Muse
Liévin [Stade Couvert Régional] - samedi 31 octobre 2009 |
Alors que pour la première fois, Placebo peine (un peu) à combler sa tournée des Zéniths, son éternel concurrent, Muse, a une fois de plus rempli l'ensemble de ses dates françaises en quelques jours. Dates qui ont d'ailleurs été annoncées bien avant la sortie de The Resistance. Pour son étape nordiste, le trio du Devon n'a d'ailleurs pas pu se contenter du Zénith Arena lillois et a carrément décroché la plus grande enceinte indoor régionale située à Liévin, dans l'ancien bassin minier. C'est donc 11 000 personnes qui se sont massées dans le stade couvert en ce samedi soir d'Halloween.
Et en ce jour spécialement réservé à l'horreur, quoi de mieux que "The Horrors" pour ouvrir la soirée ? Plus sérieusement, le groupe a malheureusement été pénalisé par un son catastrophique. Effectuer la première partie d'une formation aussi connue que Muse est censé être un bon coup de pub. Mais avec un tel son, c'est tout l'inverse qui s'est produit. Résultat : le groupe s'est emmerdé et le public aussi.
20h30 : nous y sommes. Les trois tours situées sur la scène s'illuminent et nous allons bientôt savoir à quoi elles servent. Des "ombres lumineuses" d'êtres humains apparaissent et montent lentement en file indienne jusqu'en haut des tours. Le spectacle est superbe et prendra peut être une ou deux minutes pendant que l'intro "We Are The Universe" résonne. Quand enfin le premier personnage de chaque file arrive en haut de chacune des trois tours, il commence à tomber et entraine les autres tel un jeu de domino. Un instant plus tard, les voiles qui entouraient les tours tombent alors que démarre simultanément "Uprising". On constate alors, bluffé, que chacun des trois membres du groupe est perché au milieu d'une tour avec son instrument. Muse avait déjà fait fort sur la tournée précédente mais là, on a encore franchi un cap dans la folie des grandeurs. C'est proprement du jamais vu.
"Uprising" passe bien l'étape du live et on ne peut qu'en dire autant pour "Resistance" qui arrive juste derrière. Le refrain et la "montée" qui le précède sont incroyables de puissance rendant ce titre jouissif (et pourtant à la base, il y a à redire sur celui-ci). Peut-être le nouveau morceau le plus convaincant ce soir.
La première déception arrive juste derrière : la fameuse intro de "New Born" commence mais elle est samplée (!). En effet, la cage dans laquelle Matthew Bellamy est encore enfermé n'est pas assez grande pour accueillir un piano. Raison technique ou pas, les fans d' "Origin Of Symmetry" ont du apprécier... Heureusement, les choses entrent vite dans l'ordre. A la fin de l'intro, les cages descendent et sont ouvertes par les roadies. Les fauves sont lâchés et une version tranchante de "New Born" commence. L'énorme son de la batterie et de la guitare nous scotchent et nous réconcilient par la même occasion avec une chanson que le groupe ne semblait plus vraiment aimer jouer sur la tournée précédente. A la fin du titre (et ce sera également le cas après l'excellent "Map Of The Problematique"), une outro bien rentre dedans est jouée et l'on reconnaitra d'ailleurs un petit morceau du riff de "Head Up" des Deftones. Les touristes se demandent qu'elles sont ces nouvelles chansons alors les autres apprécient toujours cette vieille habitude qu'a le groupe, depuis Showbiz, de prolonger certains titres par quelques riffs ravageurs.
Le public parlons-en : il sera plutôt réceptif ce soir, il faut dire que de nombreux fans sont venus de Belgique et de la région parisienne. On ne pourra cependant nier qu'on n'était loin de l'électricité qui régnait dans la fosse sur les tournées "Origin Of Symmetry" et "Absolution". Certains se contentent de filmer (et autant dire qu'on n'a pas intérêt à les déranger !), pour d'autres c'est la sortie du samedi soir en famille alors qu'une poignée d'individus semble n'en avoir strictement rien à foutre, c'est vraiment à se demander ce qu'ils faisaient là.
Mais revenons-en à nos moutons. Deux espèces de balcons sont positionnés sur les côtés de la scène et accessibles par des escaliers. Matthew Bellamy vient occuper celui de gauche et "Supermassive Black Hole" commence dans une version bien pêchue. Ce n'est certes pas la chanson du siècle mais elle est plutôt originale et on sera donc assez content de l'entendre ce soir.
