The Dillinger Escape Plan
Clermont-ferrand [Coopérative De Mai] - vendredi 18 mars 2005 |
Ce soir, on sort les marcels et les tatouages, des grands du hardcore américains nous rendent visite. 20h30: ouverture des portes sans moi; contraintes professionnelles obligent. Mais bon des potes m'ont raconté le début.
Donc on commence par les locos Kunamaka. Pour ceux qui ne connaissent pas, c'est facile si vous aimez Faith No More comme moi vous allez aimer Kunamaka, les musiciens sont bons et le chanteur aussi, à voir pour ce faire son idée.
Ensuite GOMM, alors là je reste perplexe, entre la geule du public et celle du groupe il y a comme une grosse différence. D'un coté du rock en cravate, de l'autre des tatoués à casquettes. Bon donc passons sur ces différences, un peu bizarre quand même dans une soirée hardcore. Résultat du groupe bof, je ne suis franchement pas convaincu, pas grand chose d'excitant, ni dans la présence scénique ni dans la musique, une sorte d'indie rock sans saveur. Bon vite au bar en attendant la suite. Juste le temps de discuter avec un pote du groupe qui arrive Sna Fu, des petits français qui font du hardcore énervé à la new-yorkaise (en gros grosses guitares et hurlements), il les a interviewés pour une radio locale et il me dit qu'ils sont bien cools, mais à la limite on s'en fout si ils sont mauvais sur scène. Bon je m'égare on va attendre de voir. A plus de son dans la salle, GOMM est parti alors je reviens.
Voilà donc Sna Fu, bon sur scène c'est pas mal, et le public commence à bouger, enfin un pogo, ouf. Problème on n'entend presque pas le chanteur. Le set continue est on peut enfin entendre correctement la voie du chanteur, mais ça tire un peu sur le néo métal. Bon ils sont jeunes donc on va être indulgent sans être transcendant c'est pas mal.
Et le grand moment arrive, les inventeurs de ce que j'appelle le free-core (à cause du côté jazzy des compos du quatuor, un truc unique à écouter d'urgence) arrivent sur scène, les mythiques Dillinger Escape Plan, qu'on a pu découvrir ave Mike Patton (de Faith No More) en collaboration sur un maxi. Dès le début, on s'énerve on saute et on crie. Putain, ils sont vraiment bons, et ils sautent eux aussi partout (grosse chute du guitariste soliste sur le dos, mais ça ne l'empêche pas de continuer). Au micro de loin on pourrait croire voir Vin Diesel, vu la taille de ses bras. Dans la foule c'est enfin vivant un peu trop même, certains ayant développer une forme de danse proche du kata, mais bon. 1 heure d'énervement et de sueur et là, un au revoir rapide et ils disparaissent. Tout le monde se regarde en se disant que les lumières sont encore éteintes donc il vont revenir, mais non c'est bien fini. Donc il faut dégager, on reste un peu sur notre faim, mais c'est quand même à voir un groupe comme ça sur scène. Toujours à la limite de l'effondrement du matériel et des musiciens, un groupe qui tient honneur à sa réputation sur scène si on excepte le set un peu court. Conseil: si ils passent près de chez vous, foncez, faut quand même les voir une fois.
Donc on commence par les locos Kunamaka. Pour ceux qui ne connaissent pas, c'est facile si vous aimez Faith No More comme moi vous allez aimer Kunamaka, les musiciens sont bons et le chanteur aussi, à voir pour ce faire son idée.
Ensuite GOMM, alors là je reste perplexe, entre la geule du public et celle du groupe il y a comme une grosse différence. D'un coté du rock en cravate, de l'autre des tatoués à casquettes. Bon donc passons sur ces différences, un peu bizarre quand même dans une soirée hardcore. Résultat du groupe bof, je ne suis franchement pas convaincu, pas grand chose d'excitant, ni dans la présence scénique ni dans la musique, une sorte d'indie rock sans saveur. Bon vite au bar en attendant la suite. Juste le temps de discuter avec un pote du groupe qui arrive Sna Fu, des petits français qui font du hardcore énervé à la new-yorkaise (en gros grosses guitares et hurlements), il les a interviewés pour une radio locale et il me dit qu'ils sont bien cools, mais à la limite on s'en fout si ils sont mauvais sur scène. Bon je m'égare on va attendre de voir. A plus de son dans la salle, GOMM est parti alors je reviens.
Voilà donc Sna Fu, bon sur scène c'est pas mal, et le public commence à bouger, enfin un pogo, ouf. Problème on n'entend presque pas le chanteur. Le set continue est on peut enfin entendre correctement la voie du chanteur, mais ça tire un peu sur le néo métal. Bon ils sont jeunes donc on va être indulgent sans être transcendant c'est pas mal.
Et le grand moment arrive, les inventeurs de ce que j'appelle le free-core (à cause du côté jazzy des compos du quatuor, un truc unique à écouter d'urgence) arrivent sur scène, les mythiques Dillinger Escape Plan, qu'on a pu découvrir ave Mike Patton (de Faith No More) en collaboration sur un maxi. Dès le début, on s'énerve on saute et on crie. Putain, ils sont vraiment bons, et ils sautent eux aussi partout (grosse chute du guitariste soliste sur le dos, mais ça ne l'empêche pas de continuer). Au micro de loin on pourrait croire voir Vin Diesel, vu la taille de ses bras. Dans la foule c'est enfin vivant un peu trop même, certains ayant développer une forme de danse proche du kata, mais bon. 1 heure d'énervement et de sueur et là, un au revoir rapide et ils disparaissent. Tout le monde se regarde en se disant que les lumières sont encore éteintes donc il vont revenir, mais non c'est bien fini. Donc il faut dégager, on reste un peu sur notre faim, mais c'est quand même à voir un groupe comme ça sur scène. Toujours à la limite de l'effondrement du matériel et des musiciens, un groupe qui tient honneur à sa réputation sur scène si on excepte le set un peu court. Conseil: si ils passent près de chez vous, foncez, faut quand même les voir une fois.
Sympa 14/20 | par Bebdaplaya |
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