Syd Matters

Paris [Café De La Danse] - mercredi 13 février 2008

C'est une douce et heureuse impression d'atterrir au bon endroit au bon moment qui m'envahit en entrant dans cette salle du "Café de la danse" ce 13 février 2008. Une impression presque analogue au sentiment de sérénité que l'on peut éprouver en cueillant un fruit parfaitement mûr de son arbre : pas trop tôt, pas trop mûr, mais frais, juteux et goûteux à souhait. Car les petits live confidentiels de Syd Matters risquent de très probablement se raréfier rapidement, à en croire l'explosion médiatique récente se déroulant autour du groupe.
Et c'est un concert très pro dans les règles de l'art que nous a proposé la formation en cette froide soirée d'hiver. Premier indice révélateur de l'ambiance qui va nous être imposée :il s'agit, à mon plus grand étonnement, d'un concert assis. Et l'on comprend mieux les raisons de cette décision au moment où les premières notes de "Everything Else" doucement éparpillées dans la salle, commencent à titiller en nous quelque chose de familier. Car Syd Matters ne semble pas parti pour proposer quelque chose de violent ni de très bougeant, mais va plutôt miser sur l'intimité et la proximité avec son public, que se retrouvera par ailleurs louangé à plusieurs reprises pendant les 2 bonnes heures de live.
Et c'est ainsi que se déroule la quasi-totalité du concert, à quelques délires bordéliques et quelques évasions près. Les morceaux s'enchaînent sans perdre la moindre seconde, et sont reproduis pour la plupart avec une grande fidélité envers les versions albums. Notre petite poignée de musiciens semble bien bridée à l'exécution live, et s'adonnent de temps à autres à quelques clowneries histoire de détendre un peu l'atmosphère et de rapprocher son public, décidément bien calme. C'est sur la fin du concert, et avec l'aide des musicos de Jonathan, fort optimistes sur ce coup là, que ce dernier se décidera peu à peu à libérer un peu plus de vie et d'actes de présences... Evidemment, à ce moment là, je ne peux plus m'empêcher de gueuler quelques conneries pendant les blancs, mais le type à ma droite ne semble pas apprécier. Enfin, ceci est une autre histoire...
Quoiqu'il en soit, ce soir là, Jonathan, ému et visiblement heureux de nous voir là, n'avait pas l'air de bien savoir quoi nous dire. Mais qu'il se rassure, le principal semble bien avoir été communiqué.


Sympa   14/20
par TheWayYouSmiled


  Setlist :
Everything Else
It's A Nickname
Someday Sometimes
Cloudflakes
End & Start Again
I Was Asleep
Louise
My Lover's On The Pier
Ill Jackson
Stone Man
Anytime Now!
Middle Class Men
?
Me And My Horses
Big Moon
To All Of You
Obstacles
?


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