Biffy Clyro
Puzzle |
Label :
14th Floor |
||||
Assagit ou fatigué ? C'est la grande question qui réside dans chacune des écoutes de ce nouvel album de Biffy Clyro. Pour ceux qui il y a trois ans avaient été foudroyé sur place par le labyrinthique Infinity Land, il n'est pas peu dire que Puzzle sera une douche froide inattendue. Pratiquement aucune structure farfelue, plus de coq à l'âne terrassant, plus d'agressions surprises... Alors que l'on pouvait considérer leur premier album Blackened Sky comme un disque pop et sobre, Puzzle devient la frange la plus pop (momentané, on l'espère) du répertoire des écossais. Alors qu'on se souvient encore d'un titre térrifiant comme "The Kids For Kibble & The Fist Of Light" sur le dernier album, aucun des treize nouvelles plages n'atteint vraiment le niveau des autres livraisons.
"Living Is A Problem Because Everything Dies" et son introduction dont on saisie l'intention mais ne parvient pas à apprécier le rendu trop simpliste, a bien un riff terriblement efficace mais et un refrain entêtant bien que déjà vécu ; mais on n'est jamais capturé par la virtuosité d'un trio ici beaucoup trop sage. Cela se confirme d'ailleurs de titres en titres... Les singles "Saturday Superhouse" ou "Semi-Mental" sont de jolis morceaux rock pop, mais dont les structures et les ingrédients sont beaucoup trop linéaires pour être du Biffy Clyro ‘traditionnel'. "Who's Got A Match" ou "Get Fucked Stud" ont un riff amusant et entraînant mais ne parviennent pas, soit à s'en détacher (le premier), ce qui est un comble pour un groupe d'habitude si bipolaire ; soit à construire quelque chose d'au moins aussi intéressant autour (le second). "As Dust Dances" est comme la plupart très linéaire, est inflige une resucée de Coldplay dopé à Nirvana. Le très disco-rock et efficace "A Whole Child Ago" ravira plus d'un fan de revival bien qu'il ne soit pas non plus à la hauteur de la folie de Biffy Clyro. La conclusion acoustique "Machines" est jolie mais n'a aucun intérêt dans le répertoire de BC.
Pour se réjouir, il n'y aura guère plus que "Now I'm Everyone" pour retrouver un peu plus clairement l'esprit de l'écriture Biffy Clyro, et un surprenant metal à la Silverchair période Diorama "9/15ths", avec mélange chorale/cordes/bruitisme qu'on n'entend pas tous les jours.
On a l'impression d'un nivellement par le bas plutôt grossier, positionnant le groupe au même niveau qu'un quelconque groupe rock-pop de styles aussi large que Incubus, The Strokes, Goo Goo Dolls, My Chemical Romance, Coldplay, voire Blink182...
Puzzle ou l'album pour minettes du trio. Manque d'idées, manque d'énergie, manque de folie, largement plus accessible, Biffy Clyro aura prit trois fois plus de temps pour faire trois fois moins bien que ses trois précédents albums. Ne vous emmerdez donc pas à réunir les pièces d'un Puzzle dont le graphisme est de toute manière pas beau du tout, et contentez-vous de l'excellente trilogie. Dommage, on entend déjà le prochain casse-tête.
"Living Is A Problem Because Everything Dies" et son introduction dont on saisie l'intention mais ne parvient pas à apprécier le rendu trop simpliste, a bien un riff terriblement efficace mais et un refrain entêtant bien que déjà vécu ; mais on n'est jamais capturé par la virtuosité d'un trio ici beaucoup trop sage. Cela se confirme d'ailleurs de titres en titres... Les singles "Saturday Superhouse" ou "Semi-Mental" sont de jolis morceaux rock pop, mais dont les structures et les ingrédients sont beaucoup trop linéaires pour être du Biffy Clyro ‘traditionnel'. "Who's Got A Match" ou "Get Fucked Stud" ont un riff amusant et entraînant mais ne parviennent pas, soit à s'en détacher (le premier), ce qui est un comble pour un groupe d'habitude si bipolaire ; soit à construire quelque chose d'au moins aussi intéressant autour (le second). "As Dust Dances" est comme la plupart très linéaire, est inflige une resucée de Coldplay dopé à Nirvana. Le très disco-rock et efficace "A Whole Child Ago" ravira plus d'un fan de revival bien qu'il ne soit pas non plus à la hauteur de la folie de Biffy Clyro. La conclusion acoustique "Machines" est jolie mais n'a aucun intérêt dans le répertoire de BC.
