"Thirty Frames A Second" par les Simple Minds, titre extrait du troisième album du groupe de Jim Kerr et des siens, "Empires and dance", album publié en 1980, pour ouvrir ce nouveau chapitre d'Amnesia, chapitre quatorzième du cinquième Tome de nos aventures qui sera consacré, ainsi qu'annoncé dernièrement, au troisième album, donc, des groupes ou artistes que nous avons pris l'habitude d'écouter dans le cadre de cette émission toujours aussi modeste et toujours aussi géniale, et qu'on se le dise.
Pourquoi une thématique aussi absurde, me demanderez-vous ? Ce à quoi je répondrai volontiers l'air chafouin: justement parce qu'elle est absurde.
Mais foin de ces considérations métaphysiques... Disons également que j'ai pu remarquer au fil des épisodes et des émissions que ce fameux troisième album était celui (et pour continuer sur un rythme ternaire), soit de l'aboutissement (c'est-à-dire qu'il témoignait alors d'une maîtrise générique ou formelle pour le moins accomplie) soit du début de la fin (et qu'il signalait alors une incapacité à se renouveler), soit qu'il marquait, au contraire, une transition importante ou subtile dans le travail de ces mêmes artistes)) ... ou pas.
Pour les amoureux de parties à trois, mais aussi les fans, de Bauhaus, de Joy Division, de Siouxsie et de The Sound (entre autres), rendez-vous ce mardi 23/02 de 21 à 22h sur C'rock radio et/ou sur le blog de l'émission (cf liens ci-dessous).

Musicalement vôtre,
The Dark Dude

http://amnesiapostpunkradioshow.blogspot.fr/
http://www.crockradio.com/

Les premiers albums de Simple Minds comptent parmi les trucs les plus mésestimés de l'ére post punk.
Je garde TOUT jusqu'à "New Gold Dream (81,82,83,84)" compris.

Après...
Que dire sinon que ce n'est tout simplement plus le même groupe.

Il y a beaucoup trop de disques mésestimés dans le postpunk, et il est vrai que les premiers Simple Minds en font partie.
Je me suis également débarrassé de certains de mes disques , mais j'ai été jusqu'à garder Sparkle in the Rain (personne n'est parfait). Après, New Gold Dream, ils ont en effet été se perdre aux Amériques, comme bien d'autres avant eux (gros son et syndrome du remplissage de stades).
A bientôt, ami Dale, et si tu as des idées ou des souhaits pour une émission, n'hésite pas.

Pareil j'ai gardé Empires And Dance et Sparkle In The Rain (pour Up On The Catwalk et Speed Your Love To Me), j'avais failli craquer pour Neapolis en 98, mais j'avoue n'avoir pas écouté d'autres Simple Minds.

Mais oui, en passant de "I Travel" par exemple à "Don't You Forget About Me" (bien que je garde un souvenir ému de Breakfast Club), tu te dis: "Ben merde, qu'est-ce qui s'est passé?"

Je suis d'accord avec vous, et ce n'est plus le même groupe au sens propre, car le batteur et le bassiste d'origine, qui jouaient un grand rôle dans le son du groupe, sont partis au début des 80's. Ça n'explique sans doute pas tout, mais ça a dû jouer...

Des versions live des débuts dans de très belles versions remasterisées par un passionné :
https://www.youtube.com/watch?v=GHd4zvMjDgs
https://www.youtube.com/watch?v=3WXXyacakRo

Ce n'est pas pour rien que le nom Cocteau Twins vient d'un morceau des Simple Minds...

Après cette première période (6 albums quand même !), c'est sûr que c'est un peu comme si Joy Division se transformait en Dire Straits.

@ Machete: ça fait plaisir de te relire, l'ami!
@ Gaylord: excellente chute!
@ tout ce beau monde: j'ai déjà consacré une émission à Simple Minds (toujours téléchargeable sur le blog), mais elle est en anglais car je l'ai faite en Grèce avec un ami Dj sur Xwave (radio américaine)... Putain, c'est pas simple tout ça... Aussi, quid d'une version en français avec votre aide (texte et playlist)?

