Pearl Jam
Ten |
Label :
Epic |
||||
En 1991, nous sortons d'une sombre décennie où la culture sous toutes ses formes, a atteint des profondeurs abyssales dans la vulgarité, la pose, la stupidité et le mauvais goût ... Le 27 août de cette année, sort le premier album d'un groupe qui marquera les esprits, Ten de Pearl Jam.
La première chose qui ressort de ce disque, est cette voix, totalement inédite, incroyable de puissance et de subtilité !!! Jamais nous n'avions entendus pareille chose. Associée à la classe déjà reconnue de Stone Gossard et de Jeff Ament (ex-Green River, avec Mark Arm et Steve Turner de Mudhoney ; et ex-Mother Love Bone) et du fabuleux soliste Mike McCready, Eddie Vedder apparaît aux yeux de tous comme le nouveau héraut du rock.
Pour un premier album, Ten est tout simplement incroyable de cohérence et de maturité. C'est un disque écrit avant tout pour la scène, avec des hymnes aussi entraînant que "Once", "Even Flow" et "Porch". Stone Gossard et Jeff Ament dressent une rythmique éléphantesque qui sert de tremplin au lyrisme sadique de Mike et à la puissance (encore) de la voix de Vedder. Le très grand "Alive" est le parfait exemple de ce qu'était Pearl Jam à l'époque.
La musique, parfaite, nous fait bondir et danser comme des damnés, et le chant, quant à lui, nous fait voir les étoiles et nous serre le cœur !!! L'émotion est encore plus grande sur des morceaux comme "Jeremy" ou "Garden". Deux morceaux totalement irrésistibles, et complètement inespérés à l'époque tant la mode était aux balades mielleuses, dégoulinantes de bon sentiments hypocrites et de solos dégueulasses qui foutaient la gerbe à tous les gens de goût. Ici, Eddie Vedder est d'une sincérité désarmante et l'inspiration dont font preuve Mike, Stone, et Jeff confère au génie.
Mais, nous ne sommes pas au bout de nos surprises, car Pearl Jam a été, dès ses débuts, capable de miracle. Et le miracle en question s'appelle "Black". Une chanson tout simplement parfaite. Les mots ne servent en rien dans le cas présent, car il est impossible de décrire tant de beauté. La perfection et les larmes, voilà ce qu'évoque "Black" pour moi.
Dans un autre registre, les gars de Seattle nous gratifient des magnifiques "Release" et "Ocean", et des très rock "Deep" et "Why Go" ; et ils font de Ten un des meilleurs premiers albums de tous les temps.
De tous les albums de Pearl Jam, Ten est celui qui a remporté le plus de succès. Apparus en plein boom grunge, c'est celui dont tout le monde se souvient, et celui que tout le monde aime (au détriment des suivants malheureusement).
Pourtant nous sommes obligés de constater que c'est l'album qui a le plus mal vieilli, et on se surprend à préférer les morceaux qui le composent lorsqu'ils sont joués en concert. Pearl Jam nous a maintes fois prouvé par la suite, que leur univers était bien plus vaste que ce que Ten sous-entendait. Il en reste néanmoins un album sublime, et une découverte : Eddie Vedder.
La première chose qui ressort de ce disque, est cette voix, totalement inédite, incroyable de puissance et de subtilité !!! Jamais nous n'avions entendus pareille chose. Associée à la classe déjà reconnue de Stone Gossard et de Jeff Ament (ex-Green River, avec Mark Arm et Steve Turner de Mudhoney ; et ex-Mother Love Bone) et du fabuleux soliste Mike McCready, Eddie Vedder apparaît aux yeux de tous comme le nouveau héraut du rock.
Pour un premier album, Ten est tout simplement incroyable de cohérence et de maturité. C'est un disque écrit avant tout pour la scène, avec des hymnes aussi entraînant que "Once", "Even Flow" et "Porch". Stone Gossard et Jeff Ament dressent une rythmique éléphantesque qui sert de tremplin au lyrisme sadique de Mike et à la puissance (encore) de la voix de Vedder. Le très grand "Alive" est le parfait exemple de ce qu'était Pearl Jam à l'époque.
La musique, parfaite, nous fait bondir et danser comme des damnés, et le chant, quant à lui, nous fait voir les étoiles et nous serre le cœur !!! L'émotion est encore plus grande sur des morceaux comme "Jeremy" ou "Garden". Deux morceaux totalement irrésistibles, et complètement inespérés à l'époque tant la mode était aux balades mielleuses, dégoulinantes de bon sentiments hypocrites et de solos dégueulasses qui foutaient la gerbe à tous les gens de goût. Ici, Eddie Vedder est d'une sincérité désarmante et l'inspiration dont font preuve Mike, Stone, et Jeff confère au génie.
