Tool
Paris [Elysée Montmartre] - vendredi 14 février 1997 |
L'unique date française de la tournée Aenima restera sans aucun doute la plus halluscinante et la plus fascinante de toutes les représentations de Tool jusqu'ici !!
En ce jour de Saint-Valentin, peu d'entre nous misérables auditeurs et spectateurs, ne pouvions deviner que ce soir d'hiver, nous allions tout simplement assister à une expérience extraterrestre musicale et visuelle des plus exceptionnelles !
Massés dans le petit Eysée Montmartre, on a vite oublié le manque d'espace et l'aspect intime des lieux pour se projeter ailleurs,sur une autre planète.
Lorsque Tool arrive sur scène, la pochette d' Aenima et son image TV hypnotique ainsi que l'intro de "Third Eye" se sont déjà chargées de nous coller les mirettes au menton, tout comme l'arrivé d'un petit martien (Maynard James Keenan), peinturluré en bleu et simplement vétu d'un caleçon.
"Third Eye", morceau de presque 15 minutes, nous porte déjà dans un autre univers entremêlé de psychédélisme puissant et de magie démoniaque, qui nous montrent de suite à qui on a affaire : impressionant !
A peine remis de la claque, le groupe enchaîne avec "Stinkfinst" qui nous laisse pantois, tant le groupe dégage une puissance et une maîtrise insolantes sur scène, accentuées par les mimiques reptiliennes et les décors phosphorescents peints sur le corps de Keenan, et les deux mètres de Danny Carey qui contrastent avec la discrétion du guitariste Adam Jones et le tout nouveau bassiste Justin Chancelor !
Même pas 20 minutes pour s'apercevoir que la complexité des compositions d' Aenima prennent une dimension exceptionnelle sur scène, et que Tool est un groupe hors normes.
Maynard prend le temps tout de même de nous présenter Justin, avant de nous balancer à la gueule les "Eulogy" et "Aenema", ainsi que des titres incoutournables du deuxième album Undertow, en nous offrant un "Sober" précédé d'un pur solo de batterie !
Un mec derrière moi s'écrie : <<putain, le chanteur a une putain de voix>> ; voilà en gros ce que tout le monde pensait dés l'instant où Maynard s'était mis à chanter. Ce mec a des possibilités extraordinaires, il joue avec les effets, les intonations voix avec une apparente facilité, ce n'est plus un leader, c'est un gourou qui fixe son auditoire et l'absorbe par son regard et ses mouvements !
Tool draine avec lui des fans fideles et fait l'objet d'un véritable culte, ses concerts sont des grandes messes, et lorsqu'elles se terminent comme aujourd'hui au bout de 1h35 de pur génie, on n'a plus qu'a attendre les prochaines dates en se prosternant tous les jours devant leur totem ; car nul ne peut nier l'excellence de la Bête, pas même les trois ou quatres Punks égarés ce soir ce soir-là, ébahis sur le solo de guitare invraissemblable d"H" !
Le groupe quitte la scène discretement, et le sol s'arrête de trembler. Le monde peut continuer à tourner et nous, à rester plantés comme des cons, ayant du mal à réaliser ce qu'on venait de voir et entendre.
On comprend maintenant pourquoi le groupe s'appelle TOOL.
En ce jour de Saint-Valentin, peu d'entre nous misérables auditeurs et spectateurs, ne pouvions deviner que ce soir d'hiver, nous allions tout simplement assister à une expérience extraterrestre musicale et visuelle des plus exceptionnelles !
Massés dans le petit Eysée Montmartre, on a vite oublié le manque d'espace et l'aspect intime des lieux pour se projeter ailleurs,sur une autre planète.
Lorsque Tool arrive sur scène, la pochette d' Aenima et son image TV hypnotique ainsi que l'intro de "Third Eye" se sont déjà chargées de nous coller les mirettes au menton, tout comme l'arrivé d'un petit martien (Maynard James Keenan), peinturluré en bleu et simplement vétu d'un caleçon.
"Third Eye", morceau de presque 15 minutes, nous porte déjà dans un autre univers entremêlé de psychédélisme puissant et de magie démoniaque, qui nous montrent de suite à qui on a affaire : impressionant !
A peine remis de la claque, le groupe enchaîne avec "Stinkfinst" qui nous laisse pantois, tant le groupe dégage une puissance et une maîtrise insolantes sur scène, accentuées par les mimiques reptiliennes et les décors phosphorescents peints sur le corps de Keenan, et les deux mètres de Danny Carey qui contrastent avec la discrétion du guitariste Adam Jones et le tout nouveau bassiste Justin Chancelor !
Même pas 20 minutes pour s'apercevoir que la complexité des compositions d' Aenima prennent une dimension exceptionnelle sur scène, et que Tool est un groupe hors normes.
Maynard prend le temps tout de même de nous présenter Justin, avant de nous balancer à la gueule les "Eulogy" et "Aenema", ainsi que des titres incoutournables du deuxième album Undertow, en nous offrant un "Sober" précédé d'un pur solo de batterie !
Un mec derrière moi s'écrie : <<putain, le chanteur a une putain de voix>> ; voilà en gros ce que tout le monde pensait dés l'instant où Maynard s'était mis à chanter. Ce mec a des possibilités extraordinaires, il joue avec les effets, les intonations voix avec une apparente facilité, ce n'est plus un leader, c'est un gourou qui fixe son auditoire et l'absorbe par son regard et ses mouvements !
Tool draine avec lui des fans fideles et fait l'objet d'un véritable culte, ses concerts sont des grandes messes, et lorsqu'elles se terminent comme aujourd'hui au bout de 1h35 de pur génie, on n'a plus qu'a attendre les prochaines dates en se prosternant tous les jours devant leur totem ; car nul ne peut nier l'excellence de la Bête, pas même les trois ou quatres Punks égarés ce soir ce soir-là, ébahis sur le solo de guitare invraissemblable d"H" !
Le groupe quitte la scène discretement, et le sol s'arrête de trembler. Le monde peut continuer à tourner et nous, à rester plantés comme des cons, ayant du mal à réaliser ce qu'on venait de voir et entendre.
On comprend maintenant pourquoi le groupe s'appelle TOOL.
Intemporel ! ! ! 20/20 | par Interpolian |
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