Pig Destroyer
The Octagonal Stairway |
Label :
Relapse |
||||
Deux ans après le décevant Head Cage, Pig Destroyer, toujours emmené par Scott Hull (le guitariste qui a fait passer le grindcore dans une autre dimension avec son projet Agoraphobic Nosebleed), revient sur le devant de la scène avec l'EP The Octagonal Stairway, dont la sortie coïncide plus ou moins avec les trente ans du label Relapse.
Les musiciens ont-ils tiré les leçons du semi-échec de l'album précédent ? En tout cas, les trois premières compositions cartonnent comme au bon vieux temps d'un Terrifyer. En dix petites minutes, on pige que les Américains sont toujours cet animal féroce et carnassier qui décime tout sur son passage, cela pourrait nous rassurer sur la suite de leur carrière.
Mais si j'use ici du conditionnel, c'est à cause des trois autres titres qui ferment l'EP : grésillements ambient radiophoniques pour "News Channel 6" et "Head Cage", dub sale pour "Sound Walker".
En soi, il est toujours intéressant de constater que des brutes épaisses ont d'autres formes d'expression que la trépanation mais cette rupture au sein d'un disque aussi court me semble trop abrupte et bancale alors que cela passerait parfaitement noyé dans un format plus long.
Par conséquent, si Pig Destroyer renoue avec son absence de pitié pour nos oreilles dans la première moitié de l'EP, le reste me laisse en revanche perplexe, sans trop comprendre ce que cherche le groupe : expérimentation ? Amusement ? Remplissage éhonté ?
Affaire à suivre, je suis impatient.
Les musiciens ont-ils tiré les leçons du semi-échec de l'album précédent ? En tout cas, les trois premières compositions cartonnent comme au bon vieux temps d'un Terrifyer. En dix petites minutes, on pige que les Américains sont toujours cet animal féroce et carnassier qui décime tout sur son passage, cela pourrait nous rassurer sur la suite de leur carrière.
Mais si j'use ici du conditionnel, c'est à cause des trois autres titres qui ferment l'EP : grésillements ambient radiophoniques pour "News Channel 6" et "Head Cage", dub sale pour "Sound Walker".
En soi, il est toujours intéressant de constater que des brutes épaisses ont d'autres formes d'expression que la trépanation mais cette rupture au sein d'un disque aussi court me semble trop abrupte et bancale alors que cela passerait parfaitement noyé dans un format plus long.
Par conséquent, si Pig Destroyer renoue avec son absence de pitié pour nos oreilles dans la première moitié de l'EP, le reste me laisse en revanche perplexe, sans trop comprendre ce que cherche le groupe : expérimentation ? Amusement ? Remplissage éhonté ?
Affaire à suivre, je suis impatient.
Sympa 14/20 | par Arno Vice |
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