Magma
K. A. |
Label :
Seventh |
||||
Quand K. A. sort en 2004, cela fait tout juste 30 ans que notre groupe fétiche from Phrance ne nous avait pas pondu une œuvre majeure. K. A. suite musicale logique des grands M.D.K. et W.I. donc je me régale d'avance dès le premier envol des voix mais... (Parce qu'il y a un mais...)
Bénéficiant des techniques actuelles pour cet enregistrement le Vander s'en donne à cœur joie sur les couches de choeurs, sur la magnificence de la batterie sans surenchère aucune. Le staff comprend 2 pianistes, 5 voix dont 3 choristes, les habituels Mac Graw & Bussonnet aux 6 & 4 cordes.
Alors concept alboum donc, trois mouvements qui pour la petite histoire racontent la jeunesse de Kohntarkosz * , ce K. A. représente l'Acte I de la Trilogie Kohntarkosz dont il manque l'ultime pièce qui doit sortir cette année. Facile, non?
Play !
1er mouvement : les hostilités reprennent là où elles s'étaient interrompues avant Kohntarkosz : rythmique appuyée sur cycles de voix qui se répètent... Qui se répètent, et. ça démarre vite et fort, sans temps mort, pour 11 mn de passages superbes, en ligne droite des batterie-basse-pianos-voix du Wurdah Ïtah, on s'y croirait, nous voila reparti comme au bon vieux temps, donc rien de nouveau me direz-vous ? (Pas tout à fait)
2ème mouvement : ça commence sur les breaks successifs "wi wi wo wo sehndo" où les voix se répondent, la guitare vicieuse derrière décolle en soli et là, nouveauté : un développement de batterie un peu en l'air, inhabituel dans Magma, tapis de roulements de toms & de cymbales jusqu'au break qui amène "les musiciens du bord du monde", plage magnifique, espace planant, ode au cristal de roche, la batterie n'est plus qu'un murmure qui va monter tout ça en une mayonnaise jouissive sur dentelles de guitare, en un gospel zeulh de toute beauté. Bravo pour ces 16 mn !
3ème mouvement : sur un riff de basse, entre un synthé qui brode et un piano en accord qui accompagne un nuage de choeurs au loin, une partie de batterie majestueuse décolle. Ici le propos du solo de synthé n'est qu'un prétexte : pendant une dizaine de minutes Vander déploie cette nouvelle tessiture rythmique entrevue précédemment, un régal pour les sens. Déferlement de toms à la Moon, on se laisse bercer par cette vague rythmique qui ne cesse de se déployer poussant le synthé vers la dissonance. Break et ça repart, ça s'accélère tout en flat, les voix pulsent ça Attachk sec là mais au bout de 16mn y'a un mais...
J'ai, depuis le début que j'écoute ce disque, je l'avoue sans difficulté et peut-être suis-je trop difficile, un peu de mal avec les derniers instants de ce nouvel opus magmaïen. C'est pas instrumentalement, bien au contraire, ça assure mais les "Allëhlüïa" des voix me gonflent un peu, cela passera peut-être avec le temps, qui sait...
Alors comment juger ce disque qui, tout en étant particulièrement exceptionnel, n'est pas parfait pour moi ! Et si la perfection était un leurre...
Bénéficiant des techniques actuelles pour cet enregistrement le Vander s'en donne à cœur joie sur les couches de choeurs, sur la magnificence de la batterie sans surenchère aucune. Le staff comprend 2 pianistes, 5 voix dont 3 choristes, les habituels Mac Graw & Bussonnet aux 6 & 4 cordes.
Alors concept alboum donc, trois mouvements qui pour la petite histoire racontent la jeunesse de Kohntarkosz * , ce K. A. représente l'Acte I de la Trilogie Kohntarkosz dont il manque l'ultime pièce qui doit sortir cette année. Facile, non?
Play !
1er mouvement : les hostilités reprennent là où elles s'étaient interrompues avant Kohntarkosz : rythmique appuyée sur cycles de voix qui se répètent... Qui se répètent, et. ça démarre vite et fort, sans temps mort, pour 11 mn de passages superbes, en ligne droite des batterie-basse-pianos-voix du Wurdah Ïtah, on s'y croirait, nous voila reparti comme au bon vieux temps, donc rien de nouveau me direz-vous ? (Pas tout à fait)
2ème mouvement : ça commence sur les breaks successifs "wi wi wo wo sehndo" où les voix se répondent, la guitare vicieuse derrière décolle en soli et là, nouveauté : un développement de batterie un peu en l'air, inhabituel dans Magma, tapis de roulements de toms & de cymbales jusqu'au break qui amène "les musiciens du bord du monde", plage magnifique, espace planant, ode au cristal de roche, la batterie n'est plus qu'un murmure qui va monter tout ça en une mayonnaise jouissive sur dentelles de guitare, en un gospel zeulh de toute beauté. Bravo pour ces 16 mn !
3ème mouvement : sur un riff de basse, entre un synthé qui brode et un piano en accord qui accompagne un nuage de choeurs au loin, une partie de batterie majestueuse décolle. Ici le propos du solo de synthé n'est qu'un prétexte : pendant une dizaine de minutes Vander déploie cette nouvelle tessiture rythmique entrevue précédemment, un régal pour les sens. Déferlement de toms à la Moon, on se laisse bercer par cette vague rythmique qui ne cesse de se déployer poussant le synthé vers la dissonance. Break et ça repart, ça s'accélère tout en flat, les voix pulsent ça Attachk sec là mais au bout de 16mn y'a un mais...
J'ai, depuis le début que j'écoute ce disque, je l'avoue sans difficulté et peut-être suis-je trop difficile, un peu de mal avec les derniers instants de ce nouvel opus magmaïen. C'est pas instrumentalement, bien au contraire, ça assure mais les "Allëhlüïa" des voix me gonflent un peu, cela passera peut-être avec le temps, qui sait...
Alors comment juger ce disque qui, tout en étant particulièrement exceptionnel, n'est pas parfait pour moi ! Et si la perfection était un leurre...
Excellent ! 18/20 | par Raoul vigil |
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