Mais, nous ne sommes pas au bout de nos surprises, car Pearl Jam a été, dès ses débuts, capable de miracle. Et le miracle en question s'appelle "Black". Une chanson tout simplement parfaite. Les mots ne servent en rien dans le cas présent, car il est impossible de décrire tant de beauté. La perfection et les larmes, voilà ce qu'évoque "Black" pour moi.
Dans un autre registre, les gars de Seattle nous gratifient des magnifiques "Release" et "Ocean", et des très rock "Deep" et "Why Go" ; et ils font de Ten un des meilleurs premiers albums de tous les temps.
De tous les albums de Pearl Jam, Ten est celui qui a remporté le plus de succès. Apparus en plein boom grunge, c'est celui dont tout le monde se souvient, et celui que tout le monde aime (au détriment des suivants malheureusement).
Pourtant nous sommes obligés de constater que c'est l'album qui a le plus mal vieilli, et on se surprend à préférer les morceaux qui le composent lorsqu'ils sont joués en concert. Pearl Jam nous a maintes fois prouvé par la suite, que leur univers était bien plus vaste que ce que Ten sous-entendait. Il en reste néanmoins un album sublime, et une découverte : Eddie Vedder.
Très bon 16/20 | par Max |
Posté le 06 mars 2006 à 19 h 06 |
L'album de la découverte d'un génie : Eddie Vedder. De toute l'histoire du rock, peu de groupes peuvent se targuer de disposer d'une force vocale aussi impressionnante !
Recruté surfant sur les vagues californiennes car recommandé par Jack Irons à Jeff Ament, Stone Gossard, Dave Abruzzese et Mike Mc Cready à la recherche d'un chanteur, Vedder renvoie à ses acolytes des mélodies qui feront purement et simplement craquer les musiciens en une seule écoute. Ils n'avaient pourtant envoyé que les ébauches instrumentales de "Alive" et consorts... Enfin, c'est ce que retiendra l'histoire...
Pour le son, Ten est le plus zeppelinien des albums de Pearl Jam, certainement d'ailleurs car c'est le seul pour lequel la plupart des musiques ont été créées avant l'arrivée de Vedder. La moitié du disque comporte des envolées instrumentales dont le solo final de "Alive" restera sûrement le plus connu. On retrouve pourtant les mêmes caractéristiques dans "Jeremy", "Porch" ou encore "Garden". Cette originalité ne perdurera pas dans l'oeuvre de Pearl Jam et certains en seront déroutés, notamment tout ceux qui affirment (à tort) que Pearl Jam est le groupe d'un album : Ten.
Là où je les rejoins toutefois, c'est que dans toute l'oeuvre de Pearl Jam, Ten est l'album qui concentre le plus de rage, le plus de recherche musicale et, de fait, le plus de titres indispensables du rock contemporain. "Alive", "Jeremy", "Porch", j'en ai parlé. Mais que dire des moments tout simplement magiques procurés par une des plus belles rock-ballads jamais écrite "Black" !!
De l'avis critique, Ten figure régulièrement dans une liste très fermée des 50 meilleurs albums rock de tous les temps. Hallelujah, Pearl Jam a enfin été reconnu à sa juste valeur.
Recruté surfant sur les vagues californiennes car recommandé par Jack Irons à Jeff Ament, Stone Gossard, Dave Abruzzese et Mike Mc Cready à la recherche d'un chanteur, Vedder renvoie à ses acolytes des mélodies qui feront purement et simplement craquer les musiciens en une seule écoute. Ils n'avaient pourtant envoyé que les ébauches instrumentales de "Alive" et consorts... Enfin, c'est ce que retiendra l'histoire...
Pour le son, Ten est le plus zeppelinien des albums de Pearl Jam, certainement d'ailleurs car c'est le seul pour lequel la plupart des musiques ont été créées avant l'arrivée de Vedder. La moitié du disque comporte des envolées instrumentales dont le solo final de "Alive" restera sûrement le plus connu. On retrouve pourtant les mêmes caractéristiques dans "Jeremy", "Porch" ou encore "Garden". Cette originalité ne perdurera pas dans l'oeuvre de Pearl Jam et certains en seront déroutés, notamment tout ceux qui affirment (à tort) que Pearl Jam est le groupe d'un album : Ten.
Là où je les rejoins toutefois, c'est que dans toute l'oeuvre de Pearl Jam, Ten est l'album qui concentre le plus de rage, le plus de recherche musicale et, de fait, le plus de titres indispensables du rock contemporain. "Alive", "Jeremy", "Porch", j'en ai parlé. Mais que dire des moments tout simplement magiques procurés par une des plus belles rock-ballads jamais écrite "Black" !!
De l'avis critique, Ten figure régulièrement dans une liste très fermée des 50 meilleurs albums rock de tous les temps. Hallelujah, Pearl Jam a enfin été reconnu à sa juste valeur.
