PJ Harvey
Paris [Zénith] - mercredi 23 juin 2004 |
Concert événement, ce soir : PJ Harvey a rempli le Zénith comme un oeuf, et les attentes sont grandes. Elles seront finalement à moitié réalisées.
En effet, le début du concert est bien trop carré, on sent le show répété, précis. Ca se passe bien, on ne s'ennuie pas trop, mais à aucun moment on est transporté, comme on peut l'être à un grand concert.
Heureusement, une erreur sur "Down By The Water" provoque un fou rire de PJ ; et à partir de là, le concert est un peu plus déraillé, risqué, et on se prend au jeu.
Ca reste toujours carré, mais on sait, et le groupe aussi, que ça peut se planter très facilement.
Ceci dit, le deuxième rappel sera, là, digne d'un très grand concert : PJ seule avec un guitariste pour deux chansons sans fard, à la fois crues et tristes, splendides. On se prend à rêver d'un concert dans une salle à taille plus humaine, de PJ en duo ...
On sait que le concert n'a pas été à la hauteur des espérances, et qu'on se fait avoir ; mais bon, c'est comme ça, un final somptueux sauvera toujours un concert trop préparé ...
En effet, le début du concert est bien trop carré, on sent le show répété, précis. Ca se passe bien, on ne s'ennuie pas trop, mais à aucun moment on est transporté, comme on peut l'être à un grand concert.
Heureusement, une erreur sur "Down By The Water" provoque un fou rire de PJ ; et à partir de là, le concert est un peu plus déraillé, risqué, et on se prend au jeu.
Ca reste toujours carré, mais on sait, et le groupe aussi, que ça peut se planter très facilement.
Ceci dit, le deuxième rappel sera, là, digne d'un très grand concert : PJ seule avec un guitariste pour deux chansons sans fard, à la fois crues et tristes, splendides. On se prend à rêver d'un concert dans une salle à taille plus humaine, de PJ en duo ...
On sait que le concert n'a pas été à la hauteur des espérances, et qu'on se fait avoir ; mais bon, c'est comme ça, un final somptueux sauvera toujours un concert trop préparé ...
Bon 15/20 | par Vince |
Merci encore une fois à Vince pour ses jolies photos.
Setlist :
> The Life & Death of Mr Badmouth
> Good Fortune
> The Letter
> Fountain
> Evol
> Cat On The Wall
> The Whores Hustle ...
> Who's The Fuck ?
> You Come Through
> The Darker Days Of Me & Him
> A Perfect Day Elise
> Down By The Water
> My Beautiful Leah
> Uh Huh Her
> Meet Ze Monsta
> Dress
> Harder
> Taut
> Big Exit
> A Place Called Home
> Victory
> To Bring You My Love
> There Will Never Be A Better Time
> Nina In Ecstasy
Première Partie : Graham Coxon
Setlist :
> The Life & Death of Mr Badmouth
> Good Fortune
> The Letter
> Fountain
> Evol
> Cat On The Wall
> The Whores Hustle ...
> Who's The Fuck ?
> You Come Through
> The Darker Days Of Me & Him
> A Perfect Day Elise
> Down By The Water
> My Beautiful Leah
> Uh Huh Her
> Meet Ze Monsta
> Dress
> Harder
> Taut
> Big Exit
> A Place Called Home
> Victory
> To Bring You My Love
> There Will Never Be A Better Time
> Nina In Ecstasy
Première Partie : Graham Coxon
Posté le 10 novembre 2004 à 15 h 55 |
Pour ce premier des deux concerts de PJ à Paris pour la sortie de Uh Huh Her, je ne suis pas du même avis que Vince.
Le dernier concert parisien de l'idole à Paname (Rock en Seine, août 2004) rappelait sa formation orginelle: Polly en blanc virginal, accompagnée de seulement deux musiciens en retrait, guitare en bandoulière tout le long. Ici, c'est tout le contraire; on sent l'importance du groupe (certaines chansons sont même jouées avec deux batteries en même temps, comme "Shame" qui devient pour l'occasion -littéralement - surpuissant), et ce qui transpire surtout, c'est le plaisir de jouer de PJ. Elle bouge beaucoup plus qu'elle ne danse, l'intéraction avec les musiciens est importante... bref, il y a de la chaleur dans tout ca.
Alors bien sûr, on rêve de la voir dans une salle du genre du Nouveau Casino (comme son copain Mark Lanegan quelques mois plus tard) ou du Café de la Danse. Mais des concerts archi-policés au Zénith, on en a eus (les Strokes pour ne citer qu'eux), et celui là n'en était pas; pas plus que le suivant d'ailleurs une semaine plus tard, avec en guest star une Marianne Faithfull (plus mémère que jamais, dans son jogging noir et ses Repetto blanches -je sais, c'est pas très sympa) trébuchant sur les paroles des chansons de son dernier album produites par PJ Harvey.
Bref, un concert plein d'intensité avec une artiste qui ne se prend pas -trop- au sérieux et le plaisir de retrouver sur scène des morceaux ré-interprétés dans une version légèrement différente... on en redemande !