Pour se réjouir, il n'y aura guère plus que "Now I'm Everyone" pour retrouver un peu plus clairement l'esprit de l'écriture Biffy Clyro, et un surprenant metal à la Silverchair période Diorama "9/15ths", avec mélange chorale/cordes/bruitisme qu'on n'entend pas tous les jours.
On a l'impression d'un nivellement par le bas plutôt grossier, positionnant le groupe au même niveau qu'un quelconque groupe rock-pop de styles aussi large que Incubus, The Strokes, Goo Goo Dolls, My Chemical Romance, Coldplay, voire Blink182...
Puzzle ou l'album pour minettes du trio. Manque d'idées, manque d'énergie, manque de folie, largement plus accessible, Biffy Clyro aura prit trois fois plus de temps pour faire trois fois moins bien que ses trois précédents albums. Ne vous emmerdez donc pas à réunir les pièces d'un Puzzle dont le graphisme est de toute manière pas beau du tout, et contentez-vous de l'excellente trilogie. Dommage, on entend déjà le prochain casse-tête.
Sans intérêt 8/20 | par X_YoB |
Posté le 07 juin 2007 à 16 h 36 |
3 ans séparent le dernier effort de Biffy Clyro (Infinity Land, 2004) de ce Puzzle. Pour une grande majorité de groupes rock, cela représente à peine une tournée et un repos bien mérité. Pour les Ecossais, véritables boulimiques de travail, ce "time off" loin des studios est une véritable torture. Mais ces 3 ans auront été bénéfiques au groupe, afin de gérer problèmes familiaux importants et changement de maison de disques (de Beggars à 14th Floors).
2004. Quelques jours avant le début de la tournée Infinity Land, Eleanor Neil, mère du guitariste-chanteur Simon Neil décède subitement. Neil décide tout de même de partir défendre l'album, mais est passablement perturbé par cette disparition aussi tragique que soudaine. Pour calmer sa peine, il aura tout le long de la tournée recours à toute sortes de drogues, ce qui est à deux doigts de lui faire perdre sa compagne et son groupe. Quelques mois plus tard, débarrassé de toutes drogues, il se décide à écrire à nouveau.
Cet épisode tragique et le changement de structure aura-t-il eu raison de la rage et de la folie du groupe, connu pour ses changements de structures/tempo fréquents ?
Oui et non.
Puzzle est avant tout l'effort d'un songwriter meurtri dans sa chair, blessé, oscillant entre la douleur de la perte et la joie d'être en vie. Les 13 chansons de l'album reflètent parfaitement cette "montagne russe d'émotions", enchaînant passages glauques et remontées pleines d'espoir.
Un constat s'impose dès la première piste de ce Puzzle, "Living Is A Problem Because Everything Dies", Biffy Clyro n'a pas rendu les armes. Après une introduction alambiquée à l'orchestration grandiose, les Ecossais dégainent une bombe power-rock dont ils ont le secret. Cassures de rythme, choeurs omniprésents... Et une production énorme. Chaque instrument sonne à merveille, le mur de guitares impressionne, la basse rugit et la caisse claire claque à chaque rebond. Les paroles, traitant de la peur de perdre un être cher, glacent le sang et renvoient directement à la mère de Neil. ("I pray to god that you're right before my eyes, bathed in with light, with halos in your eyes. Don't want to waste no more time, time's what we don't have. Everywhere I look someone dies, wonder when it's my turn." )
"Saturday Superhouse", premier single de Puzzle, continue dans la lancée et rappelle les plus grandes heures des Foo Fighters. Refrain énorme, chants croisés ultra-puissants.
