom, ce qui ajoute encore au mystère planant autour de New Order.
Movement n'est donc qu'un coup d'essai, encore trop hanté par Joy Division le groupe n'a pas encore trouvé sa voie (ni sa voix).
Cet album, Movement, constitue le premier effort de New Order. On sent le fantôme de Ian Curtis planer sur cet album, Albretch cherchant (sans doute de façon inconsciente) à imiter son chant si grave.
Le premier morceau, "Dreams Never End", justifie à lui seul l'achat de cet album. C'est un petit bijou. Il inspirera d'ailleurs "Inbetween Days" à The Cure. Les autres morceaux sont moins convaincants, tous lents, pesants, sombres. Ils ne réussissent pas totalement à transformer cette mélancolie en beauté.
La basse puissante et mélodieuse de Peter Hook constitue un trait d'union avec Joy Division, mais New Order s'en démarque par l'ajout de sonorités électroniques.
Le visuel de l'album est à l'unisson de la musique : minimaliste. La pochette est signée Peter Saville, graphiste de Factory, qui signait déjà celles de Joy Division. Aucune photographie du groupe n'apparaît, ni même son nom, ce qui ajoute encore au mystère planant autour de New Order.
Movement n'est donc qu'un coup d'essai, encore trop hanté par Joy Division le groupe n'a pas encore trouvé sa voie (ni sa voix).
Pas mal 13/20
Posté le 14 juillet 2012 à 00 h 39 |
Movement est réellement le troisième album de Joy Division. Tout y sonne comme sur Closer... Hélas, l'album est bien moins inspiré et réussi. Comme d'habitude, New Order signe un très bon titre d'ouverture assez entraînant, provoquant des émotions contradictoires à la manière de "Disorder". La deuxième piste est également réussie, mais le reste de l'album est principalement constitué de titres beaucoup moins passionnants, un peu trop mous et plats, un défaut que l'on retrouvera sur l'album suivant.
Du gothique mortuaire de Closer, il ne reste qu'une déprime plus traditionnelle dans le post-punk, créant une atmosphère affreusement grisâtre. Pourtant le groupe apporte quelques changements comme un son parfois plus proche de la minimal wave. Heureusement, on a encore droit à deux titres excellents : "The Him", qui comporte une ligne de guitare tout simplement phénoménale d'intensité, on est pas loin de l'ébouriffant "Twenty Four Hours". Juste après, "Doubts Even Here" se révèle également très bon.
Au final, Movement est une suite logique à Closer sans réussir le moins du monde à en transcender un seul aspect. Est-ce pour autant un album à oublier ? Non, il reste une œuvre solide du post-punk et sonne tellement comme du Joy Division que les fans de l'ancienne formation y trouveront forcément quelque chose à apprécier.
Du gothique mortuaire de Closer, il ne reste qu'une déprime plus traditionnelle dans le post-punk, créant une atmosphère affreusement grisâtre. Pourtant le groupe apporte quelques changements comme un son parfois plus proche de la minimal wave. Heureusement, on a encore droit à deux titres excellents : "The Him", qui comporte une ligne de guitare tout simplement phénoménale d'intensité, on est pas loin de l'ébouriffant "Twenty Four Hours". Juste après, "Doubts Even Here" se révèle également très bon.
Au final, Movement est une suite logique à Closer sans réussir le moins du monde à en transcender un seul aspect. Est-ce pour autant un album à oublier ? Non, il reste une œuvre solide du post-punk et sonne tellement comme du Joy Division que les fans de l'ancienne formation y trouveront forcément quelque chose à apprécier.
Bon 15/20
Posté le 27 septembre 2012 à 22 h 39 |
Logique pour moi, fraîchement débarqué parmi vous, de choisir pour ma première chronique le premier album de ce qui fut pendant plusieurs années mon groupe préféré. Mais pourtant ce n'est pas la principale raison de ce choix : il y a deux raisons plus importantes.
La première, c'est que cet album sera considéré très différemment selon le moment et les circonstances où on l'a écouté pour la première fois. Beaucoup (pas tous) de fans éplorés de Joy Division qui ont entendu "ça" en 1981 ont été désespérés ; à l'inverse, des gens plus jeunes ayant commencé par Joy Division portent Movement aux nues et aiment beaucoup moins la suite de la carrière de New Order. Et puis, il y a ceux dont je fais partie, qui ont commencé par New Order avant de remonter le temps jusqu'à Joy Division ; pour ceux-là, Movement fut d'abord un disque que pour être poli et respectueux je qualifierai d'imbitable. Alors, j'ai réagi car j'ai trouvé Movement globalement surnoté, même si les années passant, j'ai fini par m'y faire, le comprendre et l'apprécier.
La deuxième raison, trois fois rien, c'est d'ajouter une toute petite chose : Peter Hook est en effet le chanteur sur "Dreams Never End" mais aussi sur "Doubts Even Here".
Pour moi, Movement doit surtout être resitué dans son contexte : un disque correct, avec des morceaux de bravoure ("Chosen Time", "The Him", "Doubts Even Here") mais souffrant de certaines lourdeurs ("Senses", "ICB"), mais avant tout ce que le groupe pouvait faire de mieux à ce moment-là. Il n'empêche que New Order, pour moi c'est mieux ensuite, et c'était mieux avant...
La première, c'est que cet album sera considéré très différemment selon le moment et les circonstances où on l'a écouté pour la première fois. Beaucoup (pas tous) de fans éplorés de Joy Division qui ont entendu "ça" en 1981 ont été désespérés ; à l'inverse, des gens plus jeunes ayant commencé par Joy Division portent Movement aux nues et aiment beaucoup moins la suite de la carrière de New Order. Et puis, il y a ceux dont je fais partie, qui ont commencé par New Order avant de remonter le temps jusqu'à Joy Division ; pour ceux-là, Movement fut d'abord un disque que pour être poli et respectueux je qualifierai d'imbitable. Alors, j'ai réagi car j'ai trouvé Movement globalement surnoté, même si les années passant, j'ai fini par m'y faire, le comprendre et l'apprécier.
La deuxième raison, trois fois rien, c'est d'ajouter une toute petite chose : Peter Hook est en effet le chanteur sur "Dreams Never End" mais aussi sur "Doubts Even Here".
Pour moi, Movement doit surtout être resitué dans son contexte : un disque correct, avec des morceaux de bravoure ("Chosen Time", "The Him", "Doubts Even Here") mais souffrant de certaines lourdeurs ("Senses", "ICB"), mais avant tout ce que le groupe pouvait faire de mieux à ce moment-là. Il n'empêche que New Order, pour moi c'est mieux ensuite, et c'était mieux avant...
Pas mal 13/20
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