"Guiding Light" vient calmer un peu le jeu ensuite. Le morceau est aussi gnangnan que sur disque. On attend donc sagement que ça se passe puis commence un interlude qui ne nous est pas inconnu. Et pour cause : celui-ci est présent sur "Absolution" mais n'était jamais joué live avant. Chris Wolstenholme s'avance ensuite au milieu de la scène et commence, comme on s'y attendait, l'intro basse d'"Hysteria". Si le titre est joué de manière somme toute classique (ce n'est pas trop le genre de la maison de retravailler les anciens morceaux), il demeure d'une efficacité et d'une puissance à toute épreuve.
La scène plonge ensuite dans le noir avant qu'un spot n'éclaire un piano, apparu comme par magie sur le côté gauche de la scène. Après quelques instants, Bellamy entame "United States Of Eurasia". Le début est un peu brouillon à cause d'un son manquant de clarté. Heureusement, les choses entrent vite dans l'ordre et le titre peut enfin décoller. Le public suivra d'ailleurs bien le chanteur dans ses délires lors des "United Staaaaaates" et autres "Eura-SIA, SIA, SIA".
Dominic Howard (qui au passage est devenu un sacré batteur) prend ensuite la parole pour nous annoncer qu'ils vont jouer un morceau de leur premier disque. Et il fera bien de préciser car 80% de la foule ne reconnaitra pas "Cave", interprété au piano ce soir. Une belle surprise pour les fans de la première heure, dommage que cela n'ait pas suscité davantage de réactions chez les autres.
Chris rejoint ensuite la plate-forme sur laquelle est posée la batterie et entame un jam pour le moins énergique avec son compère. Pendant ce temps, la plate-forme en question remonte et tourne sur elle-même. Une manière sympa de nous faire patienter pendant que le piano est (déjà) débarrassé.
"Undisclosed Desires" provoque l'effet inverse de "Cave" et sera particulièrement bien accueilli par la majorité de la foule alors que quelques anciens fans tirent la gueule. "Starlight" suscite le même type de réactions avec un public qui tapera des mains au rythme de la chanson.
Le riff dévastateur de "Plug In Baby" enchaine juste après et il fait toujours autant d'effet. A vrai dire, peu de monde y résistera, ce sera même l'un des titres provocant le plus de réactions dans la salle. Nous aurons même droit à quelques ballons gonflables géants "comme à l'époque".
Le frontman du trio anglais va ensuite rejoindre de nouveau un balcon, celui de droite cette fois, alors que son bassiste va occuper l'autre avant d'entamer le tube "Time Is Running Out". Là encore, pas de problème, le titre fonctionne toujours autant en live, même après avoir été entendu un nombre incalculable de fois.
"Unnatural Selection" sera la dernière chanson du set principal. Si on est loin de ce que Muse a fait de mieux, le morceau fonctionne plutôt bien sur scène. On aurait quand même aimé un titre plus marquant pour finir.
Les quatre musiciens (oui parce qu'il y a toujours "l'assistant" Morgan Nicholls qui accompagne le groupe en tournée) mettent ensuite un certain temps à revenir et pour cause : ils se sont parés de costumes d'Halloween. Matthew est en vampire, Chris en Batman old school (avec des lumières qui clignotent sur la tête) et Dominic en Spiderman. Autant dire qu'ils avaient l'air franchement ridicule et que cela a pas mal dédramatisé le très symphonique "Exogenesis :Overture" qui ouvre le rappel.
La partie "classique" est samplée (c'est là qu'on rêve de voir le groupe accompagné d'un véritable orchestre) et Bellamy assure la partie guitare, un peu plus mise en avant que sur l'album. Entendre ce titre est d'autant plus satisfaisant que le rendu fut globalement à la hauteur, et finalement une des rares prises de risque sur ce concert.
Les plates-formes descendent ensuite une dernière fois et le groupe entame un féroce "Stockholm Syndrome", probablement le titre le plus violent de la soirée. On sait qu'il s'agit de l'un des morceaux préférés de Dominic Howard, et vu comme il martyrise ses futs, on n'a aucune peine à le croire. Son enthousiasme lui fera même un peu perdre le cours de la chanson pendant quelques instants, bien que seules les oreilles les plus averties l'aient remarqué.
