Adam Green

Gemstones

Gemstones

 Label :     Rough Trade 
 Sortie :    mercredi 02 février 2005 
 Format :  Album / CD   

On pouvait craindre le pire du nouvel album d'Adam Green, après le succès de Friends Of Mine. Et effectivement, Adam déçoit... ou plutôt il trompe, ce qui n'est pas tout à fait pareil.
Un album toujours branque, sans doute plus que Friends Of Mine, qui, mine de rien, allie les contraires dans une sorte d'easy-listening exigeant... Comme quoi, Adam Green est toujours le roi du paradoxe. Quinze titres et pourtant c'est trop court : de l'écriture au balai de chiottes, et pourtant c'est de la poésie. Et cette couverture façon sticker brillant, c'est comme le mauvais goût élevé au rang de beaux arts ! Bref, ce type me bluffe toujours autant. Beaucoup de culot... beau coup de culot. Arf, je le réécoute !


Très bon   16/20
par To7


 Moyenne 16.75/20 

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Posté le 19 février 2005 à 13 h 58

Pour moi, c'est l'album de ce début d'année.
J'ai découvert ce chanteur grâce à cet album, je ne le comparerais donc pas aux anciens albums.
Pour définir celui-ci en un seul mot je dirais : génial !!
Dans un univers bien à lui, avec des musiques aux rythmes trés changeants, il nous délivre de magnifique histoire.
C'est vraiment le point fort de cet album : les textes, auxquels il est recommandé de porter une attention particulière.
De plus, il est trés facile d'accrocher à ces mélodies explosives, et en peu d'écoutes, on peut accrocher à cet album.
Excellent !   18/20



Posté le 20 mai 2005 à 16 h 20

Adam, son look rétro, comme un fantome des 70' (ou des 40'), qu'on aurait coincé dans une galette brillante, paillettes et couleurs vives. Son corps maigre, frèle, d'où sort une voix grave et imposante, une voix qui remplit l'espace, une voix qui vous fait tendre l'oreille.

Des mélodies rock, folk, blues, au service des paroles, Green est un as pour faire passer les sentiments dans la musique. Dans la même chanson, des passages euphoriques, des passages tristes et lents se suivent, ce disque est une portion de sa vie.
"Emily" vous fait danser dès la première écoute, "Carolina" prend ensuite le relai et vous roule sur la "Country Road". Mais prenez garde, "Beauty Is Evil" !
Ce disque vous emporte dans une autre vie, une vie au début du 20ème siècle, peuplée de joueurs de piano, de guitare, de violon, de jazz, de bop ...
Seul défaut, le voyage s'arrête trop brusquement, les 30mn d'envol ne sont pas suffisantes, je suis à chaque écoute étonné que le disque s'arrête si vite.

Mais tout de même, Adam, respect ! "Only You Could Break My Heart".
Très bon   16/20



Posté le 17 juin 2005 à 18 h 38

Les apparences sont trompeuses. A en juger le regard de cocker d'Adam Green, on ne peut voir en lui que bonté et intelligence. Ca serait même par attendrissement qu'on achèterait "Gemstones", afin que le gentil Adam soit récompensé pour toute la bonté qu'il a incorporée dans son travail.

Mais non : Adam n'est pas ce bon garçon triste que l'on imagine. Non, Adam est plus branché 'cock' que cocker. Non, Adam, lui, préfère semer le trouble et choquer avec des paroles osées (" Il est difficile de baiser une fille cul de jatte").
Mais cet anti-folk, avec son esprit mal tourné, enfoui quelque part entre sa timidité et son air de poète tourmenté, mérite respect et éloges.
Sa voix de crooner -entre un Sinatra et un Brel américain- et surtout l'utilisation qui en est faite, ne peuvent être qu'admirées tout au long de ces 15 chansons.
Le premier morceau donne directement le ton de l'album (d'où peut être son nom, le même que celui de l'album) : doux et enjoué, excité et faussement grave. Inutile alors de parler du reste. L'originalité de Mr. Green ne s'explique pas : elle s'écoute.

On reconnait justement les artistes à ça : leur incapacité à trouver un juste milieu, à tempérer leur extravagance géniale. Toujours dans les extrêmes.
C'est plus que jamais le cas dans "Gemstones".
Parfait   17/20







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