Mais tu veux convaincre qui là Private ? Toi-même ?

Relis-toi mon garçon. Tu ne t'es pas contenté de dire "très simplement que Ungemuth jouait au pamphlétaire". "Jouer" incluant une dimension parodique (là nous serions d'accord et ça répondrait à Twilliam).
Mais tu as affirmé qu'un pamphlétaire antisémite et un critic-rock usant du pamphlet, étaient animés par les mêmes motivations ("taper sur Sonic Youth ou sur tout autre groupe de rock très connu, c'est comme pour LFC brocarder les juifs à son époque : un très bon fond de commerce etc..."). Là c'est bien toi qui tape dans le raccourci.
Tu as voulu jouer au plus malin et tu t'es planté, c'est tout.

@ Beat : ben en fait je me connectais depuis un autre ordi et maintenant je suis incapab' de retrouver mes anciens codes...
Pour ce qui est de mon pseudo, en plus, je voudrais changer mon nom en "Nunchuk Bitch"

Obscur personnage

Sinon, je répète : pourquoi ne pas simplement rire de cet article ?
Plein de groupes se font régulièrement casser, avec plus ou moins de talent, on en fait pas tout un foin...
Moi ça m'amène à une autre question : y-a-t'il de l'humour chez Sonic Youth ? Parce que chez les fans pas des masses on dirait...

Ouhla le torchon que c'est ce truc!
C'est à cause de CA qu'on se tournicotte les nouilles?

De toute façon, selon moi, Rock'n'Folk est un torchon depuis belle lurette. C'est bien simple il ne s'y passe rien... Un Rolling Stones par ci, un Stooges par là, puis un Naast pour finir...
C'est comme un restaurant où tu as goûté à tout.
Je suis d'accord, cet article, c'est un pauvre coup de publicité à la noix (Manoeuvre est malin quoi qu'on en pense). Ca fait bien pour un magazine d'avoir un coup de gueule de temps à autre...
Dans son texte il n'y aucune argumentation, juste un bouquet d'idées toute faites, de parallèle douteux...
Et ce blaireau chie sur Yes comme si c'était encore nécessaire. Pour tout vous dire, j'en ai vu et revu des vieux snocks dans le genre, qui sont restés scotchés sur la confrontation Yes/ Pistols et qui en font toute leur dialectique... Et tout le long de l'article il ne fait que ça (punk progressif: ouahou, comme s'il l'avait inventé!)
Et qu'il ne parle pas de technique, il n'est pas capable de l'aborder, ça se lit... A t-il déjà joué en open-tuning? Il sait ce que sa engage dans la pratique?
Non, c'est vraiment à chier...

@Beat4less
Bah si mais l'humour, c'est mieux quand c'est drôle.
A ce titre j'ai lu une excellente et hilarante interview où Tricky avouait son désarroi dans un concert de Sonic Youth et c'était réellement drôle et valable au niveau des arguments: une personne mise face à un spectacle qu'elle n'appréhende pas et qui la laisse de marbre.
Ici on a juste droit à un gratte papier qui chie sur ce qu'il croit être une institution (pfff au passage...), sur le simple postulat que SY est une institution.
Les arguments sur le jeu de Thurston Moore: ouais, quitte à mettre en avant ses lacunes, ça me paraît plus parlant d'évoquer ses lignes de chant.
Bien sûr que l'on peut rire de tout, et pourquoi pas de SY, si tant est que l'on se revendique fan ou simple curieux.
Mais c'est juste aussi valable qu'un critique littéraire analysant l'oeuvre de Lorie, ou un critique rock parlant d'Hannah Montana.
Sauf que là, et c'est là que le bât blesse, c'est que Rock'n Folk passe pour être une institution (pffff au passage...) dans le petit milieu de la presse rock française ( ) et ça ressemble juste à un exercice de masturbation sur miroir. Les abonnés et ceux qui payent pour ce magazine sont en droit de réclamer autre chose que les crottes de nez d'un Lorenzo Lamas parisien.
M'enfin je peux me tromper...

Sirius, je comprends enfin ce que tu me reproches, mais je suis au grand regret de te dire que mes explications ne vont rien changer à mon point de vue. Je pense que dans un cas comme dans l'autre, il s'agit effectivement d'un fond de commerce, même si pas pour les mêmes raisons. LFC a choisi comme cible des juifs, car il était antisémite comme beaucoup de gens à son époque, ce qui explique d'ailleurs le succès de ses pamphlets. Ungemuth choisit comme cible des groupes connus & anciens parce que la mythologie du rock suppose d'être jeune et de casser du vieux : attitude punk qui consiste à envoyer aux chiottes tout ce qui a plus de 25 ans et qui se branle sur sa guitare, tout ça... Là où par contre tu as tout faux, c'est quand tu penses qu'Ungemuth ne m'amuse pas : au contraire, vu qu'il applique le slogan des Sonic Youth eux-mêmes à une époque, c'est à dire "Kill Your Idols" (j'espère qu'ils apprécient l'ironie). Certes il tombe parfois dans les travers habituels du pamphlétaire, qui consistent à faire de gros raccourcis juste histoire de placer un bon mot, m'enfin bon... Son plus gros problème, à mon avis, c'est d'être trop littéraire : il s'inscrit très bien dans une sorte d'habitude française qui consiste à mêler rock et littérature. Mais c'est sans doute ceci que le monde anglo-saxon nous envie.