La scène est plongée une dernière fois dans l'ombre avant que le son d'un harmonica ne sorte des ténèbres. On reconnait bien vite le célèbre thème d' "Il était une fois dans l'ouest" joué par Chris Wolstenholme, qui sera ensuite rejoint par le clavier, la guitare et la batterie qui nous baigneront dans une ambiance inquiétante. Le groupe finit par embrayer sur "Knights Of Cydonia", l'un des morceaux qui bénéficient des faveurs du public. Une partie de ce dernier "chantera" d'ailleurs la mélodie de départ avant que le refrain ne soit finalement repris à l'unisson (et pas besoin de projeter les paroles sur un écran cette année). Le titre n'a rien perdu de son énergie et passe bien trop vite, surtout quand on a compris que ce serait le dernier de la soirée. Des faisceaux de fumée entourent la scène sur le final et accompagnent un véritable déluge de décibels.
Bellamy et Wolstenholme nous saluent brièvement, Dominic Howard et son déguisement moulant vient nous remercier au micro puis finit par disparaitre à son tour.
The Resistance est bien loin de faire l'unanimité, c'est un fait. Pourtant Muse reste un groupe assez fantastique sur scène. Le système de plates-formes mobiles est réellement impressionnant mais en contre partie, le reste est relativement sobre (pas d'écrans géants, light show modéré, etc.) ce qui permet à la musique de rester tout de même le centre du spectacle. Comparé aux deux tournées précédentes, on peut du reste constater une orientation plus rock, qui s'explique par un son de batterie particulièrement puissant et une set-list qui met de côté la plupart des morceaux joués au piano.
Le résultat est un show dense, relativement court mais incontestablement intense.
On pourra éternellement comparer les concerts de cette tournée à leurs folles prestations de leur début. Les choses changent, on l'accepte ou pas, qu'importe, Muse reste une redoutable machine de guerre sur scène et même l'une des plus impressionnantes des années 2000 !
Et en ce jour spécialement réservé à l'horreur, quoi de mieux que "The Horrors" pour ouvrir la soirée ? Plus sérieusement, le groupe a malheureusement été pénalisé par un son catastrophique. Effectuer la première partie d'une formation aussi connue que Muse est censé être un bon coup de pub. Mais avec un tel son, c'est tout l'inverse qui s'est produit. Résultat : le groupe s'est emmerdé et le public aussi.
20h30 : nous y sommes. Les trois tours situées sur la scène s'illuminent et nous allons bientôt savoir à quoi elles servent. Des "ombres lumineuses" d'êtres humains apparaissent et montent lentement en file indienne jusqu'en haut des tours. Le spectacle est superbe et prendra peut être une ou deux minutes pendant que l'intro "We Are The Universe" résonne. Quand enfin le premier personnage de chaque file arrive en haut de chacune des trois tours, il commence à tomber et entraine les autres tel un jeu de domino. Un instant plus tard, les voiles qui entouraient les tours tombent alors que démarre simultanément "Uprising". On constate alors, bluffé, que chacun des trois membres du groupe est perché au milieu d'une tour avec son instrument. Muse avait déjà fait fort sur la tournée précédente mais là, on a encore franchi un cap dans la folie des grandeurs. C'est proprement du jamais vu.
"Uprising" passe bien l'étape du live et on ne peut qu'en dire autant pour "Resistance" qui arrive juste derrière. Le refrain et la "montée" qui le précède sont incroyables de puissance rendant ce titre jouissif (et pourtant à la base, il y a à redire sur celui-ci). Peut-être le nouveau morceau le plus convaincant ce soir.
La première déception arrive juste derrière : la fameuse intro de "New Born" commence mais elle est samplée (!). En effet, la cage dans laquelle Matthew Bellamy est encore enfermé n'est pas assez grande pour accueillir un piano. Raison technique ou pas, les fans d' "Origin Of Symmetry" ont du apprécier... Heureusement, les choses entrent vite dans l'ordre. A la fin de l'intro, les cages descendent et sont ouvertes par les roadies. Les fauves sont lâchés et une version tranchante de "New Born" commence. L'énorme son de la batterie et de la guitare nous scotchent et nous réconcilient par la même occasion avec une chanson que le groupe ne semblait plus vraiment aimer jouer sur la tournée précédente. A la fin du titre (et ce sera également le cas après l'excellent "Map Of The Problematique"), une outro bien rentre dedans est jouée et l'on reconnaitra d'ailleurs un petit morceau du riff de "Head Up" des Deftones. Les touristes se demandent qu'elles sont ces nouvelles chansons alors les autres apprécient toujours cette vieille habitude qu'a le groupe, depuis Showbiz, de prolonger certains titres par quelques riffs ravageurs.