Intemporel ! ! ! 20/20
Posté le 02 août 2006 à 18 h 26 |
1991 restera l'année où le rock repris ses droits face aux catastrophiques années 80. Après dix années de sons synthétiques, de mélodies mielleuses et de chant sans relief, le 'grunge' (terme bidon sûrement inventé par des labels pour lancer une mode et vendre plus de disques) relance la machine rock'n'roll et c'est à Pearl Jam que revient l'honneur de porter la première estocade. Quelques groupes avaient déjà sorti des albums dans ce style (Screaming Trees, Mudhoney) mais c'est bien Ten de Pearl Jam qui va annoncer à la face du monde que le rock est de retour avant la venue d'un autre déluge nommé Nevermind un mois plus tard.
Les sons saturés et crades du rock renaissent donc. Ce rock qui avait soi-disant été mis à mort par des aberrations musicales du style disco/dance ou new-wave et par la perte des grands groupes anglais des années 70 (Led Zeppelin et Black Sabbath en tête) est de retour. C'est le retour des guitaristes bourrés de feeling, des batteurs inspirés portant les morceaux sans en faire trop et des chanteurs qui posent leurs tripes dans chaque morceau. Et s'il y a bien un chanteur emblématique du style c'est bien Eddie Vedder (encore plus que son ami Kurt Cobain). Il restera comme un des meilleurs chanteur de rock des années 90 et peut-être même un des meilleurs tout simplement. Sa voix chargée d'émotions, chaude et envoûtante fait des merveilles et elle n'aura de cesse de s'améliorer d'album en album.
L'album s'ouvre sur "Once" et tous les éléments du style sont déjà là : la construction évolutive des morceaux, la recherche mélodique, les rythmiques alambiquées, les paroles pleine de sens et les lignes de chant lyriques et accrocheuses. Et c'est sûrement, à ce niveau que le grunge fédérera une génération. Les paroles relatent des faits concrets, des interrogations ou des questions de société touchant directement le public auxquelles elles s'adressent. Elles sont de plus portées par un chant entraînant. Les morceaux grunge deviennent donc autant d'hymnes pour toute une génération.
Dans la lignée de "Once", Ten comporte une multitude de morceaux rythmés, inspirés : le groovy "Even Flow", "Why Go" et ses guitares tranchées et légèrement funky, "Porch" plus rapide et lancinant ou "Deep" un morceau assez blues. Ceux-ci toujours composés de magnifiques envolées lyriques d'Eddie Vedder.
Dans la catégorie exceptionnels viennent "Alive", le morceau par lequel Pearl Jam se fera connaître. Composé d'une partition assez zeppelinienne, de paroles touchantes et d'un refrain hallucinant, "Alive" sera le porte étendard du style. Encore aujourd'hui ce morceau a gardé tout son sens et sert de prétexte, sur scène, à des improvisations de génies.
"Jeremy", ensuite. Morceau à tiroir évoluant au fur et à mesure des paroles. Celles-ci relatent l'histoire vraie d'un gamin traumatisé et renfermé par sa vie familiale qui va se libérer en se suicidant. Encore une fois, Vedder porte le fardeau de ces paroles touchantes et lourdes de sens par sa voix et transmet à merveille l'émotion dégagée. Deuxième single de l'album, "Jeremy" assoit définitivement Pearl Jam sur le trône rock de l'époque. Les ventes décollent et Ten devient l'album d'une génération. Aux Etats-Unis, il s'en vendra d'ailleurs plus que Nevermind.
Les morceaux restant de l'album sont pour la plupart des ballades. La première est "Black". Et là, une fois encore, Pearl Jam balaie d'un revers de la main, dix ans de bouses pour boums de collégiens boutonneux. Ce morceau, chargé en feeling et en émotions, est très complexe dans sa progression instrumentale et lyrique. Il en résulte une montée lente vers une apogée où Eddie Vedder transcende une fois encore sa voix mêlée aux solos et aux backing vocals.
Dans un autre style, "Oceans" se veut plus expérimental. Rythme martelé aux toms basses, aux maracas et porté par une basse lancinante et des guitares acoustiques. Il détonne assez du reste de l'album. Eddie Vedder place sur cette base musicale un chant plus posé qui rappelle assez ses origines, sa grand-mère, Pearl, étant indienne. Côté parole, étant surfer, il en profite pour écrire une ode à l'océan. Ce morceau préfigure la ligne créatrice plus folk qu'ils adopteront dès No Code. Encore un morceau excellent, malheureusement trop rarement joué en concert.
Vient ensuite "Garden" qui, comme son nom l'indique, dans son ambiance générale, fait un peu l'effet d'une ballade dans un jardin. Longue intro acoustique pour parvenir à des riffs portant la voix envoûtée de Vedder.
L'album se clos sur "Release", un morceau lent qui servira souvent à ouvrir les concerts de manière douce et progressive. Et quel nom de morceau parfait pour clore un album qui symbolise vraiment la libération musicale des mains du rock synthétique des années 80 !