"Les abonnés et ceux qui payent pour ce magazine sont en droit de réclamer autre chose"
Tout à fait d'accord Gégé, mais apparemment ici personne ne fait partie d'une de ces deux catégories !

C'est gratos, inutile, mais néanmoins marrant quoique vous en disiez - même si je suis d'accord qu'il peut être bien meilleur que ça.
Quand au gars, c'est évident que c'est un con, rien de neuf perso j'l'ai toujours senti ainsi.

On est d'accord. Bien moins offusqué par l'attaque d'un groupe, si apprécié et estimable soit-il, que par l'attitude des détenteurs de vérité de bas étage... Et il est payé pour ça en plus !

Plus il est méchant, plus il est drôle :

"Là, c'est le choc ! C'est vide... Parsemé de gars [...]. D'autres sont
carrément en famille. Le père sans cou, la mère sans cou et les nains
sans cous... Un individu arbore un T-shirt Dieu soit loué...
Je suis perplexe. Un tour au bar révèle une caractéristique rarement
étudiée du Yesman. Le Yesman ne boit pas des bières [...], il mange des
sandwiches ! Avec une nette préférence pour les thon mayonnaise.
Des thon mayonnaise partent par dizaines, les Yesmen sont tout contents
avec leurs sachets pleins de mie... L'un d'eux a un T-shirt Quadrophenia,
ce qui me conforte dans ma prime impression : cet album des Who a
toujours été ignoble [...]. Jamais vu le Zénith aussi vide [...]­. On
peut aller toucher la scène en dix secondes, on peut se promener, on
pourrait faire une partie d'échecs ! [...]

Soudain, une
symphonie quelconque réveille cette masse et le voile se lève... Mince
! Quel décor ! Des anémones de mer en nylon jaune toutes gonflées sont
là comme des gros champignons flottants tandis qu'une sorte de moule
géante se lève et se transforme en crabe. Ces Yes [...] arrivent,
terrifiants. Le guitariste [...] ressemble au valet bossu de Dracula,
celui qui ouvre la porte en courbant l'échine. Le clavier est un
spectre blond coiffé à la duguesclin et le chanteur a l'air directement
sorti du groupe Toto avec un beau brushing et des mèches impeccables
[...]. Mais c'est le bassiste qui est le plus remarquable. Une sorte de
vilain géant avec une phénoménale mullet (coupe Longueuil).
On dirait un ancien footballeur yougoslave [...]. Toute cette fine
équipe salue la salle presque vide et attaque fissa un morceau ignoble.
C'est parti ! À côté de moi, un aimable quinquagénaire se lance
immédiatement dans un solo de guitare invisible tandis que sa femme au
fort tonnage l'observe avec un sourire attendri façon vas-y chéri, ce soir c'est ta fête.
Tout autour, ils sont plein à manger des sandwiches thon mayonnaise,
les yeux écarquillés comme des lémuriens malgaches. Tout d'un coup, les
anémones gonflantes se rapprochent de la batterie et font mine d'agiter
des baguettes en rythme. Le public est médusé, n'en revient pas: on
dirait des pygmées découvrant le cinéma".

Impossible de cautionner la démarche, mais c'est rigolo...

Une chro mythique celle-là

Ok Private ! Pardon, j'ai fait mon demeuré constipé et ch'uis parti au quart de tour , ce qui n'enlève rien à notre désaccord, effectivement.
Dire qu'Ungemuth "choisit comme cible des groupes connus & anciens parce que la mythologie du rock suppose d'être jeune et de casser du vieux" me paraît assez gros quand on sait l'amoureux des sixties qu'il est ou, plus généralement, son aptitude à tailler n'importe qui, vieux, jeune, connu, inconnu...

Mais Louis ferdinand Celine là, il écrit dans Magic! ?

Ja-cky ! Ja-cky ! Jac-ky ! Ja-cky !
ooooooooooOOOOOUUUUUUUUUAAAAAAAAAAAAAAAIHHHHH !!

Je suis un régulateur. Pour chaque poste prise de tête de Toitouvrant citant Milan Kundera et repondant à Twilliam vous aurez droit à une blague à la con.

Et ce sera bien fait pour vous.

Je crois que je prefere encore Kundera...