Le public parlons-en : il sera plutôt réceptif ce soir, il faut dire que de nombreux fans sont venus de Belgique et de la région parisienne. On ne pourra cependant nier qu'on n'était loin de l'électricité qui régnait dans la fosse sur les tournées "Origin Of Symmetry" et "Absolution". Certains se contentent de filmer (et autant dire qu'on n'a pas intérêt à les déranger !), pour d'autres c'est la sortie du samedi soir en famille alors qu'une poignée d'individus semble n'en avoir strictement rien à foutre, c'est vraiment à se demander ce qu'ils faisaient là.
Mais revenons-en à nos moutons. Deux espèces de balcons sont positionnés sur les côtés de la scène et accessibles par des escaliers. Matthew Bellamy vient occuper celui de gauche et "Supermassive Black Hole" commence dans une version bien pêchue. Ce n'est certes pas la chanson du siècle mais elle est plutôt originale et on sera donc assez content de l'entendre ce soir.
"Guiding Light" vient calmer un peu le jeu ensuite. Le morceau est aussi gnangnan que sur disque. On attend donc sagement que ça se passe puis commence un interlude qui ne nous est pas inconnu. Et pour cause : celui-ci est présent sur "Absolution" mais n'était jamais joué live avant. Chris Wolstenholme s'avance ensuite au milieu de la scène et commence, comme on s'y attendait, l'intro basse d'"Hysteria". Si le titre est joué de manière somme toute classique (ce n'est pas trop le genre de la maison de retravailler les anciens morceaux), il demeure d'une efficacité et d'une puissance à toute épreuve.
La scène plonge ensuite dans le noir avant qu'un spot n'éclaire un piano, apparu comme par magie sur le côté gauche de la scène. Après quelques instants, Bellamy entame "United States Of Eurasia". Le début est un peu brouillon à cause d'un son manquant de clarté. Heureusement, les choses entrent vite dans l'ordre et le titre peut enfin décoller. Le public suivra d'ailleurs bien le chanteur dans ses délires lors des "United Staaaaaates" et autres "Eura-SIA, SIA, SIA".
Dominic Howard (qui au passage est devenu un sacré batteur) prend ensuite la parole pour nous annoncer qu'ils vont jouer un morceau de leur premier disque. Et il fera bien de préciser car 80% de la foule ne reconnaitra pas "Cave", interprété au piano ce soir. Une belle surprise pour les fans de la première heure, dommage que cela n'ait pas suscité davantage de réactions chez les autres.
Chris rejoint ensuite la plate-forme sur laquelle est posée la batterie et entame un jam pour le moins énergique avec son compère. Pendant ce temps, la plate-forme en question remonte et tourne sur elle-même. Une manière sympa de nous faire patienter pendant que le piano est (déjà) débarrassé.
"Undisclosed Desires" provoque l'effet inverse de "Cave" et sera particulièrement bien accueilli par la majorité de la foule alors que quelques anciens fans tirent la gueule. "Starlight" suscite le même type de réactions avec un public qui tapera des mains au rythme de la chanson.
Le riff dévastateur de "Plug In Baby" enchaine juste après et il fait toujours autant d'effet. A vrai dire, peu de monde y résistera, ce sera même l'un des titres provocant le plus de réactions dans la salle. Nous aurons même droit à quelques ballons gonflables géants "comme à l'époque".
Le frontman du trio anglais va ensuite rejoindre de nouveau un balcon, celui de droite cette fois, alors que son bassiste va occuper l'autre avant d'entamer le tube "Time Is Running Out". Là encore, pas de problème, le titre fonctionne toujours autant en live, même après avoir été entendu un nombre incalculable de fois.
"Unnatural Selection" sera la dernière chanson du set principal. Si on est loin de ce que Muse a fait de mieux, le morceau fonctionne plutôt bien sur scène. On aurait quand même aimé un titre plus marquant pour finir.
