Mogwai
Nantes [Olympic] - vendredi 06 octobre 2006 |
C'est un Olympic complet qui accueille Mogwai ce vendredi d'octobre.
Quatrième concert en ce qui me concerne et du coup un peu dans l'expectative: autant Mogwai m'a retourné à la Cité à Rennes à la sortie de Rock Action, autant le concert suivant à l'Olympic m'avait laissé un arrière gout d'inachevé... Leur date à la Route Du Rock 2006 m'avait par contre bien emballé ! Bref, un concert de Mogwai c'est comme jouer à pile ou face.
Le set démarre doucement, volume relativement faible, ça tourne c'est bien en place, le son est plus que correct. Mais ça joue sans vraiment être dedans, les p'tis gars de Glasgow font leur job sans plus, toujours avec pas mal de retenue, piochant dans quasiment l'intégrale de leurs albums... sans pour autant privilégier le dernier en date Mr Beast.
Il faudra attendre la moitié du set pour que l'ingé-son commence à monter le volume, et là, la musique prend une toute autre ampleur, on en prend plein la gueule même si la plupart des morceaux sont joués parfois mollement...
"My Father My King" en guise d'unique rappel et c'est fini. 1h40 de concert, une impression de bon concert mais qui n'aura vraiment jamais décollé..
On pourra toujours se consoler sur la qualité des morceaux en se réécoutant l'intégrale chez soi...
Quatrième concert en ce qui me concerne et du coup un peu dans l'expectative: autant Mogwai m'a retourné à la Cité à Rennes à la sortie de Rock Action, autant le concert suivant à l'Olympic m'avait laissé un arrière gout d'inachevé... Leur date à la Route Du Rock 2006 m'avait par contre bien emballé ! Bref, un concert de Mogwai c'est comme jouer à pile ou face.
Le set démarre doucement, volume relativement faible, ça tourne c'est bien en place, le son est plus que correct. Mais ça joue sans vraiment être dedans, les p'tis gars de Glasgow font leur job sans plus, toujours avec pas mal de retenue, piochant dans quasiment l'intégrale de leurs albums... sans pour autant privilégier le dernier en date Mr Beast.
Il faudra attendre la moitié du set pour que l'ingé-son commence à monter le volume, et là, la musique prend une toute autre ampleur, on en prend plein la gueule même si la plupart des morceaux sont joués parfois mollement...
"My Father My King" en guise d'unique rappel et c'est fini. 1h40 de concert, une impression de bon concert mais qui n'aura vraiment jamais décollé..
On pourra toujours se consoler sur la qualité des morceaux en se réécoutant l'intégrale chez soi...
Bon 15/20 | par Dirty_feet |
Setlist:
Ithica 27o9
Friend Of The Night
Travel Is Dangerous
Tracy
I Know You Are But What Am I ?
Acid Food
Hunted By A Freak
Ratts Of The Capital
Glasgow Mega-Snake
Killing All The Flies
We're No Here
2 Rights Make One Wrong
>>>
My Father My King
Photo par X_Jpbowersock.
Ithica 27o9
Friend Of The Night
Travel Is Dangerous
Tracy
I Know You Are But What Am I ?
Acid Food
Hunted By A Freak
Ratts Of The Capital
Glasgow Mega-Snake
Killing All The Flies
We're No Here
2 Rights Make One Wrong
>>>
My Father My King
Photo par X_Jpbowersock.
Posté le 09 octobre 2006 à 14 h 43 |
Il y a d'abord l'image de cette fan, probablement sous l'emprise d'une substance autant illicite qu'efficace, lancée dans une transe continue alors que ne résonne dans la salle qu'une volute "noisy" à travers d'épais fumigènes. En voilà une qui a devancé tous les autres. En attendant, l'espoir de rejoindre le même état à un moment donné doit naître dans les esprits.
