Killing Joke
Hosannas From The Basement Of Hell |
Label :
Cooking Vinyl |
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Autant le dire tout de suite: Hosannas est sans doute un des tout meilleur album de Killing Joke ! Il faut dire que la bande à Jaz Coleman et Geordie ne s'est pas assagie depuis 25 ans de terrorisme musical. Mais là, le groupe a vraiment frappé un grand coup. Du précédent album, le groupe a gardé la rapidité et les compos in your face ("Hosannas From The Basements Of Hell", "Implosion") de Pandemonium, la grandiloquence ("Gratitude", "Invocation" et "Walking With Gods") et de la toute première période du groupe le coté punk sur "Majestic" par exemple. La guitare de Geordie a toujours ce son si unique (quelle classe ce type), Jaz alterne les moment de folie psychotique et les vocaux plus posés comme sur "Invocation" et son coté oriental vraiment réussi avec ses cordes et percussions orientales. Ils ont enfin réussi à dégotter un jeune batteur qui peut enfin restituer le coté tribal du groupe de la première période. La production est à mille lieue de Killing Joke 2003 qui brillait de 1000 feux: ici elle est volontairement sale, parfois brouillonne mais cependant appropriée a ce type d'album. Et quand j'entend la fureur de "Majestic", on a vraiment du mal à croire que ce groupe à 25 ans de carrière tant le groupe paraît frais et jeune ! Un groupe indispensable ! Chapeau, mister Coleman !
Excellent ! 18/20 | par Magnu |
Posté le 30 avril 2006 à 19 h 23 |
Il y a des groupes qu'on reconnaît à la première mesure du premier morceau. Depuis près de 30 ans, c'est le cas de Killing Joke, dont le style a pourtant considérablement évolué. Mais une évolution qui ressemblerait à plutôt à l'exploration inlassable d'un territoire; territoire contenu tout entier dans le si bémol ostinato au synthé, suivi de l'arpège inoubliable d'une guitare possédée et de l'entrée de la rythmique tribale de "Requiem", l'orage électrique primordial qui imposa le groupe dès 1980.
"Hosannas..." poursuit l'exploration, et c'est peu dire le bonheur instantané que j'éprouve quand la guitare de Geordie fend de nouveau l'espace sonore dès les premières secondes de "This Tribal Antidote". Que demander de plus ? Killing Joke, tel le phoenix, est de nouveau de retour. Le feu semble inextinguible. Tout est là, une fois encore, et d'abord ce guitariste majuscule, pour moi le plus grand, identifiable instantanément.
Ecoutez-le "entrer" sur le deuxième morceau, celui qui donne son titre à l'album, comme une brutale coulée de magma en fusion qui vient se poser sur la rythmique épileptique. Ecoutez l'intro de "Implosion", la machine de guerre lancée pied au plancher par cette main droite diabolique. C'est pure musique, jouissance démoniaque, plaisir absolu.
Il faudrait lui ériger une statue, à Geordie, pour les coïts séminaux dont est jalonnée grâce à lui la discographie du groupe: "Requiem" donc, mais songez aussi à "Empire Song", à "Eighties", aux arpèges reptiliens de "Chessboards", d'"Inside the termite mound", de "Democracy" ou de "Medicine Wheel".
Chaque fois, c'est la même coulée de lave, domestiquée par un sorcier du manche et du son, car Geordie a un SON unique, souvent imité, jamais égalé.
Un nouveau sillon est tracé, rien n'est vraiment changé à la physionomie du paysage, c'est toujours un des plus grands groupes du monde déployant sa puissance tellurique en nouvelles variations. Oui, le son est plus sale que le quasi-clinique album de 2003, illuminé par la présence de Dave Grohl. Mais le son sale va bien à nos valeureux guerriers. On croirait Youth revenu aux manettes, comme dans les 90's. Riche, puissant, inspiré. Un rock quintessentiel.
"Hosannas..." poursuit l'exploration, et c'est peu dire le bonheur instantané que j'éprouve quand la guitare de Geordie fend de nouveau l'espace sonore dès les premières secondes de "This Tribal Antidote". Que demander de plus ? Killing Joke, tel le phoenix, est de nouveau de retour. Le feu semble inextinguible. Tout est là, une fois encore, et d'abord ce guitariste majuscule, pour moi le plus grand, identifiable instantanément.
Ecoutez-le "entrer" sur le deuxième morceau, celui qui donne son titre à l'album, comme une brutale coulée de magma en fusion qui vient se poser sur la rythmique épileptique. Ecoutez l'intro de "Implosion", la machine de guerre lancée pied au plancher par cette main droite diabolique. C'est pure musique, jouissance démoniaque, plaisir absolu.
Il faudrait lui ériger une statue, à Geordie, pour les coïts séminaux dont est jalonnée grâce à lui la discographie du groupe: "Requiem" donc, mais songez aussi à "Empire Song", à "Eighties", aux arpèges reptiliens de "Chessboards", d'"Inside the termite mound", de "Democracy" ou de "Medicine Wheel".
Chaque fois, c'est la même coulée de lave, domestiquée par un sorcier du manche et du son, car Geordie a un SON unique, souvent imité, jamais égalé.
Un nouveau sillon est tracé, rien n'est vraiment changé à la physionomie du paysage, c'est toujours un des plus grands groupes du monde déployant sa puissance tellurique en nouvelles variations. Oui, le son est plus sale que le quasi-clinique album de 2003, illuminé par la présence de Dave Grohl. Mais le son sale va bien à nos valeureux guerriers. On croirait Youth revenu aux manettes, comme dans les 90's. Riche, puissant, inspiré. Un rock quintessentiel.
Exceptionnel ! ! 19/20
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