Alice In Chains
Music Bank |
Label :
Columbia |
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Alice In Chains était un groupe monstrueux. Une force noire semblait l'habiter, une énergie du désespoir presque malsaine s'en dégageait, jamais un rayon de soleil ne filtrait, jamais.
Ce coffret est un bon prétexte à la rétrospective : que du bon, pas un oubli, quelques perles inédites et la bonne idée de caser quelques chansons dans des arrangements un chouïa différent ( les extraits de Sap et Jar Of Flies se retrouvent ainsi amputés des choeurs maladroits).
Le premier CD propose des débuts quasi axl-rosesques (les hilarants "Watcha Gonna Do" et "Social Parasite") qui laissent ensuite place aux extraits de Facelift, "Bleed The Freak", "Man In The Box" ou l'extraordinaire "Love, Hate, Love". Plus quelques travaux plus mélodiques de la paire Jar Of Flies/Sap comme cet excellent "Got Me Wrong".
Le deuxième disque se concentre sur la période de gloire commerciale du groupe, l'époque de ce Dirt, où "Sickman" et "Dirt" entre autres traitaient de l'addiction toujours grandissante de Layne Staley. Sans compter sur le tube "Would ?", le méchant "Angry Chair" ou la démo de "Junkhead"... Comme le premier disque, on se quitte sur des morceaux plus acoustiques montrant sans grande peine qu'en plus d'être l'un des tous meilleurs riffeurs de sa génération, Jerry Cantrell est aussi un sacré mélodiste (le très beau "Brother").
Le troisième CD se partage entre quelques extraits de leur hautement recommandable MTV Unplugged et du troisème et dernier album d'Alice Enchainée. Cet album, celui du chien à trois pattes, est une bombe ne demandant qu'à vous exploser à la face, bien violemment. "Grind", "Again" ou encore "Heaven Beside You" s'imposent comme des perles, noires bien sûr, à la beauté intemporelle.
A noter aussi la présence de l'inédit "Get Born Again" de très très haute volée.
Chroniquer ce coffret revient à chroniquer le groupe et sa carrière entière, l'une des plus belles réussites des années 90's, finalement plus proche du métal que du grunge.
Alors si vous êtres assez chanceux pour encore avoir tout à découvrir d'Alice In Chains, foncez et inclinez vous devant la beauté désespérée du groupe.
Ce coffret est un bon prétexte à la rétrospective : que du bon, pas un oubli, quelques perles inédites et la bonne idée de caser quelques chansons dans des arrangements un chouïa différent ( les extraits de Sap et Jar Of Flies se retrouvent ainsi amputés des choeurs maladroits).
Le premier CD propose des débuts quasi axl-rosesques (les hilarants "Watcha Gonna Do" et "Social Parasite") qui laissent ensuite place aux extraits de Facelift, "Bleed The Freak", "Man In The Box" ou l'extraordinaire "Love, Hate, Love". Plus quelques travaux plus mélodiques de la paire Jar Of Flies/Sap comme cet excellent "Got Me Wrong".
Le deuxième disque se concentre sur la période de gloire commerciale du groupe, l'époque de ce Dirt, où "Sickman" et "Dirt" entre autres traitaient de l'addiction toujours grandissante de Layne Staley. Sans compter sur le tube "Would ?", le méchant "Angry Chair" ou la démo de "Junkhead"... Comme le premier disque, on se quitte sur des morceaux plus acoustiques montrant sans grande peine qu'en plus d'être l'un des tous meilleurs riffeurs de sa génération, Jerry Cantrell est aussi un sacré mélodiste (le très beau "Brother").
Le troisième CD se partage entre quelques extraits de leur hautement recommandable MTV Unplugged et du troisème et dernier album d'Alice Enchainée. Cet album, celui du chien à trois pattes, est une bombe ne demandant qu'à vous exploser à la face, bien violemment. "Grind", "Again" ou encore "Heaven Beside You" s'imposent comme des perles, noires bien sûr, à la beauté intemporelle.
