Muse

Grenoble [Le Summum] - mercredi 24 mars 2004

Le Summum était bondé pour le dernier concert de Muse de leur mini-tournée française de début 2004.
A l'entrée de la salle des affiches nous préviennent: le show de Muse comporte des éclairages tromboscopiques... Muse c'est hypnotisant sur scène il paraît, voilà la confirmation !
La première partie (The Future Kings Of Spain) arrive et assure pendant les 45 minutes qui leur sont accordées. C'est pas mal, du bon rock, joli guitariste accroché à sa Gibson SG, chanteur à la voix rauque... mais tout le monde est là pour Muse et on n'en peut plus d'attendre !

Les lumières s'éteignent. Les cris fusent... Muse est là !
Ils attaquent direct par "Hysteria" avec son riff destructeur. L'ambiance est terrible, tout le monde (enfin surtout moi) saute et Matthew armé de sa guitare étincellante crie "'Cos I want it now, I want it now, give me your heart and soul".
La batterie fuse et Chris très classe dans son costume, assène des coups secs à sa basse, perché sur une sorte de grand estrade sur la droite de la scène.
C'est la folie dans la fosse, le public reprend en choeur les couplets et on se sent porté par les coups de médiator de Matthew.
Il sera tout le long du concert fidèle à lui même, penché sur sa guitare, recroquevillé par terre pour d'inoubliables solos, tournant dans tous les sens, maltraitant ses cordes vocales et sa guitare...

Le tout dernier single "Sing For Absolution" fait un carton parmi le public. Le calme est retombé d'un coup sur la fosse.
"Fury" puis surtout le très excellent "Citizen Erased" met le feu... Ce concert est décidément électrique !
Les moments de calme des ponts font place à la rage du refrain. Les écrans situés derrière eux s'allument pendant le superbe et calme solo de guitare: une lune ronde apparait, s'élevant et nous emportant au rythme de la musique.
On a à peine le temps de souffler pour s'en remettre que Matthew nous étale tout son talent dans une splendide intro de "Space Dementia"... Les prouesses de ses doigts qui survolent d'un bout à l'autre le clavier à la vitesse de la lumière sont retranscrites sur l'écran.
"Ruled By Secrecy" calme le tout et nous hypnotise littéralement. Le rythme ralenti de la chanson allié à la voix plaintive de Matthew fait des miracles.
Sur l'écran les paroles s'inscrivent d'une façon très esthétique, s'effaçant, s'inscrivant à l'envers ou clignotant...
L'énergie de Muse se déploit avec "Stockholm Syndrom" qui confirme le statut de Muse sur scène... Puissant !
Puis le riff au piano de "Sunburn" nous replonge dans les débuts de Muse.

Le magnifique "Butterflies & Hurricanes" les porte au sommet. La nervosité du timbre de Matthew, la basse qui renforce la batterie et les accords plaqués sur le piano sont magistraux. Une fois encore les montées au piano sont sublimes !
"The Small Print" a tout d'un futur tube, le public l'ovationne et les pogos se multiplient dans la fosse en délire !!!
La sérénité retombe avec "Forced In" version instrumentale, avec un bon son clair de guitare, joué en arpège et un rythme lent et entrainant assuré par Dominic derrière ses fûts.
Le Summum devient véritablement fou lorsque résonnent les notes groovy de la basse de Chris. "Time is running out" ! Jamais vu ça auparavant: le public est déchainé, les gens assis se sont même levés (et il en faut pour qu'ils se lèvent !)!!!!!!!
Pour finir "Bliss" avec Matthew au piano et surtout avec les énormes ballons blancs qui nous tombent dessus ! Ils rebondissent sur la fosse et éclatent en envoyant partout des petits rectangles de papier... magique!

Les lumières s'éteignent et après un rappel très demandé, les Anglais réapparaissent. Le rythme est donné par Dominic et on reconnait de suite la chanson : ils nous prédisent la fin du monde (et du concert... sniff!) avec "Apocalypse now". Le public soutient le batteur et l'intro sera faite par nos applaudissements, en rythme bien sûr !
Devant des images de guerres, bombardements et destruction, la voix magistrale de Matthew adoucie les paroles et la rage de cette chanson.
Matthew monte sur l'estrade et Chris s'installe au piano. "Blackout" peut commencer. Rien de tel que ce magnifique air envoûtant pour se quitter... Matthew cambré sur sa guitare donne un solo en trémolo sublime et finit guitare en l'air au dessus de la tête.


Parfait   17/20
par Crying bear


Proposez votre chronique !





Recherche avancée
En ligne
612 invités et 0 membre
Au hasard Balthazar
Sondages
Combien dépensez vous par mois pour vos disques