L'ambiance est posée, l'excellente prestation de Eugene Kelly (chanteur des Vaselines) en première partie se dissipe, et c'est un groupe somme toute assez modeste dans son attitude, qui s'empare de ses instruments. "Ithica" remplit l'intimité de l'Olympic, et dévoile les traits de caractère connus de Mogwai : mélancolique, sur la brèche, prêt à atteindre les cimes par la montée en puissance de ce bruit qui en fait, n'en est pas un. Il y a une grâce certaine chez ces gens là, une manière de ciseler l'espace sonore leur permettant de se passer de decorum, pour livrer dans la plus simple expression ce travail d'orfèvre. La surprise dans tout cela étant la réaction du public. Respectueux et extrêmement attentif, il fait preuve d'un silence religieux entre les morceaux, instants suspendus durant lesquels on entend même Stuart Braithwaite poser sa guitare sur son stand.
Le ton semble presque solennel au départ (ce n'est pas n'importe qui en face), mais au gré des minutes, la fièvre écossaise gagne la salle bondée, à la force d'une set-list faisant la part belle aux deux derniers opus. Le désormais classique "Hunted By A Freak" est le titre qui rapporte les réactions les plus vives, et enchaîné à "Ratts Of The Capital", on ne pouvait rêver mieux (bien que sur ce dernier, le clavier de Barry Burns a tendance à éclipser le reste). Les pépites de l'injustement controversé Mr Beast sont flamboyantes en live, et confirment que "Travel Is Dangerous" et "Friend Of The Night" figurent parmi les meilleurs morceaux composés par le quintet. Seule ombre au tableau, le groupe écarte totalement l'album Come On Die Young, mais nous fait l'offrande d'un superbe "My Father My King" en guise de ticket pour un dernier et long voyage au final apocalyptique.
On repart alors avec le sentiment d'avoir fait une bonne affaire. Voir une formation si influente, pourtant si discrète et authentique, nous donner la chair de poule dans une petite salle, c'est synonyme de magie.
L'ambiance est posée, l'excellente prestation de Eugene Kelly (chanteur des Vaselines) en première partie se dissipe, et c'est un groupe somme toute assez modeste dans son attitude, qui s'empare de ses instruments. "Ithica" remplit l'intimité de l'Olympic, et dévoile les traits de caractère connus de Mogwai : mélancolique, sur la brèche, prêt à atteindre les cimes par la montée en puissance de ce bruit qui en fait, n'en est pas un. Il y a une grâce certaine chez ces gens là, une manière de ciseler l'espace sonore leur permettant de se passer de decorum, pour livrer dans la plus simple expression ce travail d'orfèvre. La surprise dans tout cela étant la réaction du public. Respectueux et extrêmement attentif, il fait preuve d'un silence religieux entre les morceaux, instants suspendus durant lesquels on entend même Stuart Braithwaite poser sa guitare sur son stand.
Le ton semble presque solennel au départ (ce n'est pas n'importe qui en face), mais au gré des minutes, la fièvre écossaise gagne la salle bondée, à la force d'une set-list faisant la part belle aux deux derniers opus. Le désormais classique "Hunted By A Freak" est le titre qui rapporte les réactions les plus vives, et enchaîné à "Ratts Of The Capital", on ne pouvait rêver mieux (bien que sur ce dernier, le clavier de Barry Burns a tendance à éclipser le reste). Les pépites de l'injustement controversé Mr Beast sont flamboyantes en live, et confirment que "Travel Is Dangerous" et "Friend Of The Night" figurent parmi les meilleurs morceaux composés par le quintet. Seule ombre au tableau, le groupe écarte totalement l'album Come On Die Young, mais nous fait l'offrande d'un superbe "My Father My King" en guise de ticket pour un dernier et long voyage au final apocalyptique.
On repart alors avec le sentiment d'avoir fait une bonne affaire. Voir une formation si influente, pourtant si discrète et authentique, nous donner la chair de poule dans une petite salle, c'est synonyme de magie.
Excellent ! 18/20
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