The Gathering
Superheat [Live] |
Label :
Century Media |
||||
Les disques d'enregistrements lives sont en majorité casse-gueule, il faut bien l'avouer, car assister à leur lecture plutôt qu'au concert lui-même est incomparable. Essayons donc d'oublier un moment l'orgasme qu'aurait procurer ce show au Paradiso d'Amsterdam s'il avait été vécu, et concentrons-nous sur la qualité et la pertinence d'une telle démarche.
A l'écoute une chose devient claire et nette, en dix titres, les doutes sont anéantis : The Gathering est aussi grand en live qu'en studio, même si justement on ne cessera d'affirmer que le live est plus savoureux de spontanéité. Superheat a probablement été mit en chantier pour donner un avant-goût de l'aventure qu'est The Gathering sur scène, d'une part pour rassurer les fans de la première sur le rendu de How To Measure A Planet ?, et d'autres part pour exposer toute la puissance aux novices : le chant est plus musclé ("On Most Surfaces" rend compte définitivement de l'impressionnante capacité de Anneke Van Giersbergen), les riffs sont plus heavy ("Probably Built In The Fifties", "Liberty Bell", "Strange Machines"), les ambiances planantes semblent noyer le spectateur ("The Big Sleep", "Rescue Me", "My Electricity", "Sand And Mercury"), le son est parfait... Le son est d'ailleurs tellement parfait qu'on en vient à se demander s'il n'a pas fait un malhonnête détour en studio pour un peu de poudre aux yeux ("Marooned")... Peu importe pourvu qu'on est l'ivresse, ce premier live donnant l'eau à la bouche et laissant sûr d'une vérité inflexible : faire le trajet pour aller applaudir The Gathering, c'est s'assurer qu'on va voyager bien plus loin...
A l'écoute une chose devient claire et nette, en dix titres, les doutes sont anéantis : The Gathering est aussi grand en live qu'en studio, même si justement on ne cessera d'affirmer que le live est plus savoureux de spontanéité. Superheat a probablement été mit en chantier pour donner un avant-goût de l'aventure qu'est The Gathering sur scène, d'une part pour rassurer les fans de la première sur le rendu de How To Measure A Planet ?, et d'autres part pour exposer toute la puissance aux novices : le chant est plus musclé ("On Most Surfaces" rend compte définitivement de l'impressionnante capacité de Anneke Van Giersbergen), les riffs sont plus heavy ("Probably Built In The Fifties", "Liberty Bell", "Strange Machines"), les ambiances planantes semblent noyer le spectateur ("The Big Sleep", "Rescue Me", "My Electricity", "Sand And Mercury"), le son est parfait... Le son est d'ailleurs tellement parfait qu'on en vient à se demander s'il n'a pas fait un malhonnête détour en studio pour un peu de poudre aux yeux ("Marooned")... Peu importe pourvu qu'on est l'ivresse, ce premier live donnant l'eau à la bouche et laissant sûr d'une vérité inflexible : faire le trajet pour aller applaudir The Gathering, c'est s'assurer qu'on va voyager bien plus loin...
Parfait 17/20 | par X_YoB |
En ligne
176 invités et 0 membre
Au hasard Balthazar
Sondages