Pour l'anecdote : après le premier rappel, les lumières sont rallumées et une partie du public quitte la salle (dont nous) à regret. Une fois dehors, les mirettes pleines d'étoiles et les bras chargés de posters, des accords de basse nous parviennent... Une seconde d'incrédulité et la cinquantaine de fans alors présents se rue en courant dans l'enceinte du Zénith pour un "Rid Of Me" effectivement incandescent, suivi de "To Bring You My Love". Le pied...
Le dernier concert parisien de l'idole à Paname (Rock en Seine, août 2004) rappelait sa formation orginelle: Polly en blanc virginal, accompagnée de seulement deux musiciens en retrait, guitare en bandoulière tout le long. Ici, c'est tout le contraire; on sent l'importance du groupe (certaines chansons sont même jouées avec deux batteries en même temps, comme "Shame" qui devient pour l'occasion -littéralement - surpuissant), et ce qui transpire surtout, c'est le plaisir de jouer de PJ. Elle bouge beaucoup plus qu'elle ne danse, l'intéraction avec les musiciens est importante... bref, il y a de la chaleur dans tout ca.
Alors bien sûr, on rêve de la voir dans une salle du genre du Nouveau Casino (comme son copain Mark Lanegan quelques mois plus tard) ou du Café de la Danse. Mais des concerts archi-policés au Zénith, on en a eus (les Strokes pour ne citer qu'eux), et celui là n'en était pas; pas plus que le suivant d'ailleurs une semaine plus tard, avec en guest star une Marianne Faithfull (plus mémère que jamais, dans son jogging noir et ses Repetto blanches -je sais, c'est pas très sympa) trébuchant sur les paroles des chansons de son dernier album produites par PJ Harvey.
Bref, un concert plein d'intensité avec une artiste qui ne se prend pas -trop- au sérieux et le plaisir de retrouver sur scène des morceaux ré-interprétés dans une version légèrement différente... on en redemande !
Pour l'anecdote : après le premier rappel, les lumières sont rallumées et une partie du public quitte la salle (dont nous) à regret. Une fois dehors, les mirettes pleines d'étoiles et les bras chargés de posters, des accords de basse nous parviennent... Une seconde d'incrédulité et la cinquantaine de fans alors présents se rue en courant dans l'enceinte du Zénith pour un "Rid Of Me" effectivement incandescent, suivi de "To Bring You My Love". Le pied...
Exceptionnel ! ! 19/20
Posté le 15 novembre 2004 à 11 h 35 |
Premier concert au Zénith de Uh huh her.
Le groupe de première partie, assez moyen, fait son concert.
Quelques minutes après, la salle s'éteint. "Ah, ah, la voilà!".
Non, c'est un écran géant qui se déploie face à la scène.
"Tiens, une vidéo ???" Tout le monde s'interroge...
Les premières images s'affichent. Putain, des pubs ! Incroyables ! "Lion", puis "France Télécom" etc...
La foule siffle légitimement. Complètement dingue. Le Zénith vend ses places environ... 40 euros ! Et se permet de nous plaquer des pubs avant le concert... Lamentable ! Honteux ! Mérite le Boycotte de la salle. On nous prend vraiment pour des c...
Après, concert d'Harvey.
Elle a la pêche et enchaîne ses meilleurs morceaux. Place de choix pour Dry et Uh Huh Her, ses deux meilleurs albums. Donc bien.
Titres assez proches de l'album. Show efficace, pas exceptionnel non plus.
Ca reste du plaisir de A à Z donc Merci PJ. Très bon second rappel en effet, où elle fait allusion de façon émouvante au décès de sa mère.
Rien à redire dans l'ensemble. Ca correpond aux albums. Elle pourrait peut -être allonger un peu certains morceaux... Tout reste en format POP ! C'est dommage. Ce genre de scène, avec un public acquis à sa cause, permet pourtant de proposer autre chose, d'aller plus loin sur certains morceaux. De lâcher d'avantages chant et guitares.
Cela dit, rares sont les artistes qui le font. J'en cite un quand même: Tricky. Le concert que j'ai vu de lui était incroyable. Des morceaux poussés pendants 7-8 minutes jusqu'à vous faire péter les plombs. Une puissance de feu. Dommage que PJ ne propose pas ca. Enfin, on ne va pas non plus cracher dans la soupe.
Le groupe de première partie, assez moyen, fait son concert.
Quelques minutes après, la salle s'éteint. "Ah, ah, la voilà!".
Non, c'est un écran géant qui se déploie face à la scène.
"Tiens, une vidéo ???" Tout le monde s'interroge...
Les premières images s'affichent. Putain, des pubs ! Incroyables ! "Lion", puis "France Télécom" etc...
La foule siffle légitimement. Complètement dingue. Le Zénith vend ses places environ... 40 euros ! Et se permet de nous plaquer des pubs avant le concert... Lamentable ! Honteux ! Mérite le Boycotte de la salle. On nous prend vraiment pour des c...