Accusant un certain âge maintenant, cet album a très peu vieilli. Les morceaux restent excellents et n'ont pas pris une ride. Ils restent des hymnes en concert et amènent souvent des phases d'improvisation. Le seul aspect de l'album ayant pris un coup de vieux est la production. Ayant défini le son des années 90 en son temps, elle manque assez de relief de nos jours. Comme beaucoup de groupes, Pearl Jam avec l'expérience redéfinira son son d'album en album à partir de Vitalogy, mais ses deux premiers albums souffrent aujourd'hui d'une production datée. Il reste tout de même une des pierres angulaires du rock qui a, comme le premier album des Ramones en son temps, permis d'oublier une triste période musicale.
Les sons saturés et crades du rock renaissent donc. Ce rock qui avait soi-disant été mis à mort par des aberrations musicales du style disco/dance ou new-wave et par la perte des grands groupes anglais des années 70 (Led Zeppelin et Black Sabbath en tête) est de retour. C'est le retour des guitaristes bourrés de feeling, des batteurs inspirés portant les morceaux sans en faire trop et des chanteurs qui posent leurs tripes dans chaque morceau. Et s'il y a bien un chanteur emblématique du style c'est bien Eddie Vedder (encore plus que son ami Kurt Cobain). Il restera comme un des meilleurs chanteur de rock des années 90 et peut-être même un des meilleurs tout simplement. Sa voix chargée d'émotions, chaude et envoûtante fait des merveilles et elle n'aura de cesse de s'améliorer d'album en album.
L'album s'ouvre sur "Once" et tous les éléments du style sont déjà là : la construction évolutive des morceaux, la recherche mélodique, les rythmiques alambiquées, les paroles pleine de sens et les lignes de chant lyriques et accrocheuses. Et c'est sûrement, à ce niveau que le grunge fédérera une génération. Les paroles relatent des faits concrets, des interrogations ou des questions de société touchant directement le public auxquelles elles s'adressent. Elles sont de plus portées par un chant entraînant. Les morceaux grunge deviennent donc autant d'hymnes pour toute une génération.
Dans la lignée de "Once", Ten comporte une multitude de morceaux rythmés, inspirés : le groovy "Even Flow", "Why Go" et ses guitares tranchées et légèrement funky, "Porch" plus rapide et lancinant ou "Deep" un morceau assez blues. Ceux-ci toujours composés de magnifiques envolées lyriques d'Eddie Vedder.
Dans la catégorie exceptionnels viennent "Alive", le morceau par lequel Pearl Jam se fera connaître. Composé d'une partition assez zeppelinienne, de paroles touchantes et d'un refrain hallucinant, "Alive" sera le porte étendard du style. Encore aujourd'hui ce morceau a gardé tout son sens et sert de prétexte, sur scène, à des improvisations de génies.
"Jeremy", ensuite. Morceau à tiroir évoluant au fur et à mesure des paroles. Celles-ci relatent l'histoire vraie d'un gamin traumatisé et renfermé par sa vie familiale qui va se libérer en se suicidant. Encore une fois, Vedder porte le fardeau de ces paroles touchantes et lourdes de sens par sa voix et transmet à merveille l'émotion dégagée. Deuxième single de l'album, "Jeremy" assoit définitivement Pearl Jam sur le trône rock de l'époque. Les ventes décollent et Ten devient l'album d'une génération. Aux Etats-Unis, il s'en vendra d'ailleurs plus que Nevermind.
Les morceaux restant de l'album sont pour la plupart des ballades. La première est "Black". Et là, une fois encore, Pearl Jam balaie d'un revers de la main, dix ans de bouses pour boums de collégiens boutonneux. Ce morceau, chargé en feeling et en émotions, est très complexe dans sa progression instrumentale et lyrique. Il en résulte une montée lente vers une apogée où Eddie Vedder transcende une fois encore sa voix mêlée aux solos et aux backing vocals.
Dans un autre style, "Oceans" se veut plus expérimental. Rythme martelé aux toms basses, aux maracas et porté par une basse lancinante et des guitares acoustiques. Il détonne assez du reste de l'album. Eddie Vedder place sur cette base musicale un chant plus posé qui rappelle assez ses origines, sa grand-mère, Pearl, étant indienne. Côté parole, étant surfer, il en profite pour écrire une ode à l'océan. Ce morceau préfigure la ligne créatrice plus folk qu'ils adopteront dès No Code. Encore un morceau excellent, malheureusement trop rarement joué en concert.
Vient ensuite "Garden" qui, comme son nom l'indique, dans son ambiance générale, fait un peu l'effet d'une ballade dans un jardin. Longue intro acoustique pour parvenir à des riffs portant la voix envoûtée de Vedder.
L'album se clos sur "Release", un morceau lent qui servira souvent à ouvrir les concerts de manière douce et progressive. Et quel nom de morceau parfait pour clore un album qui symbolise vraiment la libération musicale des mains du rock synthétique des années 80 !
