The Young Gods
Second Nature |
Label :
Intoxygene |
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Après une énorme absence, les Young Gods nous affirment en octobre 2000, avec Second Nature, qu'ils n'ont jamais cessé d'exister. Franz Treichler, Al Comet et Bernard Trontin (nouveau batteur pour la première fois avec les Gods en studio) ont évolué avec leur temps, leur écoute du monde est toujours aussi pertinente.
On ne peut pas dire que l'album soit facile d'accès ; outre le tube "Lucidogen", plaisir intense pour ceux dont l'oreille est déjà habituée au son des Helvètes, il faudra faire un pas, approfondir un peu l'écoute pour voir toute la richesse des compositions se déployer. Laisser couler le son, "Astronomic" et le minutieux "In the Otherland". Entre souplesse et rythmiques house, on se laisse balader.
Bref comme chaque fois, les Young Gods nous livre un disque poétique, créatif et généreux. Il n'y a plus qu'à se laisser embarquer dans cette aventure à vocation initiatique.
On ne peut pas dire que l'album soit facile d'accès ; outre le tube "Lucidogen", plaisir intense pour ceux dont l'oreille est déjà habituée au son des Helvètes, il faudra faire un pas, approfondir un peu l'écoute pour voir toute la richesse des compositions se déployer. Laisser couler le son, "Astronomic" et le minutieux "In the Otherland". Entre souplesse et rythmiques house, on se laisse balader.
Bref comme chaque fois, les Young Gods nous livre un disque poétique, créatif et généreux. Il n'y a plus qu'à se laisser embarquer dans cette aventure à vocation initiatique.
Excellent ! 18/20 | par Chenstyle |
Posté le 01 août 2005 à 08 h 14 |
Dernier effort des Jeunes Dieux suisses avant l"instrumental "Music For Artificial Clouds", ce "Second Nature" met en exergue le côté technoïde du trio, en délaissant quelque peu les géniaux samples de guitares truffant leurs différentes oeuvres, excepté sur le trépidant "Lucidogen" qui ouvre l'album.
En dix titres aussi atmosphériques les uns que les autres, défilent tout un panel d'émotions générées par ce formidable entrelac de sons, et la voix parfois incantatoire, parfois chuchotée de Franz Treichler.
Une réussite de plus au palmarès des YOUNG GODS donc, tout en se réinventant avec talent comme ils le font depuis le premier opus. L'écoute de cet album se résume d'ailleurs à l'intitulé de son troisième titre : "Laisser Couler Le Son", comme s'il jaillissait d'une source divine ...
En dix titres aussi atmosphériques les uns que les autres, défilent tout un panel d'émotions générées par ce formidable entrelac de sons, et la voix parfois incantatoire, parfois chuchotée de Franz Treichler.
Une réussite de plus au palmarès des YOUNG GODS donc, tout en se réinventant avec talent comme ils le font depuis le premier opus. L'écoute de cet album se résume d'ailleurs à l'intitulé de son troisième titre : "Laisser Couler Le Son", comme s'il jaillissait d'une source divine ...
Excellent ! 18/20
Posté le 10 juillet 2009 à 18 h 23 |
Des Young Gods, au début de ce siècle, je n'en eu plus de nouvelles depuis l'instrumental "Heaven Deconstruction" sorti en 1997, jusqu'à les voir sur scène aux Eurockéennes de 2001 peu avant la tombée de la nuit. En plus de la joie de réentendre les fameux titres dont le plus attendu "Kissing The Sun", ce fut aussi l'occasion de découvrir les nouveaux émanés de ce Second Nature qui me laissait quelque peu désintéressé et à tort.
Aux ambiances de "Laisser Couler (Le Son)" et "The Sound In Your Eyes", tout porterait à croire que nous sonderions les profondeurs cosmologiques ressenties de part et d'autres mais ne serait-ce pas l'effet inverse qui se produirait ? Comme à l'instar également du murmurant "Toi Du Monde" qui nous apostrophe ? Comme le mystérieux "In The Otherland" rythmé doucement par une horloge qui laisse entendre son mécanisme céleste ? L'ensemble de Second Nature ressort toujours à chaque écoute, cette sensation d'infini et du lien qui nous lie ouvertement ou intimement à l'univers.
Avec cet album, les Young Gods vont bien au-delà de ce qu'avait laissé Only Heaven et semblent désormais se situer dans un lieu diamétralement opposé musicalement au froid TV Sky et aux autres albums un peu plus telluriques. Excepté effectivement sur "Lucidogen", l'absence des samples de guitares dévoile une autre nature, plus technoïde certes, mais également un jardin de sons à la fois cosmiques et plus organiques d'une telle évidence que cela vaut largement une offrande auditive et réciproque à l'égard des helvètes. On les en remercie !
Aux ambiances de "Laisser Couler (Le Son)" et "The Sound In Your Eyes", tout porterait à croire que nous sonderions les profondeurs cosmologiques ressenties de part et d'autres mais ne serait-ce pas l'effet inverse qui se produirait ? Comme à l'instar également du murmurant "Toi Du Monde" qui nous apostrophe ? Comme le mystérieux "In The Otherland" rythmé doucement par une horloge qui laisse entendre son mécanisme céleste ? L'ensemble de Second Nature ressort toujours à chaque écoute, cette sensation d'infini et du lien qui nous lie ouvertement ou intimement à l'univers.
Avec cet album, les Young Gods vont bien au-delà de ce qu'avait laissé Only Heaven et semblent désormais se situer dans un lieu diamétralement opposé musicalement au froid TV Sky et aux autres albums un peu plus telluriques. Excepté effectivement sur "Lucidogen", l'absence des samples de guitares dévoile une autre nature, plus technoïde certes, mais également un jardin de sons à la fois cosmiques et plus organiques d'une telle évidence que cela vaut largement une offrande auditive et réciproque à l'égard des helvètes. On les en remercie !
Excellent ! 18/20
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