Les quatre musiciens (oui parce qu'il y a toujours "l'assistant" Morgan Nicholls qui accompagne le groupe en tournée) mettent ensuite un certain temps à revenir et pour cause : ils se sont parés de costumes d'Halloween. Matthew est en vampire, Chris en Batman old school (avec des lumières qui clignotent sur la tête) et Dominic en Spiderman. Autant dire qu'ils avaient l'air franchement ridicule et que cela a pas mal dédramatisé le très symphonique "Exogenesis :Overture" qui ouvre le rappel.
La partie "classique" est samplée (c'est là qu'on rêve de voir le groupe accompagné d'un véritable orchestre) et Bellamy assure la partie guitare, un peu plus mise en avant que sur l'album. Entendre ce titre est d'autant plus satisfaisant que le rendu fut globalement à la hauteur, et finalement une des rares prises de risque sur ce concert.
Les plates-formes descendent ensuite une dernière fois et le groupe entame un féroce "Stockholm Syndrome", probablement le titre le plus violent de la soirée. On sait qu'il s'agit de l'un des morceaux préférés de Dominic Howard, et vu comme il martyrise ses futs, on n'a aucune peine à le croire. Son enthousiasme lui fera même un peu perdre le cours de la chanson pendant quelques instants, bien que seules les oreilles les plus averties l'aient remarqué.
La scène est plongée une dernière fois dans l'ombre avant que le son d'un harmonica ne sorte des ténèbres. On reconnait bien vite le célèbre thème d' "Il était une fois dans l'ouest" joué par Chris Wolstenholme, qui sera ensuite rejoint par le clavier, la guitare et la batterie qui nous baigneront dans une ambiance inquiétante. Le groupe finit par embrayer sur "Knights Of Cydonia", l'un des morceaux qui bénéficient des faveurs du public. Une partie de ce dernier "chantera" d'ailleurs la mélodie de départ avant que le refrain ne soit finalement repris à l'unisson (et pas besoin de projeter les paroles sur un écran cette année). Le titre n'a rien perdu de son énergie et passe bien trop vite, surtout quand on a compris que ce serait le dernier de la soirée. Des faisceaux de fumée entourent la scène sur le final et accompagnent un véritable déluge de décibels.
Bellamy et Wolstenholme nous saluent brièvement, Dominic Howard et son déguisement moulant vient nous remercier au micro puis finit par disparaitre à son tour.
The Resistance est bien loin de faire l'unanimité, c'est un fait. Pourtant Muse reste un groupe assez fantastique sur scène. Le système de plates-formes mobiles est réellement impressionnant mais en contre partie, le reste est relativement sobre (pas d'écrans géants, light show modéré, etc.) ce qui permet à la musique de rester tout de même le centre du spectacle. Comparé aux deux tournées précédentes, on peut du reste constater une orientation plus rock, qui s'explique par un son de batterie particulièrement puissant et une set-list qui met de côté la plupart des morceaux joués au piano.
Le résultat est un show dense, relativement court mais incontestablement intense.
On pourra éternellement comparer les concerts de cette tournée à leurs folles prestations de leur début. Les choses changent, on l'accepte ou pas, qu'importe, Muse reste une redoutable machine de guerre sur scène et même l'une des plus impressionnantes des années 2000 !
Très bon 16/20 | par Billyjoe |
Set-list :
(Intro)
Uprising
Resistance
New Born + jam
Map Of The Problematique + jam
Supermassive Black Hole
Guiding Light
Interlude + Hysteria
United States Of Eurasia
Cave (piano version)
Drum + Bass jam
Undisclosed Desires
Starlight
Plug In Baby
Time Is Running Out
Unnatural Selection
------------------------------------
Exogenesis: Symphony Part 1 (Overture)
Stockholm Syndrome + jam
Man With A Harmonica + Knights Of Cydonia
(Intro)
Uprising
Resistance
New Born + jam
Map Of The Problematique + jam
Supermassive Black Hole
Guiding Light
Interlude + Hysteria
United States Of Eurasia
Cave (piano version)
Drum + Bass jam
Undisclosed Desires
Starlight
Plug In Baby
Time Is Running Out
Unnatural Selection
------------------------------------
Exogenesis: Symphony Part 1 (Overture)
Stockholm Syndrome + jam
Man With A Harmonica + Knights Of Cydonia
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