Do Make Say Think
Nantes [L'Olympic] - vendredi 25 mai 2007 |
Ah ! Do Make Say Think !
Voilà sûrement le meilleur concert auquel il m'ait été donné l'occasion d'assister à l'Olympic ! Si sur album DMST est d'une classe et d'une sobriété évidentes, sur scène, le, collectif canadien l'est au moins tout autant. En même temps, quoi d'étonnant ?
Au programme, You, You're A History In Rust (dans son intégralité) et Winter Hymn Country Hymn Secret Hymn ainsi que quelques morceaux échappés de & Yet & Yet. Très beau programme donc !
Ce qui est très beau sur disque devient majestueux en live. Arborant de larges sourires, il émane naturellement des huit Canadiens une simplicité et un plaisir plus qu'évidents. C'est donc dans une ambiance on ne peut plus détendue et proche de la franche camaraderie que va se dérouler cette date à Nantes. Les titres s'enchaînent avec nonchalance parvenant presque à masquer le niveau technique de chacun des musiciens. Car il ne faut pas s'y tromper, derrière leurs airs débonnaires et enjoués, les huit de Do Make Say Think démontrent un talent surprenant; à l'image de la section rythmique composée de deux batteries qui prend tout son sens et toute son ampleur en live. De la complicité donc, mais une maîtrise impressionnante également. Si le groupe possède désormais une discographie exemplaire, il démontre indéniablement de belles aptitudes scéniques et parvient ainsi à défendre idéalement les qualités de ses productions. Et ce, avec une facilité déconcertante. Le concert montera progressivement en intensité aidé par les fantastiques "Fredericia" et "Auberge Le Mouton Noir", ainsi que l'excellent "The Universe!" entre autres.
Seule ombre au tableau à mon sens, cette idée, ridicule s'il en est, de faire participer le public au concert par l'intermédiaire de leur trousseau de clés... Si c'est plein de bonnes attentions qu'étaient remplis les Canadiens, il faut tout de même reconnaître que le résultat de cette initiative était des plus calamiteux. Ce qui n'apporte rien n'a pas forcément lieu d'être.
Ceci mis à part, Do Make Say Think va réaliser une performance à l'image de leurs albums: épique. Plus d'une heure et demi au sein de l'univers coloré du collectif passant de passages aériens et printaniers à certains passages se terminant de façon noisy déchirant magistralement l'atmosphère de l'Olympic.
DMST apparaît très vite comme un groupe haut en couleur, fort de ses huit personnalités qui le composent et qui apparaissent complémentaires. Les instruments se parlent, se répondent, s'entrechoquent dans un délire assumé sans que cela ne porte atteinte à l'ambiance créée par le groupe bien au contraire. Les cuivres s'adaptent idéalement à la (superbe) Gretsch de Justin Small, tandis que les batteries claquent avec une précision d'orfèvre. Je voulais voir Do Make Say Think depuis quelques temps, et le combo de Toronto m'en a offert encore plus que ce que j'attendais...
Voilà donc une vraie bouffée d'air frais ! Ces types-là sont définitivement formidables !
Voilà sûrement le meilleur concert auquel il m'ait été donné l'occasion d'assister à l'Olympic ! Si sur album DMST est d'une classe et d'une sobriété évidentes, sur scène, le, collectif canadien l'est au moins tout autant. En même temps, quoi d'étonnant ?
Au programme, You, You're A History In Rust (dans son intégralité) et Winter Hymn Country Hymn Secret Hymn ainsi que quelques morceaux échappés de & Yet & Yet. Très beau programme donc !
Ce qui est très beau sur disque devient majestueux en live. Arborant de larges sourires, il émane naturellement des huit Canadiens une simplicité et un plaisir plus qu'évidents. C'est donc dans une ambiance on ne peut plus détendue et proche de la franche camaraderie que va se dérouler cette date à Nantes. Les titres s'enchaînent avec nonchalance parvenant presque à masquer le niveau technique de chacun des musiciens. Car il ne faut pas s'y tromper, derrière leurs airs débonnaires et enjoués, les huit de Do Make Say Think démontrent un talent surprenant; à l'image de la section rythmique composée de deux batteries qui prend tout son sens et toute son ampleur en live. De la complicité donc, mais une maîtrise impressionnante également. Si le groupe possède désormais une discographie exemplaire, il démontre indéniablement de belles aptitudes scéniques et parvient ainsi à défendre idéalement les qualités de ses productions. Et ce, avec une facilité déconcertante. Le concert montera progressivement en intensité aidé par les fantastiques "Fredericia" et "Auberge Le Mouton Noir", ainsi que l'excellent "The Universe!" entre autres.
Seule ombre au tableau à mon sens, cette idée, ridicule s'il en est, de faire participer le public au concert par l'intermédiaire de leur trousseau de clés... Si c'est plein de bonnes attentions qu'étaient remplis les Canadiens, il faut tout de même reconnaître que le résultat de cette initiative était des plus calamiteux. Ce qui n'apporte rien n'a pas forcément lieu d'être.
Ceci mis à part, Do Make Say Think va réaliser une performance à l'image de leurs albums: épique. Plus d'une heure et demi au sein de l'univers coloré du collectif passant de passages aériens et printaniers à certains passages se terminant de façon noisy déchirant magistralement l'atmosphère de l'Olympic.
DMST apparaît très vite comme un groupe haut en couleur, fort de ses huit personnalités qui le composent et qui apparaissent complémentaires. Les instruments se parlent, se répondent, s'entrechoquent dans un délire assumé sans que cela ne porte atteinte à l'ambiance créée par le groupe bien au contraire. Les cuivres s'adaptent idéalement à la (superbe) Gretsch de Justin Small, tandis que les batteries claquent avec une précision d'orfèvre. Je voulais voir Do Make Say Think depuis quelques temps, et le combo de Toronto m'en a offert encore plus que ce que j'attendais...
Voilà donc une vraie bouffée d'air frais ! Ces types-là sont définitivement formidables !
Excellent ! 18/20 | par X_Jpbowersock |
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