Omar A. Rodriguez-Lopez
A Lovejoy |
Label :
Ipecac |
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La suite de l'aventure n'a pas tardé à arriver. Tout juste après la sortie de Some Need It Lonely, Ipecac Recordings annonce la sortie de 12 autres disques d'Omar Rodriguez-Lopez pour 2017, toujours avec une sortie toutes les 2 semaines – bon OK, A Lovejoy sort à la toute fin de 2016, mais on va considérer qu'il fait partie du "run 2017", hein ? OK ? Vous voyez la logique du label ? Bon ! –.
Pour démarrer ce nouveau run, Omar préfère rester au chaud chez lui, bien tranquillement installé dans son home-studio à trifouiller ses synthétiseurs/séquenceurs pour enregistrer sur son/ses logiciel(s) de M.A.O. C'est un peu comme une suite directe à Weekly Mansions qu'il a réalisé avec son frère Marcel, peut-être même que ça été enregistré au même moment. A Lovejoy est simplement plus cohérent, les pistes s'enchainant avec une meilleure maîtrise. Monsieur s'amuse ici à développer un bon sens de la mélodie électro-pop ("Faceless and Tired" / "Fortuned Life" / "Transparent" / "Nobodies" petit plaisir coupable), avec des passages instrumentaux touchant au drone ambient ("Un Recuerdo") souvent embelli par des cordes ("I Bet He'd Like That"), sûrement joué à partir d'un clavier MIDI – si seulement il avait la chance d'enregistrer un jour avec un véritable orchestre –.
Et arrive la conclusion "Tlaquepaque" et ses presque 13 minutes qui se veulent épiques... comme pour la fin de Blind Worms, Pious Swine, on se demande un peu ce que vient faire ce morceau sur cet album ; c'est la seule fois où la batterie est réellement jouée et non programmée – Deantoni Parks, la bête –, Omar redevient le guitar-hero que l'on connaît si bien, les "fausses cordes" sont encore là pour habiller le tout, ça tient bien la route, ça évite la répétition grâce à plusieurs mouvements bien orchestrés, mais pourquoi figure-t-elle sur ce disque ? À part pour le son des cordes et le rappel à la toute fin qui permet de faire le lien avec la piste d'ouverture... il aurait peut-être mieux fallu que cette composition prenne forme dans un autre projet, plus proche à son identité sonore.
Quand Omar touche à la musique électronique, c'est souvent bon, mais jamais très grand. Il ne maîtrise pas assez le style pour créer un album mémorable, il continue d'expérimenter, de tenter et heureusement il le fait bien. En attendant d'avoir de lui un grand disque dans ce style, on se plaît à suivre son évolution et à être agréablement surpris de temps en temps.
Pour démarrer ce nouveau run, Omar préfère rester au chaud chez lui, bien tranquillement installé dans son home-studio à trifouiller ses synthétiseurs/séquenceurs pour enregistrer sur son/ses logiciel(s) de M.A.O. C'est un peu comme une suite directe à Weekly Mansions qu'il a réalisé avec son frère Marcel, peut-être même que ça été enregistré au même moment. A Lovejoy est simplement plus cohérent, les pistes s'enchainant avec une meilleure maîtrise. Monsieur s'amuse ici à développer un bon sens de la mélodie électro-pop ("Faceless and Tired" / "Fortuned Life" / "Transparent" / "Nobodies" petit plaisir coupable), avec des passages instrumentaux touchant au drone ambient ("Un Recuerdo") souvent embelli par des cordes ("I Bet He'd Like That"), sûrement joué à partir d'un clavier MIDI – si seulement il avait la chance d'enregistrer un jour avec un véritable orchestre –.
Et arrive la conclusion "Tlaquepaque" et ses presque 13 minutes qui se veulent épiques... comme pour la fin de Blind Worms, Pious Swine, on se demande un peu ce que vient faire ce morceau sur cet album ; c'est la seule fois où la batterie est réellement jouée et non programmée – Deantoni Parks, la bête –, Omar redevient le guitar-hero que l'on connaît si bien, les "fausses cordes" sont encore là pour habiller le tout, ça tient bien la route, ça évite la répétition grâce à plusieurs mouvements bien orchestrés, mais pourquoi figure-t-elle sur ce disque ? À part pour le son des cordes et le rappel à la toute fin qui permet de faire le lien avec la piste d'ouverture... il aurait peut-être mieux fallu que cette composition prenne forme dans un autre projet, plus proche à son identité sonore.
Quand Omar touche à la musique électronique, c'est souvent bon, mais jamais très grand. Il ne maîtrise pas assez le style pour créer un album mémorable, il continue d'expérimenter, de tenter et heureusement il le fait bien. En attendant d'avoir de lui un grand disque dans ce style, on se plaît à suivre son évolution et à être agréablement surpris de temps en temps.
Bon 15/20 | par Beckuto |
Ecoutable sur https://orlprojects.bandcamp.com/album/a-lovejoy
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