Accusant un certain âge maintenant, cet album a très peu vieilli. Les morceaux restent excellents et n'ont pas pris une ride. Ils restent des hymnes en concert et amènent souvent des phases d'improvisation. Le seul aspect de l'album ayant pris un coup de vieux est la production. Ayant défini le son des années 90 en son temps, elle manque assez de relief de nos jours. Comme beaucoup de groupes, Pearl Jam avec l'expérience redéfinira son son d'album en album à partir de Vitalogy, mais ses deux premiers albums souffrent aujourd'hui d'une production datée. Il reste tout de même une des pierres angulaires du rock qui a, comme le premier album des Ramones en son temps, permis d'oublier une triste période musicale.
Parfait 17/20
Posté le 27 février 2007 à 11 h 26 |
A force de prêter oreille aux nouveautés, on oublie parfois des albums exceptionnels qui traînent parfois depuis plus de quinze ans maintenant au milieu d'une pile de disques. C'est le cas de Ten, de Pearl Jam, dont le nom évoque seul le début révolutionnaire des années 90. 1991, une grande année qui voit naître un certain Black Album ou un Nevermind. C'est l'ère de ce que l'on définit comme du "grunge", les cheveux poussent dans les lycées. Qui n'a pas eu "Jeremy" dans son walkman ?
Ten est puissant d'un bout à l'autre. A commencer par la voix douloureuse et captivante d'Eddie Vedder sur "Even Flow". "Alive" est à mes yeux la pépite de l'album, le refrain est entraînant et accrocheur, et des solos bluesy étoffent intelligemment l'ensemble. Rien n'est excessif, superbement calculé. Des les premiers riffs "Black" vous rend nostalgique, et la chanson vogue entre rythme posé et un refrain exprimant douleur et regrets. Magnifique. Aucune piste n'est à jeter.
Ten est puissant d'un bout à l'autre. A commencer par la voix douloureuse et captivante d'Eddie Vedder sur "Even Flow". "Alive" est à mes yeux la pépite de l'album, le refrain est entraînant et accrocheur, et des solos bluesy étoffent intelligemment l'ensemble. Rien n'est excessif, superbement calculé. Des les premiers riffs "Black" vous rend nostalgique, et la chanson vogue entre rythme posé et un refrain exprimant douleur et regrets. Magnifique. Aucune piste n'est à jeter.
Excellent ! 18/20
Posté le 17 mars 2007 à 14 h 39 |
Pearl Jam a débuté sa carrière en beauté... Ten est somptueux, c'est de loin le plus grand album de Pearl Jam. Il possède des chansons excellentes comme "Alive", "Jeremy", "Porch", "Black" et j'en passe... Lorsque j'ai acheté ce disque et que je l'ai mis dans ma chaîne hi-fi l'autre jour, l'album commençait (avec "Once") et dès que j'ai entendu le refrain de cette chanson, je me suis dit que c'était là que j'allais adorer Pearl Jam... Tout l'album a une ambiance unique et la voix de Eddie est définitivement une des plus belles jamais entendues. Chaque fois qu'on écoute "Black" devrait être chaque fois un moment magique mais la pièce maîtresse de l'album reste "Alive", avec son intro, tel un bateau sur les vagues du tonnerre et lorsque la voix d'Eddie arrive, elle calme le jeu puis tout le reste de la chanson reste sublime (sans oublier le solo monstrueux de Mike McCready) mais il est clair que Vs. ou Vitalogy se rapprochent fort de Ten mais ce sont deux albums complètement différents quand on y réfléchis. Comme Dirt de Alice In Chains ou Nevermind de Nirvana, Ten révolutionne le grunge et reste toujours un grand album du genre même si depuis, Pearl Jam a évolué et vaguement changé de style, ce qui n'est pas mauvais non plus. Pour conclure, chaque riff, chaque ligne de basse, chaque beat et chaque mot chanté sur cet album vous montrent que Pearl Jam est un grand groupe qui a débuté comme il devait et qu'il a tracé sa route. C'est clair, cet album est intemporel.
Intemporel ! ! ! 20/20
Posté le 10 septembre 2008 à 14 h 00 |
Ten, incontestablement un des disques cultes des années 90 (aussi nombreux soient-ils).
Hâtivement classé dans la catégorie grunge, Pearl Jam n'en est pas vraiment un. Même si l'on retrouve des riffs puissants, des guitares sales et des paroles maussades propres au grunge, Pearl Jam s'oriente plutôt vers un rock plus classique, plus complexe qu'un Nirvana ou qu'un Soundgarden, marqué par Led Zeppelin ou même Jimi Hendrix.
