And Also The Trees
Silver Soul |
Label :
Resurrection |
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On a souvent décrit cet album comme le mal aimé de la discographie d'And Also The Trees, celui qui mettra un terme (heureusement temporaire) à la carrière du groupe. Empruntant des sonorités au grand frère de l'autre coté de l'Atlantique, avec ses synthés très marqués, des guitares rock bluesy, le groupe est vraiment loin des sonorités du début de leur carrière.
Avec du recul, on ne peut pas affirmer que cet album soit mauvais, bien au contraire car il vieillit plutôt bien. On doit remarquer que l'on se raccroche souvent à la voix de Simon, égal à lui-même avec ce timbre sombre et caressant, alors que son frère utilise un son de guitare qui peut devenir horripilant sur la longueur, et que le reste du groupe est moins imaginatif que d'habitude...
"Nailed" donne vite le ton, que ce soit au niveau de la guitare, l'accompagnement par les synthés, la basse linéaire... Ce qui peut surprendre est la voix de Simon aux reflets métalliques. L'ensemble n'est pas désagréable et dégage une unité musicale profonde, tout comme "Blue Runner"
"Rose Marie's Leaving" est plus posé avec de longues plages de synthé, tandis que "The Cyclone" sonne comme une ballade de foire foraine.
"Where The Souls Meet" fait dans la tradition de ce groupe en optant pour l'absence de chant. "Get Critical" comprend par contre un parlé de Simon, qui tranche foncièrement sur le jeu des instruments qui s'emballe... "Before The Power Goes Down" est une ballade doucereuse, ponctuée de notes isolées de piano, tandis que "The Obvious" est plus tendu avec les éclairs de guitare tissant une toile sonique oppressante et la ligne de basse entêtante... "Jewel Park" est très "Twins Peaksien"... Quant à "Highway 4287", il clôt cet album de manière inattendue avec une intro synthétique et un emploi inhabituel de la wha wha au niveau de la guitare...
On ne peut pas dire que Silver Soul soit un album révolutionnaire, mais tout comme disque de ce groupe à la discographie racée, on ne peut passer outre cette étape pour comprendre le chemin parcouru par ces artistes hors du temps...
Avec du recul, on ne peut pas affirmer que cet album soit mauvais, bien au contraire car il vieillit plutôt bien. On doit remarquer que l'on se raccroche souvent à la voix de Simon, égal à lui-même avec ce timbre sombre et caressant, alors que son frère utilise un son de guitare qui peut devenir horripilant sur la longueur, et que le reste du groupe est moins imaginatif que d'habitude...
"Nailed" donne vite le ton, que ce soit au niveau de la guitare, l'accompagnement par les synthés, la basse linéaire... Ce qui peut surprendre est la voix de Simon aux reflets métalliques. L'ensemble n'est pas désagréable et dégage une unité musicale profonde, tout comme "Blue Runner"
"Rose Marie's Leaving" est plus posé avec de longues plages de synthé, tandis que "The Cyclone" sonne comme une ballade de foire foraine.
"Where The Souls Meet" fait dans la tradition de ce groupe en optant pour l'absence de chant. "Get Critical" comprend par contre un parlé de Simon, qui tranche foncièrement sur le jeu des instruments qui s'emballe... "Before The Power Goes Down" est une ballade doucereuse, ponctuée de notes isolées de piano, tandis que "The Obvious" est plus tendu avec les éclairs de guitare tissant une toile sonique oppressante et la ligne de basse entêtante... "Jewel Park" est très "Twins Peaksien"... Quant à "Highway 4287", il clôt cet album de manière inattendue avec une intro synthétique et un emploi inhabituel de la wha wha au niveau de la guitare...
On ne peut pas dire que Silver Soul soit un album révolutionnaire, mais tout comme disque de ce groupe à la discographie racée, on ne peut passer outre cette étape pour comprendre le chemin parcouru par ces artistes hors du temps...
Bon 15/20 | par Foreth |
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