Les membres de Biffy Clyro n'avaient cessé de le répéter lors d'interviews précédant la sortie de l'album, Puzzle serait un album plus posé que les autres. Clairement, ils n'ont pas menti. Et même si certains pourront regretter l'absence de moments de pure rage comme "Bodies In Flight" ou "There's No Such Thing As A Jaggy Snake" sur les précédents albums, force est de constater que les Biffy ont réussi leur plus gros pari : captiver leurs fans en écrivant des chansons plus accessibles. Puzzle compte un nombre important de petites pépites pop-rock ("As Dust Dances" et sa progression presque post-rock), et témoigne d'un autre visage du trio.
De "A Whole Child Ago" (une pop-song colorée menée par une basse omniprésente) à "Folding Stars", hommage vibrant à Eleanor Neil ("Eleanor, Eleanor, I would do anything for another minute with you because it's not getting easier") l'album impressionne, tant dans la qualité de la production énorme de GGGarth (l'album sera ensuite mixé par "monsieur" Andy Wallace) que dans la cohésion de l'ensemble. Puzzle forme une seule et même piste et entraîne l'auditeur dans un tourbillon d'émotions.
L'écriture du groupe n'a clairement pas pâti de cette aparté pop-rock, et des pistes comme "Now I'im Everyone" et son final dantesque ("This is the one, this is the one") ou le tryptique glauco-burtonnien "2/15ths"-"4/15ths"-"9/15hs" (éparpillé sur tout l'album pour ne former au final qu'un 15/15ths à couper le souffle) montre que le trio en a encore dans le ventre. Les fans d'Infinity Land ne sont pas mis de côté avec des chansons comme "Get Fuck Stud" et son riff énorme ou "Semi Mental", surpuissante.
La magnifique conclusion acoustique, "Machines", rappelle un certain Scary Mary, présent sur le premier album du groupe, Blackened Sky.
En définitive, Puzzle ouvre de fort belle manière ce que l'on espère être une nouvelle trilogie pour les Ecossais. Assagis (le temps de recoller les morceaux ?), les Biffy n'en restent pas moins d'excellents musiciens et des songwriters de génie... Mon the Biffy !
2004. Quelques jours avant le début de la tournée Infinity Land, Eleanor Neil, mère du guitariste-chanteur Simon Neil décède subitement. Neil décide tout de même de partir défendre l'album, mais est passablement perturbé par cette disparition aussi tragique que soudaine. Pour calmer sa peine, il aura tout le long de la tournée recours à toute sortes de drogues, ce qui est à deux doigts de lui faire perdre sa compagne et son groupe. Quelques mois plus tard, débarrassé de toutes drogues, il se décide à écrire à nouveau.
Cet épisode tragique et le changement de structure aura-t-il eu raison de la rage et de la folie du groupe, connu pour ses changements de structures/tempo fréquents ?
Oui et non.
Puzzle est avant tout l'effort d'un songwriter meurtri dans sa chair, blessé, oscillant entre la douleur de la perte et la joie d'être en vie. Les 13 chansons de l'album reflètent parfaitement cette "montagne russe d'émotions", enchaînant passages glauques et remontées pleines d'espoir.
Un constat s'impose dès la première piste de ce Puzzle, "Living Is A Problem Because Everything Dies", Biffy Clyro n'a pas rendu les armes. Après une introduction alambiquée à l'orchestration grandiose, les Ecossais dégainent une bombe power-rock dont ils ont le secret. Cassures de rythme, choeurs omniprésents... Et une production énorme. Chaque instrument sonne à merveille, le mur de guitares impressionne, la basse rugit et la caisse claire claque à chaque rebond. Les paroles, traitant de la peur de perdre un être cher, glacent le sang et renvoient directement à la mère de Neil. ("I pray to god that you're right before my eyes, bathed in with light, with halos in your eyes. Don't want to waste no more time, time's what we don't have. Everywhere I look someone dies, wonder when it's my turn." )
"Saturday Superhouse", premier single de Puzzle, continue dans la lancée et rappelle les plus grandes heures des Foo Fighters. Refrain énorme, chants croisés ultra-puissants.
