Adam Green

Après Herman Düne, Cocorosie, Devandra Banhart, Le Grand Mix accueille un autre grand nom de l'antifolk et de la scène new-yorkaise, j'ai nommé Adam Green.

Le concert s'ouvre sur un set des Gnomes, menés par un leader charismatique, qui pratiqueront un rock classique mais accrocheur.
Hal arrive ensuite pour promouvoir leur premier album, excellement bien reçu par la presse spécialisée. Leurs compositions, se rapprochant de la surf music (harmonies dignes des Beach Boys et claviers vintage), se révèleront toutes grandioses, sans jamais frôler la nostalgie passéiste ni le mauvais goût.

Arrive ensuite celui qu'on attendait tous : Adam, précédé des Gnomes (ses musiciens personnels en fait) sur une scène illuminée de notes géantes. Les Gnomes bien que de très bons musiciens, se voient ici relégués au second rang, pour bien mettre en avant le roi de l'antifolk.
Pour ses 23 ans, le new-yorkais a de l'énergie à revendre, se moque des conventions. Ses mimiques pour le moins débiles (le taureau, l'égyptien) confèrent au show une convivialité bienvenue. Adam a de la voix et file la pêche au public par le biais de morceaux aussi enjoués que "Gemstones", "Bunnyranch" ... Derrière la spontanéité du show, on sent néanmoins le travail effectué pour arriver à une synchronisation parfaite entre les pitreries et la musique du band, généreux.
Vous l'aurez compris, l'humour jalonne le set (Adam fait mine de partir au bout de 4 chansons), mais aussi les morceaux de bravoure : "Jessica", le 'solo' de "Hey Jude" joué accroupi (ce qui ne fait pas rire le bassiste d'ailleurs !), un morceau acoustique joué seul par Adam.
Les rappels sont nombreux et à la demande du public. A noter l'hilarante reprise de "Kokomo", et la toujours superbe "I'll Be Your Mirror".

Mais si j'ai relativement apprécié le show endiablé d'Adam, c'est Hal qui m'aura surtout marqué ! Un groupe à découvrir d'urgence !