Napalm Death
Paris [La Cigale] - lundi 23 novembre 2015 |
Autant le concert de Shining quelques jours plus tôt au Divan du Monde n'avait pas fait le plein alors qu'il y avait l'occasion de voir l'un des groupes les plus créatifs du moment, autant cette affiche, certes alléchante mais pas bien originale compte tenu du nombre de fois où chacun des quatre groupes est venu en France (en solo ou en festival), a fait le plein. Je soupçonne même La Cigale d'avoir fait du sur-booking.
C'est vrai que, même en étant blasé, la possibilité de voir Voivod, Napalm Death, Obituary et Carcass laisse rêveur. D'autant plus que, me concernant, je n'avais jamais vu le premier et le dernier. Etant grand fan devant l'Eternel de Nothingface et Heartwork, j'avoue que j'attendais cette date avec une certaine impatience.
On se boit quelques binouzes devant la salle, on rentre après une fouille un peu plus approfondie qu'à l'habitude, direction le bar et ça y est, Voivod attaque. Ne connaissant pas vraiment leurs disques les plus récents, mes oreilles étaient totalement vierges. Et force m'est d'admettre que je n'ai pas vraiment accroché. Est-ce la faute au son, un peu brouillon pour la technique du groupe, ou au fait que, finalement, ce Techno-Thrash très 80's me laisse froid ? Est-ce le côté Happy Métal chaleureux ou tout simplement le fait que mon goût va vers leurs albums les plus expérimentaux ? Un peu de tout cela sans doute mais j'ai du mal à m'enflammer même lorsque Jeff Walker s'invite à la basse pour un titre.
Forcément, le degré de violence monte d'un cran avec Napalm Death. Les titres du dernier album Apex Predator – Easy Meat bastonnent terriblement mais, il n'y a pas à tortiller, "Suffer The Childen" et "Siege Of Power" sont le vrai climax de leur prestation. Pour le reste, c'est une leçon de Grind, hyper violent, technique, enragé, l'incarnation du chaos.
Avec Obituary, c'est déjà plus classique mais la prestation de ce soir-là est vraiment énorme, surtout lorsqu'ils enchaînent leurs classiques extraits de Slowly We Rot, Cause Of Death et World Demise. A ce titre, la chanson "I don't Care" illustre parfaitement le style Obituary : un mélange unique de groove et de pesanteur avec très clairement l'une des meilleures voix du circuit Death Métal.
Carcass conclut la soirée en beauté. Un peu comme Obituary, leur retour discographique est en demi-teinte mais dès qu'ils jouent du vieux matériel c'est vraiment sévère. Leur passé Grind interprété avec un son bien compact permet de redécouvrir des titres dont la production laissait à désirer : une prestation millimétrée qui m'a fait bien plaisir.
Rien à ajouter : l'affiche était belle, les groupes ont tout donné avec des temps de jeu assez courts, proches de ceux des festivals mais je ne vais pas faire la fine bouche : la soirée fut presque parfaite. "Presque" parce que les seuls t-shirts que j'ai voulu acheter n'étaient disponibles qu'en taille "s" ou "xl". Pas trop grave cela dit, j'ai tout dépensé le mercredi suivant au concert de Lychagte, au Klub, et c'était encore meilleur.
C'est vrai que, même en étant blasé, la possibilité de voir Voivod, Napalm Death, Obituary et Carcass laisse rêveur. D'autant plus que, me concernant, je n'avais jamais vu le premier et le dernier. Etant grand fan devant l'Eternel de Nothingface et Heartwork, j'avoue que j'attendais cette date avec une certaine impatience.
On se boit quelques binouzes devant la salle, on rentre après une fouille un peu plus approfondie qu'à l'habitude, direction le bar et ça y est, Voivod attaque. Ne connaissant pas vraiment leurs disques les plus récents, mes oreilles étaient totalement vierges. Et force m'est d'admettre que je n'ai pas vraiment accroché. Est-ce la faute au son, un peu brouillon pour la technique du groupe, ou au fait que, finalement, ce Techno-Thrash très 80's me laisse froid ? Est-ce le côté Happy Métal chaleureux ou tout simplement le fait que mon goût va vers leurs albums les plus expérimentaux ? Un peu de tout cela sans doute mais j'ai du mal à m'enflammer même lorsque Jeff Walker s'invite à la basse pour un titre.
Forcément, le degré de violence monte d'un cran avec Napalm Death. Les titres du dernier album Apex Predator – Easy Meat bastonnent terriblement mais, il n'y a pas à tortiller, "Suffer The Childen" et "Siege Of Power" sont le vrai climax de leur prestation. Pour le reste, c'est une leçon de Grind, hyper violent, technique, enragé, l'incarnation du chaos.
Avec Obituary, c'est déjà plus classique mais la prestation de ce soir-là est vraiment énorme, surtout lorsqu'ils enchaînent leurs classiques extraits de Slowly We Rot, Cause Of Death et World Demise. A ce titre, la chanson "I don't Care" illustre parfaitement le style Obituary : un mélange unique de groove et de pesanteur avec très clairement l'une des meilleures voix du circuit Death Métal.
Carcass conclut la soirée en beauté. Un peu comme Obituary, leur retour discographique est en demi-teinte mais dès qu'ils jouent du vieux matériel c'est vraiment sévère. Leur passé Grind interprété avec un son bien compact permet de redécouvrir des titres dont la production laissait à désirer : une prestation millimétrée qui m'a fait bien plaisir.
Rien à ajouter : l'affiche était belle, les groupes ont tout donné avec des temps de jeu assez courts, proches de ceux des festivals mais je ne vais pas faire la fine bouche : la soirée fut presque parfaite. "Presque" parce que les seuls t-shirts que j'ai voulu acheter n'étaient disponibles qu'en taille "s" ou "xl". Pas trop grave cela dit, j'ai tout dépensé le mercredi suivant au concert de Lychagte, au Klub, et c'était encore meilleur.
Bon 15/20 | par Arno Vice |
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