Omar A. Rodriguez-Lopez
Azul, Mis Dientes |
Label :
Ipecac |
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Cette pochette vous perturbe ? Attendez d'entendre la musique qu'Omar Rodriguez-Lopez y a enfermé.
C'est sombre, l'ambiance est souvent oppressante voire salace, la violence est contenue et pourtant toujours prête à exploser, pour faire simple Azul, Mis Dientes semble avoir été crée dans un asile par des fous conscients d'être fous. Du Lo-Fi travaillé, style qui sied parfaitement au chant et à l'univers de Teri Gender Bender ; du Bosnian Rainbows avec l'esprit de Le Butcherettes. La synth-pop de "Diente Azul" semble être la seule clarté au fin fond d'un tunnel moite interminable. Le disque est rempli de bonnes idées, l'utilisation de sons 8 bits ("Kena"), de synthés fantomatiques donnant l'impression d'être entouré de voix indistinctes ("Rojo"), de percussions terriblement bien choisies, avec le changement de saturation dans "Robert" on nage dans la folie, plus loin l'excitation d'un batteur survolée d'une douce mélodie de carillon et d'une voix de fée offre un contraste saisissant ("Trigeña") et que dire de "Marcel" et son petit côté Depeche Mode avec encore plus de drogues dans le sang. La plus terrifiante de toutes ? "Hilo Por Hilo", berceuse acoustique tout en distorsion se veut être une belle chanson et pourtant une ambiance malsaine s'en dégage. En fait, la piste d'ouverture "Isaac" et son côté dansant est sûrement le meilleur piège orchestré par Omar dans ce run 2017.
Azul, Mis Dientes est un album à part composé par des doux-dingues ; venez les amis, entrez dans cette secte, on ne vous veut que du bien...
C'est sombre, l'ambiance est souvent oppressante voire salace, la violence est contenue et pourtant toujours prête à exploser, pour faire simple Azul, Mis Dientes semble avoir été crée dans un asile par des fous conscients d'être fous. Du Lo-Fi travaillé, style qui sied parfaitement au chant et à l'univers de Teri Gender Bender ; du Bosnian Rainbows avec l'esprit de Le Butcherettes. La synth-pop de "Diente Azul" semble être la seule clarté au fin fond d'un tunnel moite interminable. Le disque est rempli de bonnes idées, l'utilisation de sons 8 bits ("Kena"), de synthés fantomatiques donnant l'impression d'être entouré de voix indistinctes ("Rojo"), de percussions terriblement bien choisies, avec le changement de saturation dans "Robert" on nage dans la folie, plus loin l'excitation d'un batteur survolée d'une douce mélodie de carillon et d'une voix de fée offre un contraste saisissant ("Trigeña") et que dire de "Marcel" et son petit côté Depeche Mode avec encore plus de drogues dans le sang. La plus terrifiante de toutes ? "Hilo Por Hilo", berceuse acoustique tout en distorsion se veut être une belle chanson et pourtant une ambiance malsaine s'en dégage. En fait, la piste d'ouverture "Isaac" et son côté dansant est sûrement le meilleur piège orchestré par Omar dans ce run 2017.
Azul, Mis Dientes est un album à part composé par des doux-dingues ; venez les amis, entrez dans cette secte, on ne vous veut que du bien...
Parfait 17/20 | par Beckuto |
Ecoutable sur https://orlprojects.bandcamp.com/album/azul-mis-dientes
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