A peine le disque lancé, on se prend d'amblée un "Once" en pleine gueule ! Morceau génial porté par un refrain surpuissant où Eddie Vedder nous montre toute la justesse et la puissance de sa voix et où les guitares provoquent une véritable tornade sonique. S'en suit les 2 tubes que sont "Even Flow" et "Alive" et son long solo devenu culte. Puis "Why Go", et son énergie terriblement rock'n'roll, où le chant de Vedder est encore une fois impeccable. Encore une très bonne chanson de rock comme sait si bien les faire Pearl Jam, mélodique et monstrueusement efficace.
Le rythme ralenti un peu avec "Black", une des pièces maîtresse de cet album, faite de mélodies de guitare envoûtantes et de la magnifique voix de Vedder s'accordant parfaitement avec la musique. Sixième piste : "Jeremy". Peut être LE tube de Pearl Jam, car devenue une de ses chansons les plus connues. (5è place du Billboard et nominée pour le Grammy Award de la Meilleure chanson rock et de la Meilleure performance hard rock en 1993). "Oceans" suit la voie de "Black", ballade aux mélodies envoûtantes et grandioses.
Et on continue dans l'esprit de ce disque, alternant ballade mélodique et morceaux rock puissants, avec "Porch", sublime décharge d'électricité et de mélodie ultra accrocheuses, avec un riff d'intro qui donne envie de sauter dans tous les sens. On enchaîne avec "Garden", fait de couplets plus intimistes mais suivi d'un couplet saturé qui finit de façon plus violente ; puis avec "Deep", morceau 100% rock aux riffs assez complexes et toujours aussi énergiques. On termine sur "Release", ballade typique de Pearl Jam, avec l'apparition de percussions un peu tribales sur la fin.
Rares sont les groupes qui pondent un premier album aussi exceptionnel, aussi abouti. Rares sont les groupes comme Pearl Jam.
Hâtivement classé dans la catégorie grunge, Pearl Jam n'en est pas vraiment un. Même si l'on retrouve des riffs puissants, des guitares sales et des paroles maussades propres au grunge, Pearl Jam s'oriente plutôt vers un rock plus classique, plus complexe qu'un Nirvana ou qu'un Soundgarden, marqué par Led Zeppelin ou même Jimi Hendrix.
A peine le disque lancé, on se prend d'amblée un "Once" en pleine gueule ! Morceau génial porté par un refrain surpuissant où Eddie Vedder nous montre toute la justesse et la puissance de sa voix et où les guitares provoquent une véritable tornade sonique. S'en suit les 2 tubes que sont "Even Flow" et "Alive" et son long solo devenu culte. Puis "Why Go", et son énergie terriblement rock'n'roll, où le chant de Vedder est encore une fois impeccable. Encore une très bonne chanson de rock comme sait si bien les faire Pearl Jam, mélodique et monstrueusement efficace.
Le rythme ralenti un peu avec "Black", une des pièces maîtresse de cet album, faite de mélodies de guitare envoûtantes et de la magnifique voix de Vedder s'accordant parfaitement avec la musique. Sixième piste : "Jeremy". Peut être LE tube de Pearl Jam, car devenue une de ses chansons les plus connues. (5è place du Billboard et nominée pour le Grammy Award de la Meilleure chanson rock et de la Meilleure performance hard rock en 1993). "Oceans" suit la voie de "Black", ballade aux mélodies envoûtantes et grandioses.
Et on continue dans l'esprit de ce disque, alternant ballade mélodique et morceaux rock puissants, avec "Porch", sublime décharge d'électricité et de mélodie ultra accrocheuses, avec un riff d'intro qui donne envie de sauter dans tous les sens. On enchaîne avec "Garden", fait de couplets plus intimistes mais suivi d'un couplet saturé qui finit de façon plus violente ; puis avec "Deep", morceau 100% rock aux riffs assez complexes et toujours aussi énergiques. On termine sur "Release", ballade typique de Pearl Jam, avec l'apparition de percussions un peu tribales sur la fin.
Rares sont les groupes qui pondent un premier album aussi exceptionnel, aussi abouti. Rares sont les groupes comme Pearl Jam.
Exceptionnel ! ! 19/20
Posté le 23 novembre 2008 à 17 h 03 |
Ten est un album incompris. Coincé dans des comparaisons permanentes avec Nirvana, forcément défavorables, Pearl Jam souffre d'une mauvaise image auprès d'une partie de la presse. Au dela du romantisme noir des textes, la musique sous-entend un univers bien plus riche et vaste. A l'opposé du cynisme, la musique en appelle à la jeunesse de croire en elle même, à poursuivre ses rêves. Message autant générationnel qu'insurrectionnel. A un moment où l'on n'a pas encore perdu nos illusions, que de nouveaux horizons apparaissent, porte ouverte vers des possibilités infinies. Lyrique, héroïque, comme une armée en marche vers la bataille. Premier chapitre d'une longue histoire.