Les membres de Biffy Clyro n'avaient cessé de le répéter lors d'interviews précédant la sortie de l'album, Puzzle serait un album plus posé que les autres. Clairement, ils n'ont pas menti. Et même si certains pourront regretter l'absence de moments de pure rage comme "Bodies In Flight" ou "There's No Such Thing As A Jaggy Snake" sur les précédents albums, force est de constater que les Biffy ont réussi leur plus gros pari : captiver leurs fans en écrivant des chansons plus accessibles. Puzzle compte un nombre important de petites pépites pop-rock ("As Dust Dances" et sa progression presque post-rock), et témoigne d'un autre visage du trio.
De "A Whole Child Ago" (une pop-song colorée menée par une basse omniprésente) à "Folding Stars", hommage vibrant à Eleanor Neil ("Eleanor, Eleanor, I would do anything for another minute with you because it's not getting easier") l'album impressionne, tant dans la qualité de la production énorme de GGGarth (l'album sera ensuite mixé par "monsieur" Andy Wallace) que dans la cohésion de l'ensemble. Puzzle forme une seule et même piste et entraîne l'auditeur dans un tourbillon d'émotions.
L'écriture du groupe n'a clairement pas pâti de cette aparté pop-rock, et des pistes comme "Now I'im Everyone" et son final dantesque ("This is the one, this is the one") ou le tryptique glauco-burtonnien "2/15ths"-"4/15ths"-"9/15hs" (éparpillé sur tout l'album pour ne former au final qu'un 15/15ths à couper le souffle) montre que le trio en a encore dans le ventre. Les fans d'Infinity Land ne sont pas mis de côté avec des chansons comme "Get Fuck Stud" et son riff énorme ou "Semi Mental", surpuissante.
La magnifique conclusion acoustique, "Machines", rappelle un certain Scary Mary, présent sur le premier album du groupe, Blackened Sky.
En définitive, Puzzle ouvre de fort belle manière ce que l'on espère être une nouvelle trilogie pour les Ecossais. Assagis (le temps de recoller les morceaux ?), les Biffy n'en restent pas moins d'excellents musiciens et des songwriters de génie... Mon the Biffy !
Parfait 17/20
Posté le 07 juin 2007 à 23 h 56 |
Je ne peux forcément pas donner tort aux arguments qui font de Puzzle un album qui change des trois premiers de Biffy Clyro. On ne retrouve pas ces morceaux qui partent dans tous les sens, ces changements de tempo en plein milieu d'un titre, voire les contre-temps entre la musique et le chant. Puzzle est sans doute orienté plus pop que ces prédécesseurs, avec des chansons plus courtes (autour de quatre minutes pour la plupart), plus classiques dans leurs constructions, j'en viendrais presque à dire formatées... Mais justement, si on perd ces élements, on conserve quand même le son de Biffy Clyro, la voix de Simon Neil qui reste (pour moi) impeccable et la marque de fabrique du groupe.
Puzzle peut paraître déconcertant, avec le single "Saturday Superhouse" qui serait presque joyeux. "Who's Got A Match" et "Get Fucked Stud" (comme quoi j'ai aussi percuté sur les mêmes titres) ont un refrain qui reste dans la tête, à la limite de la chanson facile, mais très efficace. "Living Is A Problem Because Everything Dies" (tiens, on a aussi perdu les titres à rallonge, sauf celui-là) tend vers le rock épique, certes dilué, mais quand même très agréable. "9-15ths" avec ses paroles répétées à outrance et les choeurs qui viennent l'appuyer me fait un peu penser à "Diary Of Always" de "The Vertigo Of Bliss", et pour le coup se rapproche des titres de Biffy Clyro qu'on connait. Mis à part "Love Has A Diameter" avec ses airs de pop sucrée, le reste de l'album conserve quand même cette couleur des deux derniers albums (je mets "Blackened Sky" un peu à part).
