The Church
After Everything Now This |
Label :
Cooking Vinyl |
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After Everything Now This... The Church, depuis de nombreuses années, avait décidément le goût des titres évocateurs et intrigants, laissant libre cours à l'imagination et à la rêverie. Le groupe redevenu un quatuor stable, après quelques errances et mises au point, s'adjoint les services d'un pianiste et d'une violoniste.
Comme sur les deux albums précédents, le groupe grille ses cartouches sur les premiers titres. "Numbers", excellent, montre la face sombre et tendue de The Church, avec un chant, une mélodie et des guitares exceptionnels. Le morceau rappelle "Welcome" qui ouvrait l'antépénultième album. Mais au lieu de scander des noms de personnes, le chanteur se livre ici à une énumération de chiffres suivis de phrases énigmatiques, à la manière d'une comptine enfantine, mais pour adultes. Les chiffres en question, il y en a 7 (Dieu) puis 6 (le Diable). "After Everything", qui lui succède, est moins tendu et un peu plus prévisible, mais plus mélodique et bougrement efficace.
Mais... comme sur les deux précédents albums, l'intérêt s'émousse quelque peu après ces deux premiers morceaux. On reste attaché à ce groupe qui a bercé notre jeunesse, d'autant plus qu'il a encore des choses à dire. En témoigne le très beau "Chromium" chanté par le guitariste Marty Willson-Piper avec sa voix chaude, suave et mélodieuse. Mais le génie et l'enthousiasme se sont transformés en talent et en savoir-faire presque routinier.
Comme sur les deux précédents opus, avec le même effet de surprise de début d'album, le même line-up, le même label, les mêmes climats et le même son, le groupe aurait peut-être dû se contenter de sortir un mini-album, qui alors aurait été d'un très haut niveau.
Comme sur les deux albums précédents, le groupe grille ses cartouches sur les premiers titres. "Numbers", excellent, montre la face sombre et tendue de The Church, avec un chant, une mélodie et des guitares exceptionnels. Le morceau rappelle "Welcome" qui ouvrait l'antépénultième album. Mais au lieu de scander des noms de personnes, le chanteur se livre ici à une énumération de chiffres suivis de phrases énigmatiques, à la manière d'une comptine enfantine, mais pour adultes. Les chiffres en question, il y en a 7 (Dieu) puis 6 (le Diable). "After Everything", qui lui succède, est moins tendu et un peu plus prévisible, mais plus mélodique et bougrement efficace.
Mais... comme sur les deux précédents albums, l'intérêt s'émousse quelque peu après ces deux premiers morceaux. On reste attaché à ce groupe qui a bercé notre jeunesse, d'autant plus qu'il a encore des choses à dire. En témoigne le très beau "Chromium" chanté par le guitariste Marty Willson-Piper avec sa voix chaude, suave et mélodieuse. Mais le génie et l'enthousiasme se sont transformés en talent et en savoir-faire presque routinier.
Comme sur les deux précédents opus, avec le même effet de surprise de début d'album, le même line-up, le même label, les mêmes climats et le même son, le groupe aurait peut-être dû se contenter de sortir un mini-album, qui alors aurait été d'un très haut niveau.
Pas mal 13/20 | par Gaylord |
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