Shellac

Terraform

Terraform

 Label :     Touch And Go 
 Sortie :    mardi 19 mai 1998 
 Format :  Album / CD  Vinyle   

Il semblerait que la seule ambition de ce trio minimaliste (une basse, une guitare, une batterie) venu de Chicago soit de mettre mal à l'aise l'auditeur potentiel. Parce que Shellac, c'est pas mainstream ! Pas de promo, pas de concession aux dogmes marketing. Non, rien de tout ça !

Shellac, c'est avant tout un son froid et carré, des propos pas toujours politiquement corrects et des compositions tordues et obsédantes (amateur de couplet-refrain passez votre chemin !).
Terraform, deuxième effort du groupe après l'excellent "At Action Park", commence par douze longues minutes d'un groove glacial et syncopé, déchiré en de bref moments par le vomissement d'une guitare noise. Pas de doute, Shellac aime jouer avec nos nerfs !
La suite de l'album épuise la même recette à base de rythmes puissants et concassés relayés par une guitare aux ambiances chaotiques.
Shellac joue une musique hybride où l'on ressent diverses influences (hardcore, noise, post-rock), un rock décharné et hypnotique, d'une grande modernité.
Shellac ou l'avenir du rock !


Parfait   17/20
par Rocket


 Moyenne 15.00/20 

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Posté le 18 mai 2007 à 23 h 16

Comment allait-on trouver ce Terraform après moins de quatre ans d'attente (un peu moins encore pour le format vinyl) quand At Action Park continuait son effet électrochoc ?
L'album débute sur un très long "Didn't We Deserve A Look At You The Way You Really Are", plus de douze minutes entêtantes d'une rythmique presque inchangée où palabre puis s'affirme finalement la guitare antipathique d'Albini. J'ai le souvenir d'une chronique d'un concert à Londres à l'époque, lorsque le bassiste Bob Weston, seul, a tenu la grappe au public avec le même morceau pendant plus d'une demie-heure en ouverture avant d'être rejoint finalement par les deux autres acolytes. Plus de trente minutes! S'ensuivent les sept autres titres. Un "This Is A Picture" plus syncopé préparant le terrain à une basse déterminée à nous rouler dessus, puis le groove nerveux sans une once de gras de "Disgrace". On continue l'écoute jusqu'au nauséeux et rampant "House Full Of Garbage" avant de terminer sur le très court mais claquant "Copper". Malgré des passages intéressants, tout l'ensemble de Terraform ne pèse pas lourd dans l'évidence d'une comparaison à l'album précédent, péchant par un manque de puissance. Le disque le moins marquant.
Pas mal   13/20







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