C'est peut-être un peu plus ouvert qu'avant, mais c'est vraiment rudement bien foutu, et si on reste un peu sur sa faim, on est loin de la musique aseptisée et ça s'écoute sans forcer.
Puzzle peut paraître déconcertant, avec le single "Saturday Superhouse" qui serait presque joyeux. "Who's Got A Match" et "Get Fucked Stud" (comme quoi j'ai aussi percuté sur les mêmes titres) ont un refrain qui reste dans la tête, à la limite de la chanson facile, mais très efficace. "Living Is A Problem Because Everything Dies" (tiens, on a aussi perdu les titres à rallonge, sauf celui-là) tend vers le rock épique, certes dilué, mais quand même très agréable. "9-15ths" avec ses paroles répétées à outrance et les choeurs qui viennent l'appuyer me fait un peu penser à "Diary Of Always" de "The Vertigo Of Bliss", et pour le coup se rapproche des titres de Biffy Clyro qu'on connait. Mis à part "Love Has A Diameter" avec ses airs de pop sucrée, le reste de l'album conserve quand même cette couleur des deux derniers albums (je mets "Blackened Sky" un peu à part).
C'est peut-être un peu plus ouvert qu'avant, mais c'est vraiment rudement bien foutu, et si on reste un peu sur sa faim, on est loin de la musique aseptisée et ça s'écoute sans forcer.
Bon 15/20
Posté le 29 juin 2007 à 12 h 06 |
Encensé par une grande partie de la presse spécialisée, ce nouvel album du trio écossais ne fait pourtant pas l'unanimité chez les fans. Et pour cause, Biffy Clyro habitué aux plans barrés et aux structures peu conventionnelles nous propose ici un album bien plus convenu.
Tout commence pourtant parfaitement avec un "Living Is A Problem Because Everything Dies" à la fois puissant, efficace et original. La suite nous laisse cependant plus mitigé. Cet album est certes loin d'être mauvais, simplement, l'ensemble peine à nous surprendre. Le single "Saturday Superhouse" ou la ballade rock "As Dust Dances" rappelle les Foo Fighters, "A Whole Child Ago" sonne comme un morceau émo-pop bien fichu mais déjà entendu alors que "Love Has A Diameter" lorgne un peu trop du côté de U2. Cependant, même si on se dit un peu trop souvent "ça me rappel tel ou tel truc", difficile de bouder son plaisir tant la plupart des compositions sont réussies et, finalement, l'ennuie ne vient jamais pertuber l'écoute de ce Puzzle.
On l'aura compris, le principal reproche que l'on peut faire à cet album est non pas d'être différent des autres mais surtout d'avoir mis de côté la folie qui faisait leur originalité. Si certains pourront donc se montrer légitimement déçus, Puzzle est pourtant d'une efficacité indéniable et devrait avoir en plus le mérite d'exposer le combo écossais à un public plus large. De là à savoir si c'était le but recherché...
Tout commence pourtant parfaitement avec un "Living Is A Problem Because Everything Dies" à la fois puissant, efficace et original. La suite nous laisse cependant plus mitigé. Cet album est certes loin d'être mauvais, simplement, l'ensemble peine à nous surprendre. Le single "Saturday Superhouse" ou la ballade rock "As Dust Dances" rappelle les Foo Fighters, "A Whole Child Ago" sonne comme un morceau émo-pop bien fichu mais déjà entendu alors que "Love Has A Diameter" lorgne un peu trop du côté de U2. Cependant, même si on se dit un peu trop souvent "ça me rappel tel ou tel truc", difficile de bouder son plaisir tant la plupart des compositions sont réussies et, finalement, l'ennuie ne vient jamais pertuber l'écoute de ce Puzzle.
