Killing Joke
Paris [Le Bataclan] - lundi 27 septembre 2010 |
Ce concert qui, si mes souvenirs sont bons, fut repoussé de plusieurs mois, s'ouvre avec en première partie les Français de Mars Red Sky qui joueront un stoner rock honnête sans trop s'attarder, et je me garderai bien de m'y attarder de même puisque ce n'est pas un style que j'apprécie particulièrement. Arrive ensuite le légendaire groupe de post-punk anglais et, ô joie, ça démarre sur "Tomorrow's World", l'un de mes titres préférés du premier album ! La setlist oscillera d'ailleurs principalement entre cet album et le dernier alors sorti, Absolute Dissent.
C'est d'ailleurs sur "In Excelsis" que le groupe embraie, un titre sur lequel je n'ai jamais vraiment pu me décider mais dont j'ai pu constater qu'il passe fort bien en live même s'il n'est pas des plus originaux, et que son refrain comporte même une pointe d'émotion. Avec le triptyque suivant "Wardance" / "Change" / "Bloodsport", on entre dans le Killing Joke dansant et la salle commence à bouger. Le groupe présente ensuite le single de son album, le très électronique "European Super State". Comme je le disais, le concert offre surtout un va-et-vient entre le premier et le dernier album du groupe. Je suis personnellement et naturellement un peu déçu de ne pas entendre grand chose en provenance de Night Time ou Extremities, deux de mes albums préférés, mais ils ne sont plus à l'honneur depuis un moment. Tant pis, car malgré un son un peu médiocre, le groupe reste assez efficace. Jaz n'a tout de même pas l'air totalement dans son assiette et on m'apprendra après que les quelques fois où il se baissait sur scène, c'était pour se vider l'estomac.
Autres moments forts du concert, le superbe et émouvant "The Raven King" en hommage à l'ancien bassiste du groupe Paul Raven, décédé en 2007, ou bien le classique absolu "The Wait" totalement carnassier. Enfin, sympathique surprise pour l'encore avec "Pandemonium", issu de l'album éponyme, à l'introduction arabisante qui électrise l'atmosphère. Un peu dommage qu'un autre titre fantastique comme "Requiem" subisse en revanche une sorte de lifting étrange de la part de Jaz qui entonne lors du refrain un "RE-QUI-QUI-QUI-EEEEEM" (hein ?) légèrement comique. Au final, le groupe n'aura sans doute pas livré sa meilleure prestation, mais le concert aura tout de même été plus que sympathique. Non, la vraie déception de la soirée, c'est que ce cher Gaylord ait préféré récupérer d'un rhume dans son lit au lieu de venir rencontrer son idole Jumbo au son de "Love Like Blood" (que le groupe n'aura de toute façon pas jouée). Une honte !
C'est d'ailleurs sur "In Excelsis" que le groupe embraie, un titre sur lequel je n'ai jamais vraiment pu me décider mais dont j'ai pu constater qu'il passe fort bien en live même s'il n'est pas des plus originaux, et que son refrain comporte même une pointe d'émotion. Avec le triptyque suivant "Wardance" / "Change" / "Bloodsport", on entre dans le Killing Joke dansant et la salle commence à bouger. Le groupe présente ensuite le single de son album, le très électronique "European Super State". Comme je le disais, le concert offre surtout un va-et-vient entre le premier et le dernier album du groupe. Je suis personnellement et naturellement un peu déçu de ne pas entendre grand chose en provenance de Night Time ou Extremities, deux de mes albums préférés, mais ils ne sont plus à l'honneur depuis un moment. Tant pis, car malgré un son un peu médiocre, le groupe reste assez efficace. Jaz n'a tout de même pas l'air totalement dans son assiette et on m'apprendra après que les quelques fois où il se baissait sur scène, c'était pour se vider l'estomac.
Autres moments forts du concert, le superbe et émouvant "The Raven King" en hommage à l'ancien bassiste du groupe Paul Raven, décédé en 2007, ou bien le classique absolu "The Wait" totalement carnassier. Enfin, sympathique surprise pour l'encore avec "Pandemonium", issu de l'album éponyme, à l'introduction arabisante qui électrise l'atmosphère. Un peu dommage qu'un autre titre fantastique comme "Requiem" subisse en revanche une sorte de lifting étrange de la part de Jaz qui entonne lors du refrain un "RE-QUI-QUI-QUI-EEEEEM" (hein ?) légèrement comique. Au final, le groupe n'aura sans doute pas livré sa meilleure prestation, mais le concert aura tout de même été plus que sympathique. Non, la vraie déception de la soirée, c'est que ce cher Gaylord ait préféré récupérer d'un rhume dans son lit au lieu de venir rencontrer son idole Jumbo au son de "Love Like Blood" (que le groupe n'aura de toute façon pas jouée). Une honte !
Sympa 14/20 | par Jumbo |
Setlist :
1. Tomorrow's World
2. In Excelsis
3. Wardance
4. Change
5. Bloodsport
6. European Super State
7. This World Hell
8. The Fall of Because
9. The Raven King
10. Requiem
11. The Great Cull
12. Madness
13. Fresh Fever from the Skies
14. Asteroid
15. Depthcharge
16. The Wait
17. Pssyche
>>>
18. Pandemonium
1. Tomorrow's World
2. In Excelsis
3. Wardance
4. Change
5. Bloodsport
6. European Super State
7. This World Hell
8. The Fall of Because
9. The Raven King
10. Requiem
11. The Great Cull
12. Madness
13. Fresh Fever from the Skies
14. Asteroid
15. Depthcharge
16. The Wait
17. Pssyche
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18. Pandemonium
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