Nits
Da Da Da |
Label :
Columbia |
||||
Ca arrive parfois comme ça sans que vous vous y attendiez. Vous regardez un live (que ce soit dans la salle, sur dvd ou sur disque) et vous découvrez qu'une chanson d'un artiste que vous aimez sur un de ses albums que vous n'aimez pas n'est finalement pas si mal que ça.
C'est ce qui m'est arrivé avec le Da Da Da des Nits. Je le connaissais depuis déjà longtemps mais j'étais à peu près sur que c'était un écart discographique à oublier. Et pourtant quelle ânerie je pensais la. C'est effectivement un album faiblard, je ne conseillerai de l'écouter qu'une fois que vous avez écouté tout le reste (soit pas loin de 20 albums). Mais au milieu de cette musique fade se cachent quelques perles.
On s'épargnera le titre éponyme et sa rythmique un peu balourde ou la soupe fade de "What We Did On Our Holidays" ou toute la magie des albums de nos orfèvres hollandais semble avoir disparue. Mais enchaînez vous "Mourir avant d'avoir 15 ans", refrain en français l'irrésistible "Chameleon Girls", le fabuleux "Sorrow" délicieux délice sucré a la léger et prenant et surtout la plage caché en fin de disque un petit délire de musique kitch à souhait, super léché tout ce qu'à priori je déteste et pourtant j'adore le résultat je suis dingue du truc et me laisse facilement emporté par la musique. Une fois ces titres écoutés, ça devient plus dur de critiquer l'album.
On pouvait se douter qu'il allait être dur de trouver un successeur à Ting mais on se serait quand même attendu à mieux.
C'est ce qui m'est arrivé avec le Da Da Da des Nits. Je le connaissais depuis déjà longtemps mais j'étais à peu près sur que c'était un écart discographique à oublier. Et pourtant quelle ânerie je pensais la. C'est effectivement un album faiblard, je ne conseillerai de l'écouter qu'une fois que vous avez écouté tout le reste (soit pas loin de 20 albums). Mais au milieu de cette musique fade se cachent quelques perles.
On s'épargnera le titre éponyme et sa rythmique un peu balourde ou la soupe fade de "What We Did On Our Holidays" ou toute la magie des albums de nos orfèvres hollandais semble avoir disparue. Mais enchaînez vous "Mourir avant d'avoir 15 ans", refrain en français l'irrésistible "Chameleon Girls", le fabuleux "Sorrow" délicieux délice sucré a la léger et prenant et surtout la plage caché en fin de disque un petit délire de musique kitch à souhait, super léché tout ce qu'à priori je déteste et pourtant j'adore le résultat je suis dingue du truc et me laisse facilement emporté par la musique. Une fois ces titres écoutés, ça devient plus dur de critiquer l'album.
On pouvait se douter qu'il allait être dur de trouver un successeur à Ting mais on se serait quand même attendu à mieux.
Passable 11/20 | par Mozz |
Posté le 14 février 2007 à 19 h 31 |
Je pense exactement le contraire de la chronique précédente de Mozz. Pas moins.
A savoir que, effectivement cet album des Nits est plus impersonnel que ceux qui ont précédé ainsi que les suivants. C'est ce disque qui leur a permis pour la première fois d'être distribué en Angleterre et hors Europe continentale. Les chansons sont plus conventionnelles, dans le traitement et les compositions. Si soupe il y a sur cet album, je dirais "Mourir Avant 15 Ans" (refrain en français certes, mais paroles niaises et mélodie plate comme une crêpe) ou "Chameleon Girls" (un des pires morceaux des Nits, baloche de sous préfécture batave).
Par contre, et je suis d'accord pour dire que 3 ou 4 perles se faufilent et rendent ce disque tout à fait charmant: "What We Did On Our Holidays ?" justement, un moment de pure grâce et une pop-song parfaite, la brinqueballante "Homeless Boy" (une de leur 10 meilleures chansons pour moi) et son crescendo en fanfare qu'on croirait sorti d'un film de Kusturica, "Day And The Night" (qui nous replonge dans l'univers du chef-d'oeuvre Giant Normal Dwarf et la peur enfantine du noir) et la douce balade "Desert Island Song" qui retrouve la finesse et les parfums de terre humide des meilleurs chansons des Poux.
Pour finir, le morceau caché "Orange" ou "California" (comment l'appeler vu qu'il n'a pas de titre,?) est un pur bijou enjoué et swingant sorti d'une comédie musicale imaginaire, avec ce leitmotiv rigolo chantonné en boucle "California is a wonderful place if you wanna be an orange!"
Donc, un disque moyen des Nits certes, mais au dessus de la mêlée dans ses sommets. Comme d'hab' quoi.
A savoir que, effectivement cet album des Nits est plus impersonnel que ceux qui ont précédé ainsi que les suivants. C'est ce disque qui leur a permis pour la première fois d'être distribué en Angleterre et hors Europe continentale. Les chansons sont plus conventionnelles, dans le traitement et les compositions. Si soupe il y a sur cet album, je dirais "Mourir Avant 15 Ans" (refrain en français certes, mais paroles niaises et mélodie plate comme une crêpe) ou "Chameleon Girls" (un des pires morceaux des Nits, baloche de sous préfécture batave).
Par contre, et je suis d'accord pour dire que 3 ou 4 perles se faufilent et rendent ce disque tout à fait charmant: "What We Did On Our Holidays ?" justement, un moment de pure grâce et une pop-song parfaite, la brinqueballante "Homeless Boy" (une de leur 10 meilleures chansons pour moi) et son crescendo en fanfare qu'on croirait sorti d'un film de Kusturica, "Day And The Night" (qui nous replonge dans l'univers du chef-d'oeuvre Giant Normal Dwarf et la peur enfantine du noir) et la douce balade "Desert Island Song" qui retrouve la finesse et les parfums de terre humide des meilleurs chansons des Poux.
Pour finir, le morceau caché "Orange" ou "California" (comment l'appeler vu qu'il n'a pas de titre,?) est un pur bijou enjoué et swingant sorti d'une comédie musicale imaginaire, avec ce leitmotiv rigolo chantonné en boucle "California is a wonderful place if you wanna be an orange!"
Donc, un disque moyen des Nits certes, mais au dessus de la mêlée dans ses sommets. Comme d'hab' quoi.
Bon 15/20
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