Dionysos

Whatever The Weather Live Electrique

Whatever The Weather Live Electrique

 Label :     Trema 
 Sortie :    lundi 17 novembre 2003 
 Format :  Live / CD   

Enfin un live de Dionysos ! Cela fait des années que j'attends ce moment. Fébrile, j'ouvre le paquet (oui, parce que je l'ai eu pour Noël, merci ma chérie), délicatement je pose la galette dans ma nouvelle chaîne Hi-Fi (ouais j'ai été gaté, merci papa et maman), et là je me tais et j'écoute.
Première impression : un brin déçu. Je m'explique : j'ai vu deux fois Dionysos en concert et les deux fois, j'ai finis le cul par terre tellement c'était prodigieux. Je vous le dis net, pour moi Dionysos est le meilleur groupe français sur scène. Mais là, on est quand même moins dans le trip. Sans l'image, le son live de Dionysos ressemble plus à la folie qu'au génie. Les chansons n'étant jamais jouées de la même façon, on tombe sur des versions parfois un rien en dessous de ce que l'on peut entendre dans les différents albums("Coiffeur d'Oiseaux" par exemple), et parfois bien au dessus ("I Love You"). Ceci dit, il reste de très bonne facture, et les écoutes suivantes (toujours faîtes sur ma chaîne toute neuve) m'ont conforté dans cette avis. La reprise de Leo Ferré est du pur bonheur, la voix de Babette toute fluette me donne envie de lui faire des bisous, et les délires de Mathias me donnent le sourire et me font languir de les revoir encore une fois. En fait, les entendre en live me dégoute du fait de ne pas pouvoir les voir. Revenez chez moi les gars !!
Je ne pourrais cependant pas faire la comparaison avec le live acoustique vu que je ne l'ai pas eu à Noël. Mon anniversaire est en juillet ... :-)


Sympa   14/20
par TheOutsider


 Moyenne 15.50/20 

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Posté le 04 mars 2006 à 12 h 16

D'un groupe si expérimental dans ses albums, que pouvait-on attendre sur scène ?
Dionysos en concert, c'est un déluge, une marée, une énergie qui déferle de la scène et qui se communique à tout un public en délire.
Le groupe emmené par Mathias Malzieu a tout compris, n'hésite pas à transformer ses morceaux pour les adapter à la scène (le titre d'ouverture "I Love You", à mille lieux de sa version album).
Vous l'aurez compris, tout tourne autour de l'énergie. Quelques finals très longs sur lesquels Mathias hurle et se démène suffisent à transmettre toute la puissance de Dionysos sur scène, notamment celui de "Song For Jedi", absolument mémorable. C'est par ces ajouts que le groupe se distingue le plus sur scène, par sa capacité à emporter avec lui tout le public dans un déluge sonore.
Certes, cela nuit à l'identité véritable de chaque morceau (on peut remarquer en comparant quelques concerts que le final de "Song For Jedi" et celui de "Surfin' Frog" est parfois interchangeable), mais on passe outre la récurrence de certains effets de scène grâce à quelques perles, un "John McEnroe's Poetry" tout un puissance, une "Coccinelle" planante et renversante de gaieté communicative, une reprise de Léo Ferré magistrale ("Thank You Satan", indéniablement le sommet de l'album)...
Dionysos entraîne l'auditeur au sein de son univers si particulier, fait de magie et de naïveté, de hurlements de joie et de bonds surréalistes vers les sommets du rock français.
Et si le disque traîne un tout petit peu en longueur (les morceaux les plus acharnés se situant plutôt en début d'album), on ne peut résister à la vague. Dionysos emporte tout sur son passage.
Parfait   17/20







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