A noter aussi la présence de l'inédit "Get Born Again" de très très haute volée.
Chroniquer ce coffret revient à chroniquer le groupe et sa carrière entière, l'une des plus belles réussites des années 90's, finalement plus proche du métal que du grunge.
Alors si vous êtres assez chanceux pour encore avoir tout à découvrir d'Alice In Chains, foncez et inclinez vous devant la beauté désespérée du groupe.
Excellent ! 18/20 | par Thinwhitejs |
Posté le 23 février 2006 à 22 h 50 |
Ce coffret de 3 disques peut apparaître incongru au regard de la discographie de ce groupe (3 albums, 2 minis et 1 album live acoustique seulement). Pourtant cette compilation en forme de testament est INDISPENSABLE.
Peu de groupes ont réussi à marquer au fer rouge mon esprit de tout jeune adulte que j'étais à l'époque (début des années 90). Alice In Chains avait tout d'un grand groupe de rock (je n'utiliserais pas le mot grunge. Ce terme n'était qu'une facilité de journaliste pour rassembler les musiciens d'une même ville évoluant dans des registres bien différents). Une rythmique solide, un guitariste riffeur / soliste digne de Page et Iommi et un chanteur d'exception. Chez eux, tout transpirait la noirceur, l'angoisse et ce n'est qu'après avoir été immergé dans leur monde que l'on pouvait apercevoir la lumière.
Le petit 'plus' d'A.I.C. résidait dans les harmonies vocales entre Staley et son guitariste Jerry Cantrell. Si vous cherchez une définition pour l'expression chanter à l'unisson, jetez une oreille à "Down In A Hole" ou "Junkhead".
Music Bank est un formidable condensé quasiment chronologique de cette aventure musicale, avec une priorité accordée au fantastique Dirt (la pierre angulaire du début des années 90) ainsi qu'aux inédits de cette période ("Fear The Voices" est bluffante, "What The Hell Have I" est probablement l'une des chansons les plus spontanées d'A.I.C.). Les inédits de 1998 ("Get Born Again" et "Died") peuvent nous faire regretter à jamais que l'histoire se soit arrêtée là.
Ce coffret est néanmoins à réserver au fans du groupe. Pour ceux qui cherchent à les connaître, commencez tout simplement par le début...
R.I.P. Layne
Peu de groupes ont réussi à marquer au fer rouge mon esprit de tout jeune adulte que j'étais à l'époque (début des années 90). Alice In Chains avait tout d'un grand groupe de rock (je n'utiliserais pas le mot grunge. Ce terme n'était qu'une facilité de journaliste pour rassembler les musiciens d'une même ville évoluant dans des registres bien différents). Une rythmique solide, un guitariste riffeur / soliste digne de Page et Iommi et un chanteur d'exception. Chez eux, tout transpirait la noirceur, l'angoisse et ce n'est qu'après avoir été immergé dans leur monde que l'on pouvait apercevoir la lumière.
Le petit 'plus' d'A.I.C. résidait dans les harmonies vocales entre Staley et son guitariste Jerry Cantrell. Si vous cherchez une définition pour l'expression chanter à l'unisson, jetez une oreille à "Down In A Hole" ou "Junkhead".
Music Bank est un formidable condensé quasiment chronologique de cette aventure musicale, avec une priorité accordée au fantastique Dirt (la pierre angulaire du début des années 90) ainsi qu'aux inédits de cette période ("Fear The Voices" est bluffante, "What The Hell Have I" est probablement l'une des chansons les plus spontanées d'A.I.C.). Les inédits de 1998 ("Get Born Again" et "Died") peuvent nous faire regretter à jamais que l'histoire se soit arrêtée là.
Ce coffret est néanmoins à réserver au fans du groupe. Pour ceux qui cherchent à les connaître, commencez tout simplement par le début...
R.I.P. Layne
Intemporel ! ! ! 20/20
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