New Model Army

Strange Brotherhood

Strange Brotherhood

 Label :     EMI 
 Sortie :    mercredi 18 mars 1998 
 Format :  Album / CD   

La fin des années 90 constitue pour New Model Army une période creuse sur le plan de la production discographique. Mais au niveau qualité, c'est plutôt le contraire... et ce Strange Brotherhood nous le prouve de fort belle manière. "Wonderful Way To Go", rapide et rageur, ouvre le bal, toutes guitares dehors, la voix de Justin et les claviers apportant leur touche également. Puis, surprise, on a droit à un titre quasi-bluesy, le superbe "Whites Of Their Eyes" et son harmonica déchirant couplé à la voix qu'on croirait sortie de la bouche d'un bluesman dopé au bourbon.
Maginifique ! Le groupe sachant faire énormément de choses, il nous le prouve avec un "Aimless Desire" poppy, puis un "Over The Wire" introduit par des guitares tourbillonantes et la voix si caractéristique de Justin alias "Slade The Leveller". Arrive ensuite le superbe "Queen Of My Heart" où Sulllivan prend cette fois ses intonations mélancolico-romantiques sur un titre acoustique splendide, comme NMA sait si bien les faire, avec ces guitares acoustiques et ces claviers magiques sur fond de percussions discrètes. Passé ce titre, ce sont... des cuivres qui nous accueillent pour "Gigabyte Wars" ou le leader prend d'entrée sa voix entre chuchotement et menace, pour ensuite la coupler à celles de ses compagnons de route, revenant ensuite à son chuchotement initial pour un titre comme NMA en a le secret. "Killing" déboule ensuite, rapide, très rock, avec son refrain colérique et ses guitares puissantes, suivi par "There's No Pain" plus posé et "Headlights" dans la même veine, pour en arriver à un "Big Blue" merveilleux qui commence avec des "Ouuu...ouuu" magnifiques et s'envole sur un refrain façon Justin, une fois de plus, avec les "Ouuu" de ses musiciens en fond; imparable ! Comme si ça ne suffisait pas, nos Anglais nous balourdent un "Long Goodbye" rapide, rock, introduit par un harmonica virevoltant qui revient ensuite s'accoupler magistralement aux guitares riffantes. L'album se conclut par un "Lullaby" lent, superbe, plein de pureté et de mélancolie, la voix de Justin venant cette fois du plus profond de son être et de ses désillusions... de son espoir aussi, l'émotion se trouvant encore renforcée par l'apparition de violons lancinants rappelant Impurity où Ed Alleyn Johnson les utilisait de superbe manière. Retour gagnant, une fois de plus !


Excellent !   18/20
par Thurstonwill


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