On l'aura compris, le principal reproche que l'on peut faire à cet album est non pas d'être différent des autres mais surtout d'avoir mis de côté la folie qui faisait leur originalité. Si certains pourront donc se montrer légitimement déçus, Puzzle est pourtant d'une efficacité indéniable et devrait avoir en plus le mérite d'exposer le combo écossais à un public plus large. De là à savoir si c'était le but recherché...
Bon 15/20
Posté le 17 août 2008 à 20 h 43 |
Bon alors je vais me faire charrier par tous les fans étant donné que j'ai découvert Biffy Clyro avec ce disque. C'était pas gagné au départ, "Folding Stars" en heavy rotation sur MTV2 ne m'avait pas du tout transcendé, "Machines" avait éveillé mon intérêt mais sans plus...
Puis quelques mois plus tard je tombe sur ce disque dans un bac à soldes, je l'écoute et là REVELATION!! Jeme rends compte que je suis passé en 2007 à côté d'un sacré bon album de rock.
"Living is a problem..." est de ces chansons boulversantes tant par cette musique intensément dramatique que par ses paroles incroyablement paradoxales entre désespoir et envie de s'en sortir, "Saturday Superhouse", "Semi Mental" et "A Whole Child Ago" donnent une idée de ce que Dave Grohl voudrait écrire pour donner une suite digne de ce nom à "The Color & The Shape"; "As Dust Dances" et "Now i'm Everyone", sommets du disque qui rappellent que ce groupe n'est pas uniquement capable d'écrire de bonnes chansons pop.
Alors bien sur, quelques temps plus tard je tombe sur les 2 pierres angulaires de leur discographie et, oui c'est vrai, Puzzle est qualitativement en dessous...
Deux arguments plaident cependant en sa faveur. Tout d'abord, un troisième album de grunge / post rock / progressif, aurait certainement gavé les fans quoi qu'ils en disent. Ensuite, il n'est pas donné à tous les groupes d'arriver à devenir accessibles tout en continuant à jouer une musique intéressante pour les oreilles.
A ce niveau, Biffy Clyro rejoint ColdPlay et Death Cab For Cutie au panthéon des groupes mainstream au tempérament furieusement indés... et Puzzle devient, au même titre que Plans ou Xy un disque indispensable à tout fan de rock "pop";
Puis quelques mois plus tard je tombe sur ce disque dans un bac à soldes, je l'écoute et là REVELATION!! Jeme rends compte que je suis passé en 2007 à côté d'un sacré bon album de rock.
"Living is a problem..." est de ces chansons boulversantes tant par cette musique intensément dramatique que par ses paroles incroyablement paradoxales entre désespoir et envie de s'en sortir, "Saturday Superhouse", "Semi Mental" et "A Whole Child Ago" donnent une idée de ce que Dave Grohl voudrait écrire pour donner une suite digne de ce nom à "The Color & The Shape"; "As Dust Dances" et "Now i'm Everyone", sommets du disque qui rappellent que ce groupe n'est pas uniquement capable d'écrire de bonnes chansons pop.
Alors bien sur, quelques temps plus tard je tombe sur les 2 pierres angulaires de leur discographie et, oui c'est vrai, Puzzle est qualitativement en dessous...
Deux arguments plaident cependant en sa faveur. Tout d'abord, un troisième album de grunge / post rock / progressif, aurait certainement gavé les fans quoi qu'ils en disent. Ensuite, il n'est pas donné à tous les groupes d'arriver à devenir accessibles tout en continuant à jouer une musique intéressante pour les oreilles.
A ce niveau, Biffy Clyro rejoint ColdPlay et Death Cab For Cutie au panthéon des groupes mainstream au tempérament furieusement indés... et Puzzle devient, au même titre que Plans ou Xy un disque indispensable à tout fan de rock "pop";
Très bon 16/20
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