And Also The Trees
Paris [Lavoir Moderne] - mercredi 10 juin 2009 |
Quel concert ! And Also The Trees ne cesse de surprendre, de mûrir, de se bonifier avec l'âge. Tout en conservant ce romantisme et cette théâtralité, cette grâce et cette classe qui ne peuvent que toucher au plus profond. Le changement dans la continuité.
C'est ici à un concert acoustique qu'ils se livrent, dans une salle où s'instaure vite une intimité et une authenticité peu communes. Mais il ne s'agit pas d'un simple concert unplugged ou d'une relecture folk de leur répertoire. Il s'agit d'autre chose, bien plus intéressant. Le groupe installe rapidement une ambiance de recueillement et de sérénité.
Justin Jones montre qu'il est décidément un guitariste d'exception. Pas un simple virtuose qui se complairait dans la démonstration. Il sait se retenir, voire se taire. En acoustique, son jeu prend une autre ampleur, on se rend compte, si l'on en doutait encore, de sa richesse, de sa subtilité, de son sens de la nuance. Il passe avec une habileté et une aisance déconcertantes des arpèges les plus rapides ou des riffs les plus complexes aux accords les plus vigoureux. Et quel son de 12 cordes !
Mais c'est bien entendu son frère Simon, plus shakespearien que jamais, mais toujours avec la plus grande élégance et sobriété, qui mène le jeu. La classe et le romantisme incarnés. Son chant a encore gagné en profondeur et est plus chaleureux. Il plaisante régulièrement avec le public entre les morceaux, sans non plus en faire trop. Ils sont épaulés par un contrebassiste parfait, qui joue parfois avec un archet, et par une joueuse de tympanon et de mélodica. Pas de batterie, donc.
Comme souvent, la pièce de choix reste "A Room In Lucy". Le classique "Virus Meadow" constitue également un point fort du concert. Mais les nouveaux morceaux s'avèrent plus que prometteurs.
Le groupe gratifie son public de pas moins de trois rappels.
On se dit finalement que tous ces morceaux étaient taillés pour l'acoustique, n'attendaient que ce moment depuis des décennies. L'exercice n'a rien d'artificiel, il est parfaitement réussi, et il ne s'agit pas d'un simple exercice.
Le concert prend véritablement une dimension intemporelle, hors du temps et bien au-dessus des modes. And Also The Trees fait partie des plus grands.
C'est ici à un concert acoustique qu'ils se livrent, dans une salle où s'instaure vite une intimité et une authenticité peu communes. Mais il ne s'agit pas d'un simple concert unplugged ou d'une relecture folk de leur répertoire. Il s'agit d'autre chose, bien plus intéressant. Le groupe installe rapidement une ambiance de recueillement et de sérénité.
Justin Jones montre qu'il est décidément un guitariste d'exception. Pas un simple virtuose qui se complairait dans la démonstration. Il sait se retenir, voire se taire. En acoustique, son jeu prend une autre ampleur, on se rend compte, si l'on en doutait encore, de sa richesse, de sa subtilité, de son sens de la nuance. Il passe avec une habileté et une aisance déconcertantes des arpèges les plus rapides ou des riffs les plus complexes aux accords les plus vigoureux. Et quel son de 12 cordes !
Mais c'est bien entendu son frère Simon, plus shakespearien que jamais, mais toujours avec la plus grande élégance et sobriété, qui mène le jeu. La classe et le romantisme incarnés. Son chant a encore gagné en profondeur et est plus chaleureux. Il plaisante régulièrement avec le public entre les morceaux, sans non plus en faire trop. Ils sont épaulés par un contrebassiste parfait, qui joue parfois avec un archet, et par une joueuse de tympanon et de mélodica. Pas de batterie, donc.
Comme souvent, la pièce de choix reste "A Room In Lucy". Le classique "Virus Meadow" constitue également un point fort du concert. Mais les nouveaux morceaux s'avèrent plus que prometteurs.
Le groupe gratifie son public de pas moins de trois rappels.
On se dit finalement que tous ces morceaux étaient taillés pour l'acoustique, n'attendaient que ce moment depuis des décennies. L'exercice n'a rien d'artificiel, il est parfaitement réussi, et il ne s'agit pas d'un simple exercice.
Le concert prend véritablement une dimension intemporelle, hors du temps et bien au-dessus des modes. And Also The Trees fait partie des plus grands.
Intemporel ! ! ! 20/20 | par Gaylord |
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