Thee Silver Mount Zion
Nancy [MJC] - jeudi 11 mars 2004 |
Se laisser bercer par une musique entraînante, s'étirant sur de longues minutes où le calme se dispute à la fureur, debout à l'intérieur d'une petite salle de la MJC de Nancy, lieu incongru mais partagé par une cinquantaine de personnes, se révèlent être une expérience inoubliable qui marque durablement les esprits. Au cours d'une soirée qui voit se succéder trois groupes de post-rock jusqu'à une heure du matin, la magie s'installe pour ne plus quitter la pièce.
Au plus près des musiciens, nombreux et disposés en demi-cercle, pied nus et concentrés, on se sent vibrer de toutes part à l'écoute de ses violons larmoyants, de cette contre-basse rassurante et de ses guitares plaintives.
Utilisant le principe de la superposition de boucles mélodiques en continu, le collectif canadien sait charmer les esprits et libérer les sens pour des moments de purs bonheurs évasif et apaisant. L'ensemble de la salle se lie et se soude. C'est tout un réseau d'esprit et de corps qui vibre et bouge d'un bloc au rythme des trémolos des cordes ou des vrombissement de la batterie.
Lorsque les archers se déchirent ou que les larsens virent dans l'exténuation sonore, l'envoûtement se met à agir. Dès que le ton monte petit à petit pendant que la voix, tendue et éraillée d'Efrim, tranche le silence, les frissons gagnent partout. Et c'est au moment des apothéoses que l'intensité atteint des vertiges incroyables de majesté, appuyés par des roulements de caisses, des violons et des guitares harcelés ainsi que des chœurs bouleversant car venant directement des tripes. Tendrement triste, larmoyante comme poétique, contemplative et tempétueuse, la musique de ces canadiens passe par tous les états. C'est cela sans doute le plus impressionnant chez A Silver Mont Zion : le fait que cette musique lente, atmosphérique et dont les mélodies se dessinent progressivement soit avant tout quelque chose qui se vit.
Et le miracle survient lorsque cela se ressent aussi bien chez les musiciens qu'au sein du public, partageant dans une communion la même grâce comme les mêmes tourments. Cette musique poignante met en exergue la sensibilité de chacun pour lui rappeler le droit de rêver et de s'évader.
Partir loin c'est le cas, car lors des crescendos par répétition de boucles, plus personne ne reconnaît les repères. Ne subsiste que ces émotions violentes qui serrent le ventre.
Depuis quand n'avait-on pas ressenti ça ?
Au plus près des musiciens, nombreux et disposés en demi-cercle, pied nus et concentrés, on se sent vibrer de toutes part à l'écoute de ses violons larmoyants, de cette contre-basse rassurante et de ses guitares plaintives.
Utilisant le principe de la superposition de boucles mélodiques en continu, le collectif canadien sait charmer les esprits et libérer les sens pour des moments de purs bonheurs évasif et apaisant. L'ensemble de la salle se lie et se soude. C'est tout un réseau d'esprit et de corps qui vibre et bouge d'un bloc au rythme des trémolos des cordes ou des vrombissement de la batterie.
Lorsque les archers se déchirent ou que les larsens virent dans l'exténuation sonore, l'envoûtement se met à agir. Dès que le ton monte petit à petit pendant que la voix, tendue et éraillée d'Efrim, tranche le silence, les frissons gagnent partout. Et c'est au moment des apothéoses que l'intensité atteint des vertiges incroyables de majesté, appuyés par des roulements de caisses, des violons et des guitares harcelés ainsi que des chœurs bouleversant car venant directement des tripes. Tendrement triste, larmoyante comme poétique, contemplative et tempétueuse, la musique de ces canadiens passe par tous les états. C'est cela sans doute le plus impressionnant chez A Silver Mont Zion : le fait que cette musique lente, atmosphérique et dont les mélodies se dessinent progressivement soit avant tout quelque chose qui se vit.
Et le miracle survient lorsque cela se ressent aussi bien chez les musiciens qu'au sein du public, partageant dans une communion la même grâce comme les mêmes tourments. Cette musique poignante met en exergue la sensibilité de chacun pour lui rappeler le droit de rêver et de s'évader.
Partir loin c'est le cas, car lors des crescendos par répétition de boucles, plus personne ne reconnaît les repères. Ne subsiste que ces émotions violentes qui serrent le ventre.
Depuis quand n'avait-on pas ressenti ça ?
Parfait 17/20 | par Vic |
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