The Divine Comedy

Bien avant que The Divine Comedy explose avec Regeneration en 2001, il y eut un best of. Incroyable mais vrai. Et, pour une fois, ce disque a de l'intérêt, mesuré certes, mais quand même. En effet, on retrouve ici toute l'évolution d'un Neil Hannon au début de sa carrière : des débuts majestueux, sans riches accompagnements orchestraux, sur "Lucy" et "Your Daddy's Car" (morceaux très difficiles à trouver par ailleurs), à la grandiloquence de ses derniers essais.
La touche crooner de Hannon se révèle dès les premières pistes, avec cette touche inimitable d'excentricité qui fait tout le charme de sa musique. Avec des titres réussis comme "'Something For The Weekend" ou "Commuter Love" par exemple, on découvre un monde que seul Divine Comedy a su créer à ma connaissance.
Alors, même si parfois l'effet 'too much' est présent, et c'est un euphémisme, notamment dans les titres les plus récents, il reste une accroche pop intéressante, des débuts prometteurs et une originalité talentueuse qui ne demandait qu'à s'exprimer pleinement. Ca ne casse pas quatre pattes à un canard, mais cette compilation mérite d'être écoutée par tous ceux qui n'ont pas pu goûter aux débuts de Neil Hannon pour se faire un avis tranché.