On y croit dur comme fer, aveuglé par nos idéaux, ou alors on a envie d'y croire, de se bercer d'illusions juste un instant car c'est aussi en mettant la barre très haut que l'on peut avancer. Comme ces symboles de révolution auxquels on veux adhérer tout en sachant que la réalité est moins belle.
Écouter Ten, c'est débarquer dans un pays nouveau, émigrer, n'ayant pas encore découvert l'envers du décor. L'excitation de la nouveauté, le frisson mais aussi la peur de l'inconnu. Se sentir vivant et libre, nu, immortel. Le rêve américain. On sent du Springsteen chez Pearl Jam, du Clash aussi, du Led Zep beaucoup. Une envie d'en découdre, de faire ses preuves par soi-même, prouver sa valeur. "Take It In Blood", lève le poing, hors de question de se laisser marcher sur les pieds, les larmes aux yeux, la rage au ventre qui nous fait nous tenir debout sans courber l'échine. Un combat pour l'honneur, perdu d'avance.
Musique arrogante, grandiloquente ayant coupé tout lien avec le terrestre. Pearl Jam vole dans la Stratosphère. La chute sera terrible mais cela n'a aucune importance. On aura côtoyé les sommets. On se sera libéré de nos chaînes, choisissant consciemment d'en payer le prix, n'ayant par conséquent aucun regret. On aura eu le sentiment d'être les maîtres du monde.
On y croit dur comme fer, aveuglé par nos idéaux, ou alors on a envie d'y croire, de se bercer d'illusions juste un instant car c'est aussi en mettant la barre très haut que l'on peut avancer. Comme ces symboles de révolution auxquels on veux adhérer tout en sachant que la réalité est moins belle.
Écouter Ten, c'est débarquer dans un pays nouveau, émigrer, n'ayant pas encore découvert l'envers du décor. L'excitation de la nouveauté, le frisson mais aussi la peur de l'inconnu. Se sentir vivant et libre, nu, immortel. Le rêve américain. On sent du Springsteen chez Pearl Jam, du Clash aussi, du Led Zep beaucoup. Une envie d'en découdre, de faire ses preuves par soi-même, prouver sa valeur. "Take It In Blood", lève le poing, hors de question de se laisser marcher sur les pieds, les larmes aux yeux, la rage au ventre qui nous fait nous tenir debout sans courber l'échine. Un combat pour l'honneur, perdu d'avance.
Musique arrogante, grandiloquente ayant coupé tout lien avec le terrestre. Pearl Jam vole dans la Stratosphère. La chute sera terrible mais cela n'a aucune importance. On aura côtoyé les sommets. On se sera libéré de nos chaînes, choisissant consciemment d'en payer le prix, n'ayant par conséquent aucun regret. On aura eu le sentiment d'être les maîtres du monde.
Intemporel ! ! ! 20/20
Posté le 25 novembre 2011 à 14 h 40 |
Voilà à mon goût l'un des albums les plus surestimés du début des 90s.
Si l'on observe les différents albums de la scène de Seattle à la même époque on constate que le terme de 'Grunge' n'est effectivement qu'une fumisterie tant ils sont différents. Et il va sans dire que Ten ne tient pas la comparaison face à Every Good Boy Deserves Fudge de Mudhoney ou 8-Way Santa de Tad. Tout juste peut-on le rapprocher de Badmotorfinger, de Soundgarden, avec qui le partage d'horizons musicales est plus manifeste.
Le jeu des comparaison est donc fortement défavorable à Ten. Sorti de son contexte, je ne lui trouve pas tellement plus de charme. Car en ce début de décennie, déjà catapultés au rang d'idoles dès la sortie de leur premier opus, apparaissant comme arrivistes et voulant prendre le train alternatif en marche, Pearl Jam est LE groupe tête à claque.
Le son se veut tellement hype qu'il est aujourd'hui terriblement daté, les compos sont d'une grandiloquence qui frise le ridicule, tout respire le rock prétentieux qui n'a pour seule vocation que de remplir les stades. Car sur Ten, outre le son, Pearl Jam n'a rien d'un groupe alternatif. Evidemment, il n'y a aucun mal à vouloir faire du "rock à papa" à la Bruce Springsteen, mais pas quand on se vend comme la nouvelle sensation de la nouvelle génération. Forcément, ça coince.
Alors j'avoue, tout n'est pas à jeter sur ce disque. La voix de Vedder reste une des plus marquantes de sa génération, même si elle n'est pas très bien mise en valeur ici. Les paroles sont correctes. Les musiciens sont bons. Un passage par-ci par-là est appréciable : le jeu de percu sur "Oceans", pour peu qu'on s'y laisse prendre, le tube "Alive" qui est globalement sympatoche....Mais on a aussi des moments très pénibles dont je ne citerai que le gimmick ridicule de "Black", sa fin à rallonge, ou "Jeremy", l'un des plus gros succès tout en étant l'un des pires morceaux du groupe, ce qui finalement représente bien l'album dans son ensemble.
