The Go-Betweens
Oceans Apart |
Label :
Yep Roc |
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Pour ce troisième album des Go-Betweens reformés, Grant Mclennan et Robert Forster retrouve le producteur de leur chef-d'oeuvre 16 Lovers Lane, Mark Wallis. Retrouvailles très alléchantes qui se dérouleront dans des studios londoniens.
Mark Wallis imprime une identité très forte à Oceans Apart, et qui manquait quelque peu aux deux précédents albums. Ses arrangements éléctro donne à l'album une coloration brumeuse, trouble et par moment sombre. Peut-être un peu déstabilisant au début mais l'album en sort néanmoins grandi par une cohérence à toute épreuve. De ce fait, Oceans Apart s'écoute d'une traite. Mais c'est aussi là où se situe son problème. Contrairement au reste de la discographie des Go-Betweens, Oceans Apart ne comporte aucune chanson grandiose capable de faire sourciller dès les premières notes son auditeur.
Alors bien sûr, "Here Comes A City", "Finding You", "No Reason To Cry" ou encore "Darlinghurst Nights" sont de très bonnes chansons, pas de doute à avoir là dessus. Mais malheureusement, tout ca ne décolle jamais. Et certaines chansons sont aussi anodines que la dernière cuvée d'un gentil petit groupe indé quelconque (ce que ne sont vraiment, mais alors vraiment pas, les Go-Betweens...). Heureusement que "This Night's For You" vient briser la monotonie ambiante qui s'était installée dès le milieu de l'album.
On pouvait franchement s'attendre à beaucoup mieux, surtout après un Bright Yellow Bright Orange très réussi. Mais Oceans Apart a au moins le mérite de renouveller la pop des Go-Betweens. Et à vrai dire, on peut supposer que s'ils avaient continuer dans cette voix-là, tout en s'améliorant bien sûr, les années 2000 auraient vu la naissance d'un nouveau grand disque de la part des Go-Betweens. Mais le monde étant imparfait, c'est sur ce Oceans Apart en demi-teinte que s'arrête la discographie (studio) des Go-Betweens. Grant Mclennan disparaîtra presqu'un an tout juste après la sortie de l'album. On en ressort d'autant plus frustré... Et puis il y a aussi le fait qu'Oceans Apart récolta l'équivalent australien de notre Victoire de la Musique, l'ARIA award du 'meilleur album contemporain'. Début de reconnaissance qui laissait présager un avenir radieux pour nos Australiens. Mais voilà... Oui, je commence véritablement à détester cet album...
Mark Wallis imprime une identité très forte à Oceans Apart, et qui manquait quelque peu aux deux précédents albums. Ses arrangements éléctro donne à l'album une coloration brumeuse, trouble et par moment sombre. Peut-être un peu déstabilisant au début mais l'album en sort néanmoins grandi par une cohérence à toute épreuve. De ce fait, Oceans Apart s'écoute d'une traite. Mais c'est aussi là où se situe son problème. Contrairement au reste de la discographie des Go-Betweens, Oceans Apart ne comporte aucune chanson grandiose capable de faire sourciller dès les premières notes son auditeur.
Alors bien sûr, "Here Comes A City", "Finding You", "No Reason To Cry" ou encore "Darlinghurst Nights" sont de très bonnes chansons, pas de doute à avoir là dessus. Mais malheureusement, tout ca ne décolle jamais. Et certaines chansons sont aussi anodines que la dernière cuvée d'un gentil petit groupe indé quelconque (ce que ne sont vraiment, mais alors vraiment pas, les Go-Betweens...). Heureusement que "This Night's For You" vient briser la monotonie ambiante qui s'était installée dès le milieu de l'album.
On pouvait franchement s'attendre à beaucoup mieux, surtout après un Bright Yellow Bright Orange très réussi. Mais Oceans Apart a au moins le mérite de renouveller la pop des Go-Betweens. Et à vrai dire, on peut supposer que s'ils avaient continuer dans cette voix-là, tout en s'améliorant bien sûr, les années 2000 auraient vu la naissance d'un nouveau grand disque de la part des Go-Betweens. Mais le monde étant imparfait, c'est sur ce Oceans Apart en demi-teinte que s'arrête la discographie (studio) des Go-Betweens. Grant Mclennan disparaîtra presqu'un an tout juste après la sortie de l'album. On en ressort d'autant plus frustré... Et puis il y a aussi le fait qu'Oceans Apart récolta l'équivalent australien de notre Victoire de la Musique, l'ARIA award du 'meilleur album contemporain'. Début de reconnaissance qui laissait présager un avenir radieux pour nos Australiens. Mais voilà... Oui, je commence véritablement à détester cet album...
Pas mal 13/20 | par Sirius |
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