"Helen Fordsdale" par Mars pour ouvrir ce nouveau chapitre d'Amnesia, chapitre quinzième du cinquième Tome de notre voyage dans le temps et l'espace qui sera consacré cette semaine, et ainsi qu'annoncé au début de cette année, à la No wave.
Le nom de No Wave est apparu à Neyw York en opposition et en réaction à celui de New wave apparu lui à la fin des années 70 quand l'industrie du disque tenta de rebaptiser le punk tout en tenant compte de ces nouveaux groupes plus pop qui émergeaient alors. Et comme l'industrie du disque aime bien les étiquettes (c'est rassurant), ce fut New wave. Or, et pour en revenir à notre propos, les groupes No wave rejetaient ce côté pop qu'ils abhorraient, mais estimaient également n'avoir aucune affinité avec les groupes punks. Ainsi, Lydia Lunch déplorait la façon dont le punk se contentait selon elle d'accélérer des riffs à la Chuck Berry. Les groupes de rock garage des années 60 auraient ainsi établis la façon dont sonnerait le punk. C'est sans doute là, j'en conviens, une analyse un peu rapide, mais qui a l'intérêt de mettre en avant le fait que la No wave (à contrario du punk, alors) voulait sonner comme une musique sans précédent. Voici une des caractéristiques premières de ce courant artistique : le refus de toute influence et la nécessité de paraître radicalement quelque chose de nouveau. Le "No" de No Wave doit ainsi sans doute être considéré comme impliquant aussi que la musique n'a pas à appartenir à un style ou à un genre en particulier. Le nom manifesterait donc de l'intention, ainsi que la playlist de ce mardi soir va tenter de vous le prouver.
Pour les curieux, les performers et le fans de Lydia Lunch, de James Chance, de DNA et de Sonic Youth (entre autres), rendez-vous ce mardi 01/03 de 21 à 22h sur C'rock radio et/ou sur le blog de l'émission (cf liens ci-dessous).

Musicalement vôtre,
The Dark Dude

http://amnesiapostpunkradioshow.blogspot.fr/
http://www.crockradio.com/

T'inquiètes, je suis toujours là, de près ou de loin!

"Aussi, quid d'une version en français avec votre aide (texte et playlist)?"

Qu'est-ce que tu veux dire par là?

Tu veux une aide sur la traduction (je peux aider en anglais, mais j'avais cru comprendre que tu te débrouillais fort bien dans ce domaine...)?

@Gaylord
Ouais Derek Forbes et Alan McGee se sont barrés de Simple Minds au même moment (le batteur a dû partir avant New Gold Dream, remplacé par Mel Gaynor si ma mémoire est bonne, en tous cas si je relis les crédits de "Sparkle In The Rain", Derek Forbes joue encore dessus), sentant sûrement que ça sentait mauvais...
Ils ont joué les guests de luxe pour les live de Propaganda en 1985, ajoutant une touche plus forte et dynamique aux chansons d'origine.

Hello,
je parle effectivement anglais comme une vache espagnole, mais c'est pas le problème: je pensais plutôt à une collaboration, une émission en commun....

"Je parle effectivement anglais comme une vache espagnole"

roooo, le nuuuuul

Rectification de mon post précédent, le batteur n'était pas Alan McGee ( du label Creation) mais Brian McGee.

Tu veux qu'on t'envoie nos sélections perso des meilleurs titres de SM?
Comme je l'ai dit je connais pas tout.
Comme ça y aurait: I Travel / This Fear Of Gods / Someone, somewhere, in summertime / Up On The Catwalk / Speed Your Love To Me / Promised You A Miracle / Glittering Prize / Glitterball / Cry...

Mais des gars comme Dale ou Gaylord auraient sans doute des choix plus pertinents, qui pourraient mettre le groupe bien plus en valeur.

En fait, bien que fan de New Wave /Post Punk, ce n'est qu'à la trentaine que je me suis dit que des groupes comme Simple Minds, Duran Duran, ou Tears For Fears avaient peut-être de bonnes cartouches dans leurs L.P., quand t'occultes le côté RTL2 de leur carrière.
(Ca pourrait être une idée d'émission ça: découvrez la face obscure de vos groupes RTL2)

Sinon, dis quel serait ton plan et on pourra peut-être faire quelque chose!

Le plan serait le suivant: établir une playlist ensemble, je fais le texte et vous le soumets (pour appréciations critiques) puis enregistrement radio avec force citations (partir de vos appréciations critiques donc...). Voilà, voilà...

"The Friend Catcher" (soit le second single des Birthday Party, et/puis titre extrait de Hee-Haw, album dont nous reparlerons durant cette émission) "The Friend Catcher", donc, pour ouvrir ce seizième chapitre du cinquième tome de nos aventures, chapitre qui sera consacré, comme annoncé la semaine dernière, à Nicholas Edward Cave, artiste plus connu de vous sans doute sous le nom de Nick Cave. Nous nous intéresserons plus particulièrement à cette occasion de la première période de la carrière de ce grand monsieur.
Pour les amateurs de gothique post punk ou de punk blues allumé aux guitares grinçantes, les fans des Birthday Party et les curieux souhaitant entendre The Boys Next Door, Die Hurt ou les Tuff Monks rendez-vous ce mardi 08/03 de 21 à 22h sur C'rock radio et/ou sur le blog de l'émission (cf liens ci-dessous).

Musicalement vôtre,
The Dark Dude

http://amnesiapostpunkradioshow.blogspot.fr/
http://www.crockradio.com/

C'est pas Die Haut plutôt? Y'a des morceaux mortels sur ce disque!

C'est Die Haut, tu as raison! désolé pour la faute de frappe...
Quant au disque il est en effet très intéressant, je ne le connaissais pas avant de travailler cette émission.
Tu as donc doublement raison!