Heureusement, les choses s'améliorent par la suite au fur et à mesure que Pearl Jam assume son côté "rock à papa", il y a même de franches réussites dont beaucoup sont sur Vitalogy, mais pas uniquement. Vedder prendra véritablement sa place de scribe/poète et s'affirmera enfin. Le groupe se refera une légitimité par leurs prises de position sur l'industrie musicale...Bref, Pearl Jam deviendra un groupe respectable et, contrairement à ce que laisse penser cette chronique, un groupe que j'apprécie!
Mais force est de constater que Ten, c'est un chanteur avec une belle voix sur des morceaux pompeux composés par et pour des guitaristes égomaniaques, le tout avec un son qui cherche désespérément à être dans le vent (pour l'époque). Bref, pas grand chose.
Si l'on observe les différents albums de la scène de Seattle à la même époque on constate que le terme de 'Grunge' n'est effectivement qu'une fumisterie tant ils sont différents. Et il va sans dire que Ten ne tient pas la comparaison face à Every Good Boy Deserves Fudge de Mudhoney ou 8-Way Santa de Tad. Tout juste peut-on le rapprocher de Badmotorfinger, de Soundgarden, avec qui le partage d'horizons musicales est plus manifeste.
Le jeu des comparaison est donc fortement défavorable à Ten. Sorti de son contexte, je ne lui trouve pas tellement plus de charme. Car en ce début de décennie, déjà catapultés au rang d'idoles dès la sortie de leur premier opus, apparaissant comme arrivistes et voulant prendre le train alternatif en marche, Pearl Jam est LE groupe tête à claque.
Le son se veut tellement hype qu'il est aujourd'hui terriblement daté, les compos sont d'une grandiloquence qui frise le ridicule, tout respire le rock prétentieux qui n'a pour seule vocation que de remplir les stades. Car sur Ten, outre le son, Pearl Jam n'a rien d'un groupe alternatif. Evidemment, il n'y a aucun mal à vouloir faire du "rock à papa" à la Bruce Springsteen, mais pas quand on se vend comme la nouvelle sensation de la nouvelle génération. Forcément, ça coince.
Alors j'avoue, tout n'est pas à jeter sur ce disque. La voix de Vedder reste une des plus marquantes de sa génération, même si elle n'est pas très bien mise en valeur ici. Les paroles sont correctes. Les musiciens sont bons. Un passage par-ci par-là est appréciable : le jeu de percu sur "Oceans", pour peu qu'on s'y laisse prendre, le tube "Alive" qui est globalement sympatoche....Mais on a aussi des moments très pénibles dont je ne citerai que le gimmick ridicule de "Black", sa fin à rallonge, ou "Jeremy", l'un des plus gros succès tout en étant l'un des pires morceaux du groupe, ce qui finalement représente bien l'album dans son ensemble.
Heureusement, les choses s'améliorent par la suite au fur et à mesure que Pearl Jam assume son côté "rock à papa", il y a même de franches réussites dont beaucoup sont sur Vitalogy, mais pas uniquement. Vedder prendra véritablement sa place de scribe/poète et s'affirmera enfin. Le groupe se refera une légitimité par leurs prises de position sur l'industrie musicale...Bref, Pearl Jam deviendra un groupe respectable et, contrairement à ce que laisse penser cette chronique, un groupe que j'apprécie!
Mais force est de constater que Ten, c'est un chanteur avec une belle voix sur des morceaux pompeux composés par et pour des guitaristes égomaniaques, le tout avec un son qui cherche désespérément à être dans le vent (pour l'époque). Bref, pas grand chose.
Sans intérêt 8/20
Posté le 27 avril 2012 à 11 h 27 |
Il existe des phénomènes qui, pour beaucoup, paraîtront inexplicablement adulés par un public nombreux. A moins d'avoir été un adolescent américain en 1991, qu'est-ce qu'on pouvait trouver à ce disque? La question se pose même au présent comme il est fait de même d'un autre bord avec Nevermind de Nirvana. Certes, il y a quelque chose qui se dégage avec la voix d'Eddie Vedder, ce qui n'empêche guère de conclure que ce premier album de Pearl Jam n'est qu'un ennuyeux plat de pseudo hard rock fm et sûrement pas grunge, déjà, mais plus du côté des genres entendus comme Extreme ou Ugly Kid Joe dans la même époque, dans la limite d'un souvenir lointain. Toutefois, "Once", "Oceans" et partiellement "Garden" se démarquent de cette série de chewing-gums sonores insipides mais cette réjouissance reste bien maigre ici, contrairement au deuxième album, Vs. Ten est infiniment plat. La hargne du groupe en est désespérément tiède!
CE DISQUE ME FAIT CHIER!
CE DISQUE ME FAIT CHIER!
Insipide 7/20
En ligne
158 invités et 0 membre
Au hasard Balthazar
Sondages