Après, concert d'Harvey.
Elle a la pêche et enchaîne ses meilleurs morceaux. Place de choix pour Dry et Uh Huh Her, ses deux meilleurs albums. Donc bien.
Titres assez proches de l'album. Show efficace, pas exceptionnel non plus.
Ca reste du plaisir de A à Z donc Merci PJ. Très bon second rappel en effet, où elle fait allusion de façon émouvante au décès de sa mère.
Rien à redire dans l'ensemble. Ca correpond aux albums. Elle pourrait peut -être allonger un peu certains morceaux... Tout reste en format POP ! C'est dommage. Ce genre de scène, avec un public acquis à sa cause, permet pourtant de proposer autre chose, d'aller plus loin sur certains morceaux. De lâcher d'avantages chant et guitares.
Cela dit, rares sont les artistes qui le font. J'en cite un quand même: Tricky. Le concert que j'ai vu de lui était incroyable. Des morceaux poussés pendants 7-8 minutes jusqu'à vous faire péter les plombs. Une puissance de feu. Dommage que PJ ne propose pas ca. Enfin, on ne va pas non plus cracher dans la soupe.
Très bon 16/20
Posté le 26 avril 2005 à 22 h 35 |
Mon premier concert de PJ Harvey, forcément un peu déçue de voir la dame au... Zenith.
Le coup des pubs, j'étais verte aussi ! Et ce sera de pire en pire grace au "mécénat privé" tant proné actuellement !
Enfin la somptueuse PJ entre en scène, toujours classe, le look, l'attitude, sans chichi.
J'étais impatience de voir ce que pouvait donner les morceaux de Huh Huh Her en live, puisque super lo-fi sur album.
Je ne fus pas du tout déçue, le groupe a trop la classe ! D'après d'autres lives découverts en vidéo, Pj Harvey a toujours su bien s'entourer sur scène.
On voit qu'elle prend toujours autant de plaisir à jouer les vieux morceaux et ça c'est cool !
Une très belle soirée entre fans certes, avec une envie de beaucoup...
Le coup des pubs, j'étais verte aussi ! Et ce sera de pire en pire grace au "mécénat privé" tant proné actuellement !
Enfin la somptueuse PJ entre en scène, toujours classe, le look, l'attitude, sans chichi.
J'étais impatience de voir ce que pouvait donner les morceaux de Huh Huh Her en live, puisque super lo-fi sur album.
Je ne fus pas du tout déçue, le groupe a trop la classe ! D'après d'autres lives découverts en vidéo, Pj Harvey a toujours su bien s'entourer sur scène.
On voit qu'elle prend toujours autant de plaisir à jouer les vieux morceaux et ça c'est cool !
Une très belle soirée entre fans certes, avec une envie de beaucoup...
Parfait 17/20
Posté le 11 avril 2006 à 00 h 59 |
Voilà, je me retrouve aller voir l'artiste féminine que j'admire le plus, si talentueuse...
Mais voilà : peut-être est-on plus déçu encore de ce que l'on adore et que l'on attend. Le Zénith, celui où Slayer quelques années plus tôt faisait un malheur, n'est pas un endroit pour une artiste telle que PJ Harvey. Vous savez, c'est un peu comme ce truc bizarre, qui consiste à vouloir à tout prix faire connaître un artiste presque inconnu au plus de monde que l'on peut, et qui, objectif atteint, désappointe...
Le monde : voilà ce qui a gâché le concert ; non les morceaux, tous fantastiques. Mais le monde : heureusement que PJ s'est trompée sur "Down By The Water"(Tiens, elle rit ? tiens elle n'est pas dedans...), car 'Big fish, little fish' repris façon stade, c'est pas mon truc.
Alors on pourrait dire : mais on sait où on va quand on va au Zénith ! Certes, mais sachant QUI j'allais voir, j'omis, à mon regret, que même l'art le plus pur peut être quelque peu terni ; à plus forte raison d'ailleurs.
Mais voilà : peut-être est-on plus déçu encore de ce que l'on adore et que l'on attend. Le Zénith, celui où Slayer quelques années plus tôt faisait un malheur, n'est pas un endroit pour une artiste telle que PJ Harvey. Vous savez, c'est un peu comme ce truc bizarre, qui consiste à vouloir à tout prix faire connaître un artiste presque inconnu au plus de monde que l'on peut, et qui, objectif atteint, désappointe...
Le monde : voilà ce qui a gâché le concert ; non les morceaux, tous fantastiques. Mais le monde : heureusement que PJ s'est trompée sur "Down By The Water"(Tiens, elle rit ? tiens elle n'est pas dedans...), car 'Big fish, little fish' repris façon stade, c'est pas mon truc.
Alors on pourrait dire : mais on sait où on va quand on va au Zénith ! Certes, mais sachant QUI j'allais voir, j'omis, à mon regret, que même l'art le plus pur peut être quelque peu terni ; à plus forte raison d'